Kendji Girac, à cœur ouvert : La vérité derrière la balle, l’alcool et la peur de perdre sa famille
Pendant des semaines, la France a retenu son souffle. L’image de Kendji Girac, l’éternel gitan au sourire radieux, s’était brisée dans la nuit du 21 au 22 avril 2024. Une blessure par balle, des versions confuses, un silence assourdissant. Le pays, qui l’avait vu naître dans la lumière de The Voice dix ans plus tôt, se perdait en conjectures. Accident de manipulation ? Agression ? Les rumeurs les plus folles ont circulé, alimentant une inquiétude nationale. Puis, le choc. Le procureur de la République révèle une vérité bien plus sombre, une vérité que l’artiste vient aujourd’hui confirmer et éclairer dans un entretien confession pour le magazine Gala. “C’est toute ma vérité”, annonce-t-il, et cette vérité est celle d’un homme au bord du précipice, consumé par ses démons et une peur panique de perdre l’amour de sa vie.
La nuit où tout a basculé : chronique d’un chaos annoncé
Pour comprendre, il faut revenir à cette nuit fatidique sur une aire d’accueil de gens du voyage à Biscarrosse. L’ambiance n’est pas à la fête. Kendji Girac, de retour d’un casino, a beaucoup bu. Une dispute éclate avec sa compagne, Soraya Miranda, la mère de sa fille Eva Alba. Une dispute de plus, nourrie par des tensions que le chanteur confesse aujourd’hui : une consommation d’alcool devenue “naissante” et problématique, à laquelle s’ajoutent des traces de cocaïne. Soraya est à bout, elle parle de partir. C’est à cet instant que l’esprit de Kendji s’embrume. La peur, irrationnelle et dévorante, prend le dessus.
Dans un geste qu’il qualifie lui-même “d’impulsion”, de “chantage au suicide”, il commet l’irréparable. Il veut “faire peur à sa femme, l’impressionner” pour qu’elle reste. Il saisit une arme achetée la veille sur une brocante, un Colt 45, et la retourne contre lui. Le coup part, la balle se loge dans son thorax, frôlant des organes vitaux. Le chaos de son esprit devient un chaos de sang et de panique. Ce n’était pas un accident domestique, comme il le prétendra initialement aux secours dans une tentative désespérée de masquer la honte. C’était l’acte d’un homme qui, pour ne pas affronter le vide d’un départ, a préféré risquer le vide éternel.
Le poids du mensonge, le chemin vers la vérité
Les premières heures sont marquées par une “omerta”. La communauté, protectrice, livre des versions contradictoires. Kendji lui-même s’enferme dans son mensonge. Mais les incohérences sont trop nombreuses. L’enquête progresse, la pression monte, et le mur du silence se fissure. Face aux enquêteurs, puis face à la France entière, la vérité finit par éclater, crue et dévastatrice.
Dans son interview, Kendji ne cache rien de cette spirale infernale. Il raconte l’alcool qui désinhibe, qui pousse à faire “n’importe quoi”. Il évoque cette addiction qui s’installait insidieusement, transformant le fêtard sympathique en un homme sujet à des “cuites” de plus en plus fréquentes et destructrices. “Quand on est dans un état comme ça, on ne réfléchit pas”, murmure-t-il. “Je me suis perdu”. Ces mots simples résonnent avec une puissance terrible. Derrière l’artiste aux millions d’albums vendus, derrière les tournées triomphales et les sourires de façade, se cachait une souffrance indicible, une lutte que personne ne soupçonnait.
Cette confession est aussi une mise à nu de la dualité de sa vie. D’un côté, la lumière des projecteurs, l’amour inconditionnel d’un public fidèle. De l’autre, l’ombre d’une vie personnelle complexe, où la culture gitane et ses codes se heurtent à la modernité et à la célébrité. Il admet avoir eu du mal à concilier ses racines, son besoin de liberté, et les contraintes d’une vie de famille plus stable, désirée par sa compagne.
Soraya et Eva Alba, ses piliers dans la tempête
Au cœur de ce drame, il y a deux femmes. Soraya, d’abord. Celle pour qui il a commis ce geste fou. Loin d’être la cause du problème, elle en a été le révélateur. Ses inquiétudes face à ses addictions, sa volonté de le protéger et de protéger leur famille, se sont heurtées au déni du chanteur. La dispute de cette nuit-là n’était que le paroxysme de mois de tensions. Aujourd’hui, Kendji lui rend un hommage poignant, reconnaissant ses propres torts. “Elle n’a jamais voulu me faire de mal”, insiste-t-il, balayant les rumeurs et assumant l’entière responsabilité de ses actes. Son geste n’était pas un acte contre elle, mais un cri de désespoir pour ne pas la perdre.
Et puis, il y a Eva Alba, sa fille. Son nom revient comme un mantra, une bouée de sauvetage. “Ma fille a failli perdre son père”, réalise-t-il avec effroi. C’est pour elle qu’il a trouvé la force de se battre à l’hôpital, c’est pour elle qu’il s’engage aujourd’hui sur le chemin de la guérison. Chaque mention de son enfant dans l’interview est empreinte d’une émotion palpable. Elle est son ancre, sa raison de vivre, la lumière qui le guide hors des ténèbres. L’amour qu’il lui porte est la seule chose qui n’a jamais vacillé, même au plus profond de sa détresse.
La rédemption : “J’ai changé, tu sais”
Cette interview à cœur ouvert n’est pas une simple justification. C’est un acte de contrition, le premier pas d’un long parcours de rédemption. Kendji Girac a vu la mort de près et a compris qu’il devait changer radicalement. Il s’est excusé auprès de sa famille, de son public, de tous ceux qu’il a blessés et inquiétés. Il a fait le choix de se soigner, d’affronter ses addictions et de se reconstruire en tant qu’homme, père et artiste.
L’épreuve, aussi terrible soit-elle, semble avoir provoqué un électrochoc salvateur. “Je ne pensais pas me perdre, mais c’est arrivé”, confesse-t-il. Cette prise de conscience est fondamentale. L’artiste, qui prépare son retour sur scène pour une tournée anniversaire de ses dix ans de carrière, sait que le public ne le regardera plus de la même manière. Mais il espère que cette vérité, aussi douloureuse soit-elle, permettra de refonder leur relation sur une base plus sincère.
L’histoire de Kendji Girac est une tragédie moderne. Elle rappelle que la célébrité n’immunise pas contre la détresse psychologique et que les démons intérieurs peuvent ronger les âmes les plus solaires. En choisissant de tout dire, de briser le tabou de ses addictions et de sa tentative de “suicide simulé”, il offre un témoignage puissant et nécessaire. Il se montre faillible, humain, et terriblement touchant. Le chemin sera long pour regagner la confiance de tous et surtout, pour se pardonner à lui-même. Mais en choisissant la vérité, Kendji Girac a peut-être déjà remporté la bataille la plus importante : celle pour sa propre vie.
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