Mort mystérieuse de Jean Pormanove : révélations explosives de sa mère dans “Sept à Huit”, manipulée par Audrey Crespo-Mara, vont-elles faire vaciller l’empire du streaming français et ses idoles ?.

Mort de Jean Pormanove : quand la douleur d’une mère devient l’arme la plus redoutable du débat public

Le 18 août 2025 restera gravé comme une date noire dans l’histoire du streaming français. Raphaël Graven, plus connu sous le pseudonyme de Jean Pormanove, s’est éteint brutalement à l’âge de 46 ans. Streamer atypique, figure sulfureuse de la plateforme Kick et habitué des joutes verbales dans l’émission en ligne Le Local, il laisse derrière lui une communauté déchirée, une polémique sans précédent et une mère, Joëlle Graven, propulsée malgré elle au cœur d’un cyclone médiatique.

Une disparition sous haute tension

La mort de Pormanove n’est pas un simple fait divers. Elle a tout du feuilleton national : des vidéos choquantes, diffusées en direct, où l’on voit le streamer subir moqueries, violences verbales et parfois physiques de la part de ses pairs, principalement Naruto et Safine. Pendant près de dix jours, l’homme aurait été humilié sous les yeux de milliers d’internautes, spectateurs fascinés d’un jeu malsain entre provocation et cruauté.

Lorsque sa disparition est annoncée, la France entière s’interroge : ces humiliations en direct ont-elles tué Jean Pormanove ? Les images, virales, alimentent l’indignation. Mais l’autopsie menée par le parquet de Nice refroidit les ardeurs : aucune trace de meurtre, les premières conclusions évoquent une cause « médicale ou toxicologique », écartant l’idée d’un assassinat.

Cette conclusion n’éteint pas les flammes. Elle en attise d’autres : et si la vérité était plus complexe ?

Les avocats contre-attaquent

Face au torrent médiatique, les avocats de Naruto et Safine montent au créneau. Me Philippe-Henry Honegger, représentant de Naruto, martèle :

« Mon client n’a rien à voir avec la mort de Jean. Tout cela relevait du spectacle. Ce n’était pas du réel, mais une mise en scène. »

Selon lui, la complicité entre les deux hommes était réelle, et l’humour noir faisait partie intégrante de leur dynamique. « Ce que vous voyez à l’écran n’était qu’un rôle », insiste-t-il.

Mais pour une partie de l’opinion publique, l’argument ne passe pas. Le public se divise : d’un côté, ceux qui voient en Naruto et Safine des complices d’une descente aux enfers ; de l’autre, ceux qui défendent le droit au second degré, même violent..

L’ombre silencieuse de Joëlle Graven

Au milieu de cette bataille médiatique, une femme reste muette : Joëlle Graven, la mère du défunt. Jusqu’ici, sa dignité et son silence frappaient. Lors des obsèques du 27 août, sa présence calme, même aux côtés de Naruto et Safine, a surpris : aucune haine, aucun règlement de comptes, mais un visage fermé, digne, presque apaisé.

Cette attitude contraste avec les torrents d’accusations en ligne. Était-ce un signe de pardon ? De compréhension ? Ou simplement le masque d’une douleur indicible ?

Audrey Crespo-Mara obtient l’impossible

C’est là qu’intervient Audrey Crespo-Mara, journaliste vedette de TF1 et figure incontournable de Sept à huit. Connue pour son art de soutirer des confidences sans brutalité, elle aurait convaincu Joëlle Graven de livrer son témoignage.

Une première, et sans doute une bombe médiatique : la voix d’une mère, témoin privilégiée du dernier message de son fils. Car, selon nos informations, Jean Pormanove lui aurait écrit avant sa mort :

« Ça va trop loin ! Je veux partir. Aide-moi, maman. »

Des mots terribles, qui, s’ils sont confirmés à l’antenne le 31 août, pourraient reconfigurer entièrement le débat.

La télévision au bord du gouffre émotionnel

On connaît le portrait du dimanche soir : un face-à-face sobre, une caméra qui s’attarde sur les silences, et Audrey Crespo-Mara, douce mais insistante, poussant ses invités à se livrer. Mais rarement le programme n’aura accueilli un témoignage aussi explosif.

Pour la première fois, Joëlle Graven pourrait lever le voile sur la vraie vie de son fils, ses fragilités, ses excès, et surtout sa relation avec ses partenaires de streaming. Était-il victime ? Complice d’un jeu qui a mal tourné ? Ou prisonnier d’un système où le buzz est roi, quitte à sacrifier des vies ?

Une société qui se regarde dans le miroir

Au-delà du cas Pormanove, ce drame met en lumière une question brûlante : jusqu’où ira-t-on pour divertir ?
Les plateformes comme Kick, avides de contenus chocs, tolèrent-elles des dérives dangereuses ? Le public, fasciné par la violence et la provocation, n’est-il pas complice ?

Les zones d’ombre demeurent nombreuses :

Quel rôle a joué l’état de santé de Jean Pormanove ?

A-t-il consommé des substances qui auraient précipité sa mort ?

Et surtout, où s’arrête la fiction et où commence la réalité dans ces lives suivis par des milliers de spectateurs ?

Le témoignage d’une mère comme ultime vérité

Dans cette affaire, les voix des experts, des avocats et des fans se succèdent. Mais aucune n’a le poids de celle d’une mère. Joëlle Graven n’a rien à gagner : pas de carrière à sauver, pas d’image publique à polir. Elle n’a qu’un fils à pleurer.

Et c’est précisément ce qui fait trembler les protagonistes : si elle confirme que son fils a demandé de l’aide, si elle met en cause, même indirectement, les humiliations subies, alors tout le système autour du Local pourrait vaciller.

Vers un tournant ?

Le 31 août, des millions de téléspectateurs seront rivés sur TF1. Non pas pour une simple émission, mais pour une catharsis collective. Car derrière l’affaire Pormanove, il y a une vérité dérangeante : la souffrance est devenue un spectacle, et une société entière s’est habituée à l’applaudir.

Audrey Crespo-Mara ne fait que tendre le micro. Mais cette fois, ce micro pourrait résonner comme une déflagration.

👉 Ce drame est plus qu’un fait divers : c’est un miroir tendu à notre époque, où les frontières entre fiction et réalité se brouillent, et où la douleur intime d’une mère devient, malgré elle, un plaidoyer contre les excès de la société du spectacle.