Mort d’Émile: l’interview en intégralité de l’avocate du grand-père du petit garçon
Al c’est aujourd’hui un triste jour anniversaire puisque c’était il y a 2 ans, jour pour jour que le petit Émile a disparu. 2 ans d’enquête, 2 ans d’interrogatoire, 2 ans de garde à vue, de fouilles, d’analyse et 2 ans toujours de mystère. On accueille tout de suite l’avocate du grand-père d’Émile, maître Isabelle Colombani qui rentre sur ce plateau. Soyez la la bienvenue. Bonjour.
On vous avait vu mais on vous avait vu à travers les images, on vous avait entendu en direct plusieurs fois lors de la garde à vue du grand-père d’Émile il y a 6 mois. Merci à vous en tout cas de nous accorder cette interview. À mes côtés, j’accueille aussi Pauline Revena évidemment qui est là et et Boris Kalanov.
Vous connaissez tous les deux parfaitement évidemment euh cette affaire, en particulier vous Boris euh qui avait euh je crois effectué plus de 18 euh déplacement pour aller au Vernet euh sur place évidemment pour couvrir euh cette affaire. D’abord, maître Isabelle Colombani, le procureur lors de sa dernière prise de parole sur l’affaire Émile avait indiqué, je cite, que la piste intrafamiliale n’était pas complètement fermée.
Pourquoi vous parlez aujourd’hui ? Et bien aujourd’hui, en ce qui me concerne, je considère que la piste intrafamiliale est fermée. Vous n’êtes pas d’accord avec ce que dit le procureur ? laisse planer un doute. Il alors il ne laisse pas planer de doute. Il le dit au terme des gardes à vue avec des mesures d’investigation qui étaient en cours.
Ces mesures d’investigation 3 mois se sont écoulées depuis les enquêtes, les expertises ont dû être terminées et vraisemblablement à ce jour, les enquêteurs travaillent sur d’autres pistes. D’autres pistes. Donc vous estimez vous et vous vous attendez à ce que le procureur referme cette cette piste là. Alors, le procureur n’est pas obligé de vous dire qu’il va refermer cette piste là.

Il a été très clair hein lors de cette conférence de presse et d’ailleurs cette réflexion, il l’a fait sur une question posée par un journaliste en disant que la piste n’était pas fermée, complètement pas complètement fermée en fonction d’éléments nouveaux qui pourraient surgir. Mais est-ce que ces éléments nouveaux ont surgi du coup selon vous ? Est-ce qu’ils les ont ? Est-ce que vous les avez ? Est-ce qu’on a eu ces retours d’analyse qu’on attendait ? Alors, bien évidemment, les enquêteurs doivent avoir les retours d’analyse. Nous, nous ne les
avons pas, mais nous ne sommes pas dupe. Cette affaire, c’est qu’ une affaire d’envergure. On a mis tous les moyens sur le plan de la gendarmerie. Il y a deux magistrats instructeurs. Vous vous doutez bien que si des éléments à charge contre la famille étaient rentré, euh vous le savez, on a saisi des véhicules.
Prenons pour exemple s’il y avait eu du sang des 1000 à l’intérieur d’un véhicule, je ne serai pas là ce matin. Vous ne seriez pas là ce matin parce qu’effectivement cette voiture, elle a été et ça on l’avait vécu en direct avec vous notamment Boris, la voiture du grand-père avait été saisie. Elle a été passée intégralement à ce que vous appeliez ce ce Blue Star pour voir si même des traces très profondes même qui auraient tenté d’être effacé euh avait avait résisté.
Maître, ça veut dire qu’aujourd’hui vous voulez dire haut effort que votre client, que le grand-père des 1000 est innocent. Ce que je veux vous dire haut effort, c’est que par le tribunal médiatique, il a déjà été déclaré coupable. Enfin pardon, nous on n’est pas coupable de l’avoir mis en garde à vue, hein. Ah mais la garde à vue ne vous rend pas coupable et le problème c’est qu’il était déjà présumé coupable avant même d’être placé en garde à vue.
On le sait, on on lit tous la prête. J’imagine que le juge ne l’aurait pas placé en garde à vue juste pour faire plaisir aux journées de paramètre. Non, mais le procureur a bien dit pour quel motif ces gardes à vue avaient été déclenchés. C’était d’abord pour exposer à l’ensemble de la famille des éléments d’enquête que nous n’avions pas.
C’était ensuite pour continuer ce qui s’était passé le jour de la mise en situation. C’était pour confronter les déclarations des uns et des autres et bien évidemment avec un système de garde à vue comme vous l’a dit monsieur Blachon, procureur de la République qui donne plus de pouvoir aux enquêteurs et aux magistrats instructeurs et qui permet aux personnes gardé à vue d’être également assisté d’un avocat.
Comment il va votre client aujourd’hui ? C’est quelque chose qui est fluctuant. Euh vous l’avez dit, j’ai entendu vos premiers propos. On est à 2 ans de la disparition d’Émil. Euh il y a 2 ans jour pour jour à la même heure, il y avait deux familles qui vivaient dans un entier bonheur hein. Émile a disparu vers 17h.
Jusqu’à 17h, cette famille était une famille comme toutes les autres. Il y a eu ensuite de longs mois de doute puisqu’on ne savait pas où était Émile, ce qu’il était devenu. Et après la découverte de son crâne le 30 mars 2024 où là la famille sait que Émile est décédé. Aujourd’hui, on est à 2 ans 2 ans de sa disparition. On ne sait pas de quoi il est mort, on ne sait pas qui l’a tué et on ne sait pas, comment il a été tué, où il est mort, où se trouve encore le reste de son corps parce que seul le crâne a été découvert par la randonneuse. Tous ces
éléments-là sont des questions que la famille se pose et bien évidemment qui ne leur permet pas de faire un deuil complet. vous dites euh on ne sait pas qui l’a tué parce qu’effectivement désormais cette question elle est claire, il a été tué. Bah on retrouve oui, on on retrouve on retrouve un un crâne sur ce chemin de randonnée.

Le procureur dit qu’il a été placé quelques jours auparavant. Qui a déposé déplacé donc déplacé qui a déposé ce crâne ? Où était-il conservé avant ? Il manque à minima un tableau, celui de la conservation du corps des miles, mais il manque peut-être aussi la scène de crime. Donc on a un puzzle, il manque des pièces et je pense que les enquêteurs ne refermeront pas le dossier tant qu’ils auront pas tous les morceaux. Donc ça peut durer un moment.
Vous disiez la famille n’arrive pas à faire son deuil. il y a 2 ans, à cette heure-ci, c’était encore une famille heureuse, épanouie avec les les enfants qui étaient donc chez leur grand-père. À l’issue de la garde à vue des grands-parents d’Émile et de deux de leurs enfants, on avait vu le clan réuni à nouveau dans la maison des des grands-parents.
Ils en sont où aujourd’hui familialement les uns les autres ? C’est une famille qui est unie, qui reste unie, qui reste unie. Il y a des liens d’amour très importants. Euh l’amour est présent, la foi est également présente et je sais que c’est une famille qui a qui a une foi euh qui qui rythme vraiment sa vie, qui organise sa vie.
Ils sont chrétiens, pratiquants, très impliqués dans l’église de France. He oui. Et ils sont soudés les uns les autres avec bien évidemment des moments où il y a peut-être eu des turbulences et on peut le comprendre qui peut résister à la mort d’un aussi jeune enfant. Il y a eu cette pardon mais cette question aussi du curé euh le le curé de famille qui est celui qui avait baptisé Émile, qui avait marié ses parents, qui étaient très proche des grands-parents, du grand-père que vous représentez. Euh il s’est donné la mort
quelques temps avant la la garde à vue de votre de votre client et l’on a découvert à ce moment-là qu’il avait été euh euh très violemment, en tout cas, il le vivait comme ça, rejeté par la famille d’Ém000 et en particulier par votre client, le grand-père. Est-ce que sur cette question-là, vous avez des choses à nous dire ? Alors, j’ai les mêmes choses à vous dire que monsieur le procureur de la République qui n’a jamais relié la mort de ce prêtre à la disparition et à la mort d’Émil. Euh pour moi, ce sont euh
deux événements totalement différents. Alors, c’est vrai que la concordance du temps a fait qu’on les a relié, mais euh je ne connais pas euh la vie de ce prêtre, je ne connais pas les conditions dans lesquelles il est décédé. Euh et je ne sais pas euh ce qui a pu l’amener éventuellement à se suicider. Maître, vous étiez au côté de votre client lors de cette garde à vue.
Il a passé 48 he en garde à vue, donc en mars dernier. Interrogé, je cite, pour homicide volontaire et recell de cadavre. C’était les motifs officiels de l’enquête. Donc à ce moment-là, euh qu’est-ce qu’il a répondu aux enquêteurs ? Quel a été le la nature de cet interrogatoire ? C’est la première fois que vous nous le racontez ce matin.
Alors, je vais vous le raconter mais de façon très légère puisque vous le savez hein, je suis soumis au secret de l’instruction. La garde à vue de mon client a duré 47 he répondu à toutes les questions. C’est-à-dire il n’y a pas eu une seule question où il a pu exercer son droit au silence. Il a été parce qu’il ne l’a pas souhaité.
Parce qu’il ne l’a pas souhaité. il voulait il voulait s’exprimer, il voulait pouvoir euh donner tous les éléments euh qu’il avait lui en sa connaissance, il voulait pouvoir réagir au résultat d’expertise d’enquête que dont on lui a fait part ce jour-là et euh c’est quelqu’un qui a participé vraiment à l’œuvre de justice euh sans euh aucune hésitation de sa part.
en même temps que votre client, il y a sa son épouse qui est gardée dans une gardé à vue dans une autre salle de garde à vue et il y a également les enfants. Combien d’enfants ont été entendus ce jour-là et sur quel euh quel était le questionnement pour les enfants ? C’est important de de comprendre ce qui s’est passé à ce moment-là.
En fait, c’est c’est assez unique. C’est une multiple garde à vue simultanée. C’est unique. D’autant plus que nous avions le statut et nous l’avons toujours de partie civile dans ce dossier. Euh les parents euh Philippéanes sont placés en garde à vue, ainsi que leurs deux enfants qui étaient majeurs le jour de la disparition d’Émiles.
H et en même temps tous les autres enfants mineurs sont entendus dans les locaux du tribunal judiciaire d’Exenprovence dans le cadre d’une audition libre. Et quelles sont les questions aux enfants ? Vraisemblablement euh j’ai pu rencontrer les enfants hein euh de Philippe et Dann ils sont très petits.
Euh ça va entre 6 et 12 ans. Euh c’est une journée qui les a énormément marquée parce que on leur a fait parler d’Émile mais on leur a également posé beaucoup de questions sur leurs parents, sur le mode d’éducation, sur la façon dont ils vivaient à la maison, sur le comportement du grand-père sur le du grand-père et de la grand-mère hein, pas uniquement le comportement de leurs parents à leur égard.
Donc euh ce sont des questions qui ont été très intrusives pour des jeunes enfants qui aujourd’hui et et c’est peut-être aussi pour ça que j’accepte de venir sur votre plateau qui aujourd’hui sont tous suivis euh par un psychologue du CMP d’Exen Provence parce qu’ils ont besoin d’une aide psychologique.

Euh ils étaient bien évidemment euh fragilisés, atteints hein par la disparition puis la mort de leur petit neveux. On dit petit neveux mais ils avaient quasiment le même âge. Émile pour eux c’était un petit frère. Et cette journée de garde à vue quand on voit ses parents partir à 6h du matin avec le grand frère et la grande sœur et qu’après on est amené au tribunal, c’est dur à vivre.
Maître, lorsque vous dites il y a eu 47 heures de garde à vue, mon client a répondu à toutes les questions. Est-ce que vous avez eu parfois l’impression que vous avez dit il était déjà coupable avant d’être en garde à vue ? Oui. Euh que l’on cherchait vraiment à le faire tomber ? Oui, on cherchait, on peut le dire, c’était des gardes à vu qui étaient euh somme toutes assez violentes où euh elles avaient aussi, je crois hein, mais je suis pas enquêteur, mais elles avaient le but peut-être de provoquer des aveux.
Hm. Elles elles étaient à charge. Oui, c’était plus à charge qu’à décharge. Bah ou euh coupable aux yeux de l’opinion publique sans doute aujourd’hui, c’est ce que vous nous racontiez et le résultat de cette garde à vue, c’est que votre client a fait l’objet de de menace. vous, il a lui-même reçu des courriers à son domicile.
Vous-même avez reçu des courriers de menace à votre cabinet dans le sud de la France. Est-ce que vous pouvez nous nous expliquer le contenu de ces courriers ? Et bien c’est ces courriers que vous recevez euh c’est de dire que vous méritez pas de vivre, vous méritez pas d’être libre, que l’avocat qui vous défend doit avoir le même sort que vous.
Donc évidemment, nous avons envoyé tous ces courriers aux gendarmes de la cellule Émile qui vont les étudier, essayer peut-être de retrouver leurs auteurs. Mais vous avez raison de dire que il était présumé coupable, il est devenu coupable au moment de la garde à vue et aujourd’hui c’est quelqu’un qui vit avec ça, qui exerce, vous l’avez dit hein, la profession de kinésie ostéopathe, donc qui a une patientelle et qui doit affronter aussi le regard de ses patients.
Certains sont bienveillants, d’autres le sont moins. Mais il faut a changé outre le fait qu’il ait perdu son petitfils. Je veux dire, leur vie a changé. C’est pas que sa vie, c’est la vie du tout de toute une famille. On est le 8 juillet. En temps normal, cette famille, elle serait auver aujourd’hui. Elle n’y est pas aujourd’hui et elle n’y est pas.
Ma Et pourquoi ? Pourquoi elle y est pas ? parce que je crois que tant qu’ils n’auront pas la réponse de ce qui est arrivé à Émile, de ce qui s’est passé le 8 juillet 2023 au Verner, c’est difficile pour eux de retourner là-haut. Maître, vous vous venez d’évoquer, je vous cite, une garde des gardes à vue violentes.
Qu’est-ce que vous voulez dire par là ? Alors déjà, une garde à vue, par définition, c’est toujours violent. On vous met à l’écart de la société, vous êtes enfermé, vous avez que très peu de droit pendant 48 he elles ont été doublement violente. Pourquoi ? Parce que lorsque Anne et Philippe sont placés en garde à vue, ils savent que leurs deux enfants jeunes majeurs sont également en garde à vue au sein d’autres gendarmeries.
Ces deux enfants ont 18 et 20 ans. Anne et Philippe, ce sont les grands-parents, hein. Oui, ce sont les grands et leurs deux enfants de 18 et 20 ans sont eux-mêmes placés en garde à vue et vous avez encore sep enfants à la maison. Donc, vous vous dites qu’est-ce qu’il va se passer pendant 48 heures, qui va s’en occuper ? Comment on va les gérer ? Comment ils vont supporter ce départ de la famille entourée de gendarme ? Donc, il y a cette violence là.
Donc c’est une violence psychologique. Elle est psychologique. La deuxième violence qui existe, c’est que les gardés à vue vont apprendre au cours de leur garde à vue par les questions qui leur sont posées ce qui a pu arriver à Émile. On apprend par exemple l’existence d’un traumatisme facial violent que vous ne connaissiez pas, qu’on ne connaissait pas.
Rappelez-vous le premier communiqué de presse de monsieur le procureur de la République, il disait bien qu’il n’y avait pas de fracture hanté mort sur le crâne, c’était des fractures postmortem. Donc là, on la prend pour la première fois. Donc bien évidemment contentre votre souci premier, c’est pas de vous défendre.
Votre souci premier, c’est de savoir ce qui est arrivé à votre petitfils. Donc forcément, c’est violent à ce moment-là. Est-ce que votre client s’attendait à être placé en garde à vue ? Cette garde à vue, elle est arrivée relativement tard à partir du moment de la disparition. Quelles sont les conditions de son interpellation ? On va rappeler euh que lui et son épouse ont été interpellés à leur domicile de la bouilladis.
Alors la garde à vue, eux ne s’y attendaient pas parce qu’ils ne connaissent pas le monde de la justice, parce que c’est un monde qui leur échappe totalement. Moi personnellement, je m’y étais attendu mais tout de suite après la mise en situation. Mais vous vous y attendiez bien avant. 6 mois avant. Avant vous avez raison.
Même pas 6 mois avant 12 mois avant. 12 mois avant puisque la mise à situation a lieu le 28 mars exactement et je pensais que dans la semaine qui allait suivre un placement en garde à vue pouvait intervenir et il n’est pas il n’est pas intervenu pardon parce qu’on découvre le crâne sur ce sentier de randonnée. Donc tout est bouleversé par cette découverte et justement tout à l’heure vous avez dit que les résultats des analyses étaient sans doute parvenus entre les mains des enquêteurs.
Mais vous en tant que parti civile vous n’avez pas accès à ces résultats. Vous pouvez les demander. Vous allez les demander. Oui, on va les demander. et vous connaissez parfaitement les les pratiques des magistrats instructeurs. Lorsqu’une expertise lorsqu’un rapport d’expertise rentre, ils ne sont pas obligés de le côer immédiatement au dossier.
Donc lorsqu’on sollicite la mise à jour du dossier, nous n’avons le dossier qu’avec les éléments qui sont côté. Parfois les expertises ne le sont pas tout de suite parce qu’on attend des contre-expertises, mais moi je je suis, j’allais dire depuis le début sur le même axe, j’attends beaucoup de ces expertises. Là, ce matin, officiellement, vous dites au magistrat, c’est le moment de nous donner les résultats pour qu’on soit au même niveau d’information que vous enquêteurs.
Alors, j’ai pas le pouvoir de demander cela au magistrat. Euh je pense que s’il attend encore euh quelques rapports d’expertise, il va nous communiquer le tout lorsque tout sera rentré. Je vous avoue que je suis en attente depuis presque 1 an euh du rapport d’expertise du professeur d’Outr Meepuis de Bordeaux qui est capital selon moi qui est capital.
Euh vous avez dit au début de cet entretien maître que vous contestiez l’existence en tout cas le fait qu’il y ait encore ouverte la piste intrafamiliale. Sur quoi vous vous basez pour dire ça ? Alors, je vais vous répondre par deux arguments et sans violer le secret de l’instruction. Tout à l’heure, vous avez fait état du crâne qui est retrouvé le 30 mars 2024 par cette randonneuse.
Monsieur le procureur de la République nous dit “Ce crâne a été déposé il y a peu de temps et la randonneuse nous dit il est au milieu du chemin, c’est presque millimétré.” Je sais et c’est facilement compréhensible que les enquêteurs ont étudié tous les déplacements de la famille Vedovini et bien évidemment ils ont dû pouvoir constater que aucun membre de la famille ne s’est rendu au Ver situation et entre la mise en situation et la découverte du crâne.
Le jour de la mise en situation, nous sommes tous arrivés à la même heure, nous sommes tous repartis à la même heure. Donc très honnêtement, ils n’ont pas pu eux interagir si on on se dit qu’ils étaient responsables de la mort des 1000. En aucun cas, il n’aurait pu intervenir pour redéposer le crâne. Ça c’est le premier argument.
Vous disiez que vousz Ça c’est le premier argument. Le deuxième argument qui repose plus sur ce que j’ai pu lire dans la presse puisque je vous parlais de ce rapport du professeur d’outreup que je n’ai pas. Euh j’ai quand même lu et entendu euh qu’on avait retrouvé euh deux ADN dégradés sur les vêtements des 1000.
Des ADN dégradé aujourd’hui avec les techniques que nous avons et surtout dans le laboratoire bordelé qui est à la pointe du progrès. On peut les reconstituer et je j’espère que euh on pourra peut-être trouver à qui appartiennent. Et c’est là-dessus que vous fondez encore l’espoir de savoir ce qui s’est passé. On les aura ces ADN.
Pauline bah la science est au service de l’enquête. l’affaire Grégorie 40 ans après, on y est encore. Moi, j’espère que le dénouement sera plus rapide pour vos clients. Mais ce qui est enfin moi ce que je trouve vraiment très intéressant, c’est que si vous écartez complètement la piste familiale et vous avez donné des arguments à l’instant, dites-moi vers quelle piste vous allez.
C’est plus ça qui m’intéresse moi aujourd’hui. Vers où il faut chercher les deux ADN, d’accord, mais est-ce que on est dans un hc clos villageois ? Est-ce que tout s’est passé vraiment de manière resserrée selon vous ? Vers où il faut regarder ? Alors, dans le dossier euh des 1000, on a tous une intime conviction.
Euh lorsqu’on s’est rendu sur place au Verner, on se dit euh et lorsqu’on a participé, comme j’ai pu le faire à la mise en situation, on on se dit que la réponse, elle est au Vernée, elle est au village. Elle est au village. Et et je pense que peut-être qu’on pourra rencontrer et connaître dans quelques temps un prélèvement d’ADN.
On l’a fait dans d’autres dossiers euh des affaires plus importantes où on peut peut-être les prélèvements, ils ont déjà été faits en amont au village sur les habitants à votre sens. Non, il n’y a pas eu de prélèvement d’AD. Il n’y a eu aucun prélèvement systématique systématique. C’est certain qu’il n’y en a pas eu.
Il y en a peut-être eu effectué de façon ponctuelle mais systématiquement il n’y en a pas eu. Boris, vos clients ont gardent espoir d’avoir un jour la vérité où ils craent qu’on s’en lise et que finalement on n jamais le fin mot de de qui a tué Émile ? Non, il il garde l’espoir effectivement d’avoir une solution, un par rapport aux moyens qui sont déployés parce qu’on a des moyens qui sont colossaux.
Euh par rapport au fait que ben les enquêteurs de la C000 continuent à travailler. Lui, tu as 10 enquêteurs encore. Euh, voilà, je je lisais en venant chez vous que ces derniers temps, il n’y en avait encore qui étaient sur place. J’ai bien compris pourquoi ils étaient sur place et vous l’avez compris vous aussi.
Alors, dites-nous qu’est-ce qu’il cherche aux téléspectateurs ? Le procureur de la République avait indiqué que le crâne et les vêtements avaient été déplacés et que euh il y avait deux types de biotop qui étit recensé. On est à la même époque de la disparition des biot, il faut rappeler. Alors oui, pardonnez-moi, le biotope c’est voilà, on on a dû retrouver des graines de pollen sur le crâne et sur les vêtements des 1000.
Les expertises ont permis d’en déterminer vraisemblablement deux types et aujourd’hui le fait de se rendre au vernis va permettre de déterminer quelles sont les pollenes du haut verné, du bas verné et et de voir ainsi où le corps a pu le crâne a pu être déposé à ce moment donc de la saison effectivement, c’est-à-dire 2 ans jour pour jour après avec les mêmes conditions climatiques avec la 2 ans après la la disparition des 1000.
Merci beaucoup maître d’avoir accepté de répondre à nos questions.
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