Jordan Bardella ‘Détruit’ Léa Salamé sur l’Immigration : Charia, Voile et les Solutions Choc du RN pour « Vivre à la Française »

Article: Jordan Bardella ‘Détruit’ Léa Salamé sur l’Immigration : Charia, Voile et les Solutions Choc du RN pour « Vivre à la Française »

Le débat entre Jordan Bardella et Léa Salamé sur l’immigration et l’islam a été l’un des plus tendus de l’actualité politique récente. Au cœur de l’échange, la question de l’appartenance à la communauté nationale et les solutions radicales proposées par le Rassemblement National (RN). Jordan Bardella a défendu une ligne de fermeté, refusant l’argument de la “victimisation” et s’appuyant sur des chiffres polémiques concernant la démographie et la place de la Charia.

1. Le “Grand Remplacement” est une “Réalité”

Interrogé sur le terme controversé de “Grand Remplacement,” Jordan Bardella a nuancé la position de son parti : il conteste la dimension “complotiste” du terme, affirmant qu’il n’y a pas dix personnes qui se sont réunies pour organiser le remplacement. Cependant, il insiste : “c’est une réalité”.

Le leader du RN s’appuie sur le sentiment de millions de Français qui “ne reconnaissent plus le pays dans lequel ils ont grandi” et qui ont le sentiment que “la France est en train de disparaître” dans leurs quartiers.

Ce sentiment, il le relie à des chiffres démographiques :

L’Île-de-France compte environ 42 % d’habitants qui sont soit immigrés, soit descendants directs d’immigrés.
Le taux d’accroissement de la population musulmane en France est de l’ordre de sept fois supérieur à la population non-musulmane.
Selon les projections du PRC, la part des musulmans en France pourrait atteindre 18 % de la population d’ici 2050.

Face à Léa Salamé qui insiste sur le fait que la majorité des habitants des banlieues sont des citoyens français, Bardella lui rétorque que les solutions du RN doivent s’appliquer à tous, sans s’arrêter au statut de la nationalité.

2. Le Chiffre Choc sur la Charia et le Refus du “Victimaire”

Le débat a culminé sur la question de la place des musulmans dans la société. Léa Salamé a demandé à Bardella s’il se mettait parfois à la place d’un musulman français qui est “le centre de tous les débats, de toutes les polémiques”.

Jordan Bardella a catégoriquement rejeté cette approche, refusant d’« enfermer les musulmans de France dans un communautarisme victimaire ». Il a alors brandi un chiffre issu d’un sondage Ifop pour Marianne :

61 % des jeunes musulmans âgés de 18 à 30 ans considèrent que les lois de la Charia sont supérieures aux lois de la République.

Pour Bardella, ce chiffre démontre que la menace vient de ceux qui ne respectent pas la culture française, et il refuse d’amalgamer ceux qui respectent la loi avec ceux qui sont rigoristes.

3. La Solution du RN : Référendum et “Vivre à la Française”

Bardella a déroulé le plan du RN pour l’immigration et l’assimilation, articulé autour de deux axes majeurs : la consultation des Français et l’application de la “préférence nationale.”

Axe 1 : La Fermeture des Flux et les Expulsions

Référendum : Le RN soumettra aux Français un référendum sur l’immigration pour décider si la France doit “continuer chaque année d’accueillir l’équivalent de la ville de Lyon”.
Clandestins : Le RN procédera à l’expulsion des clandestins, citant un rapport parlementaire estimant que la Seine-Saint-Denis compte jusqu’à 400 000 personnes en situation irrégulière. Il dénonce ceux qui “violent notre hospitalité” et “bénéficient d’une générosité supplémentaire”.

Axe 2 : Exiger l’Assimilation Culturelle

Fermeture des lieux de culte : Le RN s’engage à fermer les “570 mosquées radicales” du pays qui ne sont “pas fermées”.
Interdiction du Voile : Il souhaite interdire le port des signes religieux ostentatoires, et notamment le voile, dans l’espace public. Pour lui, le voile est devenu un “outil militant du fondamentalisme islamiste” qui remet en cause l’égalité entre les hommes et les femmes.
Culture : Il s’agit de demander aux personnes issues de l’immigration de “vivre à la française”, un effort qui implique de laisser “une petite partie de leur culture d’origine de départ pour se fondre dans la communauté nationale”. Il cite l’exemple des écoles coraniques privées qu’il voyait enfant.

En conclusion, Bardella a martelé que son approche vise à lutter contre la menace qui a “pris le pouvoir dans un certain nombre de quartiers,” une menace que même des Français d’origine algérienne ont fui dans les années 90. L’objectif est clair : la France doit choisir de définir ses propres intérêts et de rester “une terre non islamiste”.