🔥 ACCORDS DE 1968 : LE RN DÉFIE MACRON – L’ÉLYSÉE TÉTANISÉ FACE À L’ALGÉRIE ?

La France a vécu un moment qualifié d’historique dans l’enceinte du Palais Bourbon. Profitant de sa « niche parlementaire », le Rassemblement National (RN) a fait voter une résolution appelant à mettre fin à l’accord migratoire Franco-Algérien de 1968. La décision, adoptée à une voix près (185 voix pour, 184 contre), n’est certes pas contraignante, mais elle a provoqué un véritable « tremblement de terre » politique, embarrasse l’exécutif et met en lumière le dilemme profond d’Emmanuel Macron face à Alger.
Pour la première fois de son histoire, le RN est parvenu à imposer un texte au Parlement sur un sujet aussi sensible. Marine Le Pen a immédiatement revendiqué une victoire majeure, saluant une « journée qu’on peut qualifier d’historique » pour un texte jugé « extrêmement important pour notre pays. » L’adoption de cette résolution est un coup de semonce retentissant qui expose la fragilité de la majorité et interroge sur la fermeté de l’État français face aux exigences d’un partenaire diplomatique de plus en plus assertif.
Le Grand Paradoxe de 1968 : Un Régime Dérogatoire aux Conséquences Abyssales

Au cœur de la controverse se trouve l’accord de 1968, signé pour conclure symboliquement la guerre d’Algérie. Ces textes ont établi un régime migratoire d’exception pour les ressortissants algériens, un régime aujourd’hui dénoncé comme obsolète et injustifié par la droite et l’extrême-droite.
Les chiffres avancés par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) et par l’Algérie elle-même témoignent de l’ampleur de cet accord. Depuis 1968, 1,5 million d’entrées nettes et régulières auraient été enregistrées, aboutissant, selon l’aveu même du président algérien Abdelmadjid Tebboune en 2020, à la présence de six millions de ressortissants algériens en France aujourd’hui.
C’est un séisme politique. Un de ces votes qui, en l’espace de quelques minutes, redéfinit les lignes de fracture d’un paysage politique tout entier. À l’Assemblée Nationale, dans une ambiance électrique, le Rassemblement National (RN) vient d’accomplir ce que beaucoup jugeaient impossible : faire adopter, pour la première fois de son histoire, une proposition de résolution. Et pas sur n’importe quel sujet. Sur le totem absolu, le tabou incandescent des relations franco-algériennes : l’accord de 1968.
Le score est d’une brutalité saisissante : 185 voix pour, 184 voix contre. Une seule petite voix. Une voix qui symbolise à elle seule toute l’ambiguïté, toute la division et toute la fébrilité de la classe politique française sur un sujet qui hante le pays depuis des décennies. Pour Marine Le Pen, c’est une victoire tactique magistrale. Pour Emmanuel Macron, c’est le début d’un cauchemar politique et diplomatique. Car au-delà du vote, c’est le spectacle d’un gouvernement en plein chaos, se contredisant publiquement, qui s’est offert aux yeux de tous.
L’accord de 1968, bien plus qu’un simple traité
Pour comprendre l’onde de choc, il faut saisir ce que représente cet accord de 1968. Signé quelques années seulement après l’indépendance de l’Algérie, ce traité bilatéral unique régit les conditions de circulation, de séjour et d’emploi des ressortissants algériens en France. Il leur accorde un statut dérogatoire, plus favorable que le droit commun applicable aux autres nationalités.
Pendant des décennies, cet accord a été le symbole d’une relation “spéciale”, héritage d’une histoire commune douloureuse, mais aussi une soupape de gestion des flux migratoires. Pour la droite et l’extrême droite, il est devenu la mère de toutes les batailles, le symbole d’une “préférence étrangère” et d’une immigration jugée “subie”. Pour ses défenseurs, y toucher reviendrait à ouvrir une boîte de Pandore diplomatique aux conséquences incalculables avec Alger.
Le RN, en portant ce débat dans l’hémicycle, savait pertinemment qu’il touchait un nerf à vif. L’objectif n’était pas tant la résolution elle-même – qui n’est pas contraignante pour le gouvernement – que d’exposer publiquement les divisions de la majorité présidentielle. Et le piège a fonctionné à la perfection.
La cacophonie au sommet de l’État
Le véritable drame pour l’exécutif ne s’est pas joué lors du vote, mais dans les heures qui ont suivi. La France a assisté, stupéfaite, à un spectacle de désunion totale au sommet de l’État.
D’un côté, les “pragmatiques”, les gardiens de la stabilité diplomatique. Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, et le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, se sont précipités pour éteindre l’incendie. Leur ligne est claire : pas question de toucher à l’accord. Ils ont défendu la nécessité de maintenir une relation “stable et pragmatique” avec l’Algérie, arguant que cet accord, bien qu’ancien, reste un outil de gestion indispensable, notamment sur les questions de sécurité et d’immigration. En clair, le dénoncer créerait plus de problèmes qu’il n’en résoudrait.
Mais c’était sans compter sur le Premier ministre, Sébastien Lecornu. Prenant tout le monde de court, y compris ses propres ministres, il a adopté une position radicalement opposée. Oui, il souhaite une “renégociation” de l’accord, a-t-il lâché, précisant que ce traité “appartient à une autre époque”.
La fracture est béante. Le Premier ministre désavoue publiquement son ministre de l’Intérieur et son chef de la diplomatie sur le sujet le plus sensible du moment. Cette cacophonie illustre une lutte de pouvoir interne et une panique stratégique. Elle témoigne aussi d’une réalité que l’Élysée tente de masquer : la majorité elle-même est profondément divisée. Un rapport récent, rédigé par des députés macronistes, n’a-t-il pas lui-même alimenté le débat en chiffrant le “coût” de cet accord à 2 milliards d’euros par an ? Le vote à 185 voix, bien au-delà des seuls bancs du RN, montre que l’idée d’une révision séduit jusque dans les rangs de la majorité (des Républicains et d’Horizon s’étant joints au vote).
Emmanuel Macron, le président pris au piège
Au centre de cette tempête, Emmanuel Macron. Lui qui, en tant que Président, est le garant des traités internationaux, se retrouve dans une position intenable. Le “double jeu” qu’il tente de mener entre ouverture mémorielle et fermeté migratoire vient de lui exploser au visage.
Il est désormais piégé, tétanisé face à un dilemme sans bonne solution.
S’il suit son Premier ministre et ouvre la voie à une renégociation, il déclenche une crise diplomatique ouverte et immédiate avec Alger. Or, les relations sont déjà exécrables. L’Algérie n’est pas un partenaire docile, et elle l’a prouvé maintes fois. Le dossier de l’ouverture des succursales de la Banque Extérieure d’Algérie (BEA) en France, par exemple, traîne depuis des mois malgré un agrément obtenu en janvier. Est-ce un simple retard administratif ou un levier de pression politique ?
Plus parlant encore : le refus catégorique et répété d’Alger de rouvrir le gazoduc Maghreb-Europe (GME) pour approvisionner l’Espagne. Malgré les supplications européennes, l’Algérie a fermé le robinet pour punir le Maroc et a clairement fait savoir que ce dossier était “clos”. C’est la preuve qu’Alger n’hésite pas à utiliser l’arme économique et énergétique pour des motifs politiques. Tenter de renégocier l’accord de 1968 sous la pression du RN serait perçu à Alger comme une provocation ultime, et la réponse serait, sans aucun doute, cinglante.
Mais si Emmanuel Macron choisit l’autre option, celle de l’immobilisme, il ne fait rien. Il suit ses ministres Nuñez et Barrot, enterre la résolution et ignore la déclaration de son propre Premier ministre. Le coût politique interne serait alors désastreux. Il apparaîtrait comme un président faible, incapable de tenir son gouvernement, cédant à la “pression” algérienne et ignorant le “message” envoyé par l’Assemblée. Le RN n’en demanderait pas tant pour crier à la “trahison” et à la “soumission”.

Un séisme aux répliques durables
Le coup de force du Rassemblement National a fait bien plus que remporter un vote symbolique. Il a réussi à nationaliser un débat explosif, à le placer au cœur de l’agenda et à forcer le Président à se positionner.
Cette résolution, bien que non contraignante, a agi comme un révélateur. Elle a révélé le chaos au sein d’un exécutif qui navigue à vue sur les questions régaliennes. Elle a révélé la fébrilité d’un président qui, en tentant de ménager la chèvre et le chou, se retrouve paralysé.
L’accord de 1968 est devenu l’otage d’une bataille de politique intérieure française. Quelle que soit la décision d’Emmanuel Macron, il en sortira affaibli. Soit il se brouille définitivement avec un partenaire stratégique incontournable en Méditerranée, soit il s’expose à une crise d’autorité majeure dans son propre camp. Le piège s’est refermé. Et les relations franco-algériennes, déjà si complexes, s’apprêtent à entrer dans une nouvelle zone de turbulence.
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