CHOC À BRUXELLES : Le Veto Apocalyptique de Meloni qui Stupéfie Von der Leyen et Menace de Paralyser l’Europe

Courted by Le Pen and von der Leyen, powerbroker Meloni holds the cards  ahead of EU election | Euronews

C’est une scène qui restera gravée dans les annales de l’Union Européenne, un moment de rupture si violent qu’il fait passer le Brexit pour une simple querelle de voisinage. Nous sommes le 23 octobre 2025. Le lieu : le cœur du pouvoir européen à Bruxelles. L’air est lourd, non pas de fumée de cigare comme au bon vieux temps, mais d’une tension si palpable qu’on pourrait la trancher au couteau.

Alors qu’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, termine son discours convenu sur la “solidarité”, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, se lève. Pas de notes. Juste un regard de feu. Et puis, la bombe : elle menace de “bloquer le budget de l’UE” si la “souveraineté de l’Italie sur la migration” n’est pas respectée.

Dans la salle, c’est la stupeur. Ursula von der Leyen, “la dame de fer” de la Commission, est décrite par des témoins comme “figée, sans voix”. Le silence est assourdissant. Ce n’est pas une simple menace. C’est une déclaration de guerre, une révolte ouverte du Sud qui pourrait déclencher un “enfer financier” et paralyser le continent. L’onde de choc vient de frapper, et Bruxelles est sur le point de brûler.

Pour comprendre ce séisme, il faut rembobiner. Pas à une obscure leçon d’histoire, mais à la réalité brute du pouvoir européen. En 2022, l’Italie, berceau des empires, est une nation fracturée. Les cicatrices économiques du COVID sont encore à vif. Les vagues migratoires s’écrasent sur les côtes de Lampedusa comme des tsunamis, avec plus de 150 000 arrivées cette année-là, mettant à rude épreuve une nation déjà au bord du gouffre fiscal.

C’est dans ce chaos qu’émerge Giorgia Meloni. Pas une bureaucrate policée, mais une “combattante de rue” issue de la classe ouvrière de Rome. À 45 ans, elle prend la tête du parti Fratelli d’Italia, né des cendres fascistes de Mussolini, et le transforme en un “tonnerre populiste”. Son cri de ralliement : “Italia Prima” (l’Italie d’abord). Elle promet de fermer les portes à l’immigration incontrôlée, de briser le carcan de la “paperasserie européenne” qui étrangle les agriculteurs italiens, et de reprendre la souveraineté des mains des “suzerains technocratiques de Bruxelles”.

Avance rapide jusqu’en 2025. Son gouvernement est une “masterclass” en défiance calculée. Elle a réduit le déficit italien et reçu les éloges du FMI. Mais sous ce vernis fiscal, la rage gronde. Le “Plan Matei” de Meloni, du nom d’un baron du pétrole, injecte des milliards dans des accords avec l’Afrique. Ce n’est pas de la charité, mais des pactes “pur et dur” pour endiguer le flux de migrants à la source. Libye, Tunisie, Égypte : elle signe des accords pour construire des centres de retour et contourner le “Nouveau Pacte sur la migration et l’asile” de l’UE, jugé totalement inefficace.

Mais voici la vérité cachée, celle qui fuite des couloirs de Rome. Meloni n’est pas une louve solitaire. Elle a forgé une “alliance de l’ombre”. Douze dirigeants, de l’Autriche à la Pologne, se réunissent secrètement à Bruxelles. Leur objectif ? Une réforme radicale de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) pour supprimer les obstacles juridiques qui empêchent les expulsions. Leur argument : une convention rédigée en 1950 n’a pas été conçue pour les cartels de passeurs de 2025 ou les infiltrés djihadistes cachés dans des canots pneumatiques.

L’enjeu pour Meloni est son héritage : transformer la douleur de l’Italie en un nouveau manuel pour l’Europe, ou regarder l’Union se vider de son sang.

Face à elle, Ursula von der Leyen. La gardienne du temple. Celle qui distribue 20 milliards d’euros de fonds migratoires tout en prêchant des “solutions européennes”. Des solutions qui, selon des initiés, ne font que financer des ONG suspectées de complicité, créant une dépendance pour maintenir les votes du Sud sous contrôle. Ce n’est plus un débat politique. C’est un “siège de la souveraineté”.

La migration est le marécage qui dévore l’Union de l’intérieur. Depuis 2015, 1,3 million de demandes d’asile ont été enregistrées, la plupart via l’Italie. Le “Pacte migratoire 2024” de Bruxelles, un monstre de 200 pages, impose une “solidarité” obligatoire : les États de première ligne comme l’Italie doivent “redistribuer” 30 000 migrants par an ou payer une amende de 20 000 € par tête. Noble sur le papier. Létale en pratique.

Les chiffres fuités par Frontex sont accablants : l’Italie a absorbé 160 000 entrées irrégulières rien qu’en 2024. Lampedusa est une “zone de guerre”. La réponse de Meloni ? Une efficacité impitoyable. Son accord avec l’Albanie à 800 millions d’euros pour des centres de traitement offshore traite les demandes en semaines, pas en années. Les retours ont augmenté de 40 %.

Pendant ce temps, un mémo fuité de la Commission révèle que 1,2 milliard d’euros destinés aux frontières ont été “siphonné” vers des programmes d’intégration dans les États du Nord, laissant les “points chauds” italiens à sec. C’est le “double jeu” de Von der Leyen. En public, elle appelle à des retours rapides. En privé, la Cour de Strasbourg (CEDH) bloque 70 % des expulsions italiennes.

La réunion du 23 octobre était l’ultimatum : réformez la Convention, ou faites face à un “veto budgétaire”. L’Italie, troisième économie de l’UE, contribue à hauteur de 18 milliards d’euros nets par an et ne reçoit que des miettes en retour. Le calcul de Meloni est simple : pourquoi financer un système qui arme les migrants contre elle ?

Le spectacle du 23 octobre au Conseil européen fut du “pur théâtre”. Von der Leyen ouvre la séance sur son mantra habituel : “unité”, “action”. Puis Meloni se lève. “L’Italie a montré la voie… Nous avons réduit les traversées de moitié… pourtant Bruxelles hésite sur les chaînes de la CEDH qui bloquent la justice.”

Giorgia Meloni and Ursula von der Leyen, the double act that is steering  the EU ever rightwards | Simon Tisdall | The Guardian

La salle se crispe. Elle pivote sur les failles du Pacte. Puis elle dévoile des chiffres classifiés : la facture migratoire de l’Italie s’élève à 22 milliards depuis 2021. Les remboursements de l’UE ? 15 %. “Nous finançons votre solidarité, mais nous portons seuls les cicatrices.”

La réplique de Von der Leyen est un “poison mesuré” : “Un défi européen exige des fonds européens.” Mais Meloni contre-attaque, la voix s’élevant : “Des fonds qui disparaissent dans les trous noirs des ONG ! Respectez la souveraineté, ou c’est la rébellion. Nous bloquons le Cadre Financier Pluriannuel.”

Des témoins décrivent le “pandémonium”. Des discussions éclatent. Le spectre du budget est réel. Le cadre 2028-2034, d’un montant de 1,2 trillion d’euros, nécessite l’unanimité. Le veto de l’Italie paralyse tout. Les prêts à l’Ukraine, le Green Deal, les fonds de cohésion, les subventions agricoles. Tout.

Von der Leyen, le visage “cireux”, ajourne la séance plus tôt.

Cette confrontation n’est pas un bluff. C’est l’aboutissement d’une stratégie. Une lettre pré-sommet, co-signée par 12 dirigeants et divulguée quelques heures auparavant, exigeait déjà la “modernisation” de la CEDH pour expulser les criminels.

Les répercussions sont volcaniques. Le 24 octobre, les marchés plongent, les investisseurs sentant l’odeur du défaut de paiement. L’équipe de Von der Leyen tente de “diviser pour régner”, proposant un compromis de 5 milliards d’euros. Mais Meloni reste inflexible.

Les conséquences s’enchaînent. L’aide de 140 milliards à l’Ukraine est bloquée, l’Italie la liant à la sécurité de ses propres frontières. Le Green Deal est torpillé. Pendant ce temps, les sondages de Meloni en Italie grimpent de huit points. Elle a prouvé qu’elle tenait tête à Bruxelles.

Si le veto persiste, c’est l’Armageddon financier. Les 400 milliards d’euros de fonds de cohésion pour les États les plus pauvres s’évaporent, menaçant de déclencher des émeutes du Portugal à la Pologne. L’euro vacille. C’est un “Brexit 2.0”, mais venu du Sud.

Alors que la tension monte, une question hante l’Europe : Meloni va-t-elle cligner des yeux ? Ou cette révolte annonce-t-elle le démantèlement de l’Union ? Le regard stupéfait d’Ursula von der Leyen est un présage. Le message est clair : ignorez la périphérie à vos risques et périls.

Mesdames et Messieurs, ce n’est pas la fin. C’est l’allumage. Le rugissement de l’Italie exige que nous écoutions. La bataille du budget est notre épreuve collective. Et les portes de Bruxelles viennent de voler en éclats.