L’atmosphère était électrique sur le plateau de BFMTV. Invité de l’émission politique, Éric Zemmour, président du parti Reconquête, n’est pas venu pour débattre, mais pour déclarer une forme de guerre idéologique. Abandonnant toute langue de bois diplomatique, il a livré une analyse d’une brutalité inédite des relations franco-algériennes, culminant en une accusation qui résonne comme un coup de tonnerre : l’Algérie, selon lui, mène une “revanche coloniale” et cherche activement à “coloniser la France”.

Cette intervention, s’appuyant sur l’actualité politique et un récent vol au musée du Louvre, a permis à Éric Zemmour de déployer l’intégralité de sa vision du monde : une France en proie à une “invasion” étrangère, trahie par ses élites politiques et minée par une “armée d’occupation” intérieure. Loin d’un simple commentaire politique, c’est un diagnostic existentiel, un appel à un sursaut brutal avant ce qu’il considère comme un effondrement civilisationnel.
L’Algérie, un “pays ennemi”
Le point de départ de sa charge fut la politique du nouveau ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez, concernant l’Algérie. Là où le gouvernement parle de “coopération apaisée”, Zemmour ne voit qu’un “militant socialiste bonin” qui “se couche” devant Alger. Pour lui, la main tendue est une preuve de faiblesse, et le dialogue, une illusion.
La thèse centrale d’Éric Zemmour est que l’Algérie n’est pas un partenaire, mais un “pays ennemi”. Il va plus loin, affirmant que le gouvernement algérien organise délibérément une “invasion” en “affrétant des cars puis des barques pour convoyer des jeunes algériens” vers l’Europe et la France. Il ne s’agit plus d’immigration subie, mais d’une stratégie hostile. “Nous les avons colonisés pendant 132 ans, ils veulent désormais nous coloniser”, martèle-t-il, qualifiant la situation de “revanche coloniale”.

Face à cet “ennemi”, Zemmour rejette les demi-mesures. Il fustige l’inefficacité des politiques passées, y compris la réduction des visas, qu’il juge trop timide. Sa solution est radicale : l’instauration d’un “rapport de force” total. “Il faut couper tous les visas”, proclame-t-il. “Il faut bloquer l’argent que les Algériens envoient en Algérie par Western Union. Il faut saisir, si tout ça ne suffit pas, les biens des dignitaires algériens en France. On l’a fait pour les Russes. Il faut interdire aux dignitaires algériens de venir se faire soigner en France.”
Cette logique de force est poussée à son extrême, y compris sur la question des otages français, comme l’écrivain Boualem Sansal. À la question de leur sort, sa réponse est glaciale : il faut faire son “deuil” de ces gens, car la France ne doit pas “quémander” mais “s’imposer par la force”.
Du “continuum de violence” à “l’armée d’occupation”
Cette vision d’une guerre extérieure se double d’une guerre intérieure. Éric Zemmour établit un lien direct entre la politique étrangère algérienne et l’insécurité en France. L’exemple du “casse du siècle” au Louvre, impliquant des suspects d’origine algérienne et malienne, lui sert de preuve.
Il ne s’agit pas, selon lui, d’un simple fait divers criminel. Il emprunte aux féministes le concept de “continuum de violence”. “Des vols, des pillages, le Louvre, des viols, des crimes, des meurtres, des émeutes”, énumère-t-il, affirmant que ces actes sont “pour la plupart” commis par “la même population”, les “enfants de l’immigration arabo-musulmane”.
Il va jusqu’à qualifier ces criminels de “milice sans uniforme” qui agit “exactement comme une armée d’occupation”. La justification, selon lui, est instillée par l’Algérie elle-même : “Les Algériens enseignent à leurs enfants depuis 60 ans que la France a pillé l’Algérie et qu’ils doivent absolument se rembourser et se revancher.” Ainsi, le vol au Louvre n’est pas un vol, c’est une spoliation, un acte de “remboursement” colonial.
La “Remigration” : seule solution
Face à cette “armée d’occupation”, la réponse judiciaire classique est, pour Zemmour, insuffisante. Il dévoile alors sa solution, le concept qui le distingue désormais du Rassemblement National : la “remigration”.

“Si j’étais président”, lance-t-il, “tous ces gens qui seraient arrêtés […] trafiquants de drogue, tous ces criminels, tous ces voleurs, tous ces pillards […] seraient déchus de la nationalité française. Ils reprendraient leur seule nationalité, algérienne, marocaine, tunisienne, malienne, et ils rentreraient chez eux.” Conscient des obstacles légaux et diplomatiques, il balaie les objections : “On trouvera un endroit où les envoyer. On ira au Kosovo, on ira n’importe où. Mais on trouvera. Quand on veut, on peut.” Il cite en exemple le projet de Donald Trump aux États-Unis, s’inscrivant dans une internationale de la droite radicale.
L’ennemi intérieur : “Islamo-gauchisme” et “Parti de l’étranger”
Cette guerre ne se mène pas seulement contre l’Algérie ou les criminels. Elle vise aussi un front politique intérieur. Éric Zemmour cible Jean-Luc Mélenchon, qu’il qualifie de “parti de l’étranger”, le comparant à l’évêque Cauchon livrant Jeanne d’Arc.
Il reprend sa thèse de “l’islamo-gauchisme”, décrivant l’alliance électorale de LFI entre “les jeunes des quartiers” (qu’il identifie comme musulmans) et “la jeunesse étudiante” (qu’il dit “endoctrinée par le wokisme”). Selon Zemmour, la gauche, ayant perdu la classe ouvrière, s’est “inventé un nouveau peuple” : “les musulmans”. L’objectif de Mélenchon, selon lui, est de “remplacer” la France chrétienne par une “France créolisée”, qu’il assimile à une “France islamisée”.
Le Vide Chrétien et le “Plein Musulman”
Cette bataille politique est, au fond, une bataille spirituelle. Évoquant son dernier livre, “La messe n’est pas dite”, Zemmour réaffirme que “la France sans le christianisme n’est plus la France”. Il dresse le portrait d’un pays vidé de sa substance par deux siècles de “décristianisation”.
Ce “vide chrétien”, illustré par la baisse des baptêmes ou la popularité de la crémation, ne reste pas vide. Il est, selon lui, remplacé par un “plein musulman”, un plein “porté par la démographie et l’agressivité des jeunes musulmans”. La solution n’est pas de forcer la foi, mais de “rechristianiser” l’identité : enseigner à l’école l’héritage chrétien de l’art, de la musique, de la littérature et du droit.
La rupture avec le Rassemblement National
Enfin, dans cette guerre sur tous les fronts, Éric Zemmour n’épargne pas sa droite. Il attaque vivement le Rassemblement National sur le terrain économique, dénonçant la convergence des votes RN et LFI sur des taxes, notamment contre les multinationales. “Le RN est de gauche”, assène-t-il, qualifiant leurs positions de “socialistes” et “marxistes”.
Il réitère sa conviction que Marine Le Pen “ne gagnera jamais” et justifie son refus d’une alliance : “Moi, je ne m’aligne pas et je ne m’efface pas.” Il se positionne comme le seul porteur d’un discours authentiquement de droite, à la fois souverainiste sur l’immigration et libéral sur l’économie.
En 42 minutes, Éric Zemmour a posé les jalons de sa prochaine campagne présidentielle. Ce n’est plus un débat politique, c’est une guerre de civilisation. En qualifiant l’Algérie “d’ennemi”, les criminels “d’armée d’occupation” et l’immigration “d’invasion coloniale”, il impose un vocabulaire de conflit total. Pour lui, la France n’est pas en crise, elle est en guerre pour sa survie. Et la “remigration” n’est pas une proposition politique, c’est, dans sa vision, la seule issue possible.
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