Kendji: “Tout ce qui s’est passé m’a fait grandir très vite”
“Vivre …”, c’est le titre du dernier album de Kendji Girac, un opus aussi intime que puissant. Rencontre lors de sa venue à l’Estivale.
RadioFr: Tu t’es confié récemment sur un bonheur retrouvé. J’ai envie de dire la musique, bien sûr, et puis il y a aussi le fait que tu changes les couches de ton petit garçon depuis deux mois et demi. Tu arrives à tout gérer, ça va?
Kendji Girac: Exactement, deux mois et une semaine, et des poussières, oui! Ben écoute, pour te dire la vérité, je suis parti un peu plus tard de la maison pour arriver au concert. Je suis parti à 16 heures histoire d’avoir le temps de m’occuper un petit peu du petit. Et je repars ce soir après le concert jusqu’à Paris pour arriver dès la première heure, pour être là présent et pour aider Madame à gérer le petit bébé et Mademoiselle qui grandit, qui a quatre ans et demi maintenant.
Il y a cette vie de famille, il y a la musique, ce sixième album “Vivre…”, qui est sorti en octobre dernier. «Vivre…». J’imagine que ce n’est pas un hasard, ces trois petits points, Kendji, il y a une signification là derrière?
Ces trois petits points sont très puissants et veulent dire beaucoup de choses. En fait, dans cet album, vu que j’ai mis toute ma tendresse, tout mon cœur, tous mes sentiments, ce que je ne disais pas forcément, tout ce qui s’est passé, m’a fait grandir très vite. Et je ne le regrette pas d’avoir grandi aussi vite, en un an et demi. Ces trois petits points veulent dire que c’est tellement important de kiffer la vie, d’en profiter surtout tant qu’on le peut, tant qu’on a la santé, tant qu’on mange, tant qu’on boit, profiter de l’instant présent et surtout se rendre compte qu’on a de la chance. Donc tant qu’on peut en profiter, il faut y aller.
Kendji Girac en concert à l’Estivale Open Air le 31 juillet 2025. © Florian Aeby
Cet album, il t’a aussi prouvé une fois de plus que le public était là, toujours là, surtout après les circonstances que l’on connaît tous. C’était ta manière à toi aussi de les remercier et notamment avec ce single “Si seulement”, c’est une lettre d’amour que tu envoies à tes fans?
C’est une lettre d’amour, c’est une confession, c’est pour leur dire déjà… C’est ma façon de les aimer et de les mettre un petit peu sur un piédestal en leur faisant une chanson et en leur disant d’une façon un peu plus douce, musicalement, ce que j’avais sur le cœur et leur dire que j’étais désolé, qu’il fallait vite que je me remette sur ce droit chemin, chose qui a été faite, donc je suis très heureux. Mais voilà, leur dire tout simplement en chansons. Je trouvais ça plus doux pour moi et plus doux pour eux aussi.
“Si seulement”, c’est un titre que tu as écrit avec Vianney. Si je ne dis pas de bêtises, vous avez écrit six titres ensemble?
Oui, on a discuté par téléphone. Avec Vianney, je discute beaucoup. Parfois, quand je suis de mon côté, lui du sien, on se parle beaucoup en FaceTime. Je lui dis tout mon ressenti, tout ce que j’avais sur le cœur. C’est la seule personne avec qui je fais ça. C’est pour ça qu’il écrit d’ailleurs aussi proche de ma personnalité. Et c’est comme ça qu’on a fait cet album.
On peut parler d’une renaissance avec cet album, Kendji?
Oui, bien sûr, c’est une renaissance, une renaissance de bonheur où j’ai pris conscience de pas mal de choses. Et voilà, c’est toutes ces choses dont j’ai pris conscience qui aujourd’hui me font kiffer tous ces concerts chaque jour, le lendemain. Prendre soin de ma famille, prendre soin de moi, prendre soin des gens que j’aime. J’ai ouvert les yeux sur plein de choses et maintenant, je compte bien profiter de tout ça à fond, sans m’arrêter.
Un album qui est sorti le 4 octobre 2024, cinq mois après cet épisode douloureux. Je crois qu’en deux mois et demi il avait été écrit, composé et enregistré. L’urgence était quand même bien présente, parce qu’écrire et faire un album en deux mois et demi, c’est très rapide?
Disons que je ne voulais pas lâcher le studio. Ressentir les sensations du studio, chanter ce que j’avais envie, ce que j’avais sur le cœur, ça me faisait du bien. Réécouter ma voix, tout ça… j’ai eu peur de perdre un petit peu ma voix. Du coup, retrouver ces sensations que je connais depuis tout petit et que j’aime faire depuis tout petit, c’est-à-dire chanter. J’ai voulu cravacher tout ce travail, chanter tous ces sentiments, tous ces thèmes. J’avais qu’une seule envie : terminer l’album. Je voulais vite reprendre du service et c’est pour ça que j’avais cette énergie là, à employer les choses assez rapidement, parce que tout était déjà écrit, tout était pratiquement construit. Il n’y avait plus qu’à le présenter au public.
Finalement, cette guitare elle te suit partout depuis que tu as 12 ans. Si elle pouvait parler, cette guitare, qu’est-ce qu’elle dirait sur toi après toutes ces années?
Essaye de jouer moins fort, tu me fais mal! (rires) En fait, pour apprendre à jouer de la guitare, j’ai saigné souvent sur ma guitare. J’ai une guitare où il y a encore parfois des petites gouttes de sang tellement je me suis acharné dessus, à m’entraîner jusqu’à ce que je veuille apprendre un morceau. Mais après, bien sûr, je joue beaucoup plus doux qu’avant, avec un peu plus de technique. J’y ai mis du temps, mais c’est pour ça, ça m’a fait directement penser à ça, clairement à ça. Et plus sérieusement, si la guitare devait le dire:
“Mon cher Kendji, toi et moi, on a fait sourire des gens, on les a fait danser, on les a fait pleurer. Je t’ai fait pleurer toi aussi”, parce que la guitare m’a fait pleurer pas mal de fois. Quand j’étais des moments intimistes avec ma guitare, en train de jouer tout seul, des solos, ça me touchait tellement le cœur que parfois je jouais en pleurant. À quel point la musique, c’est très fort.
Kendji Girac sera en concert le 5 mars 2026 à l’Arena de Genève.
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