Face à l’« Archéologie » du RN, l’Argument Dévastateur de Jordan Bardella Qui Renvoie la Gauche à Mitterrand et la Francisque de Pétain.

Le débat politique français, souvent électrique, a connu un moment de bascule inattendu et spectaculaire sur le plateau de Touche Pas à Mon Poste. L’invité, Jordan Bardella, président du Rassemblement National, n’est pas un homme politique habitué à esquiver la confrontation. Mais ce soir-là, face à une attaque frontale et émotionnellement chargée de la chroniqueuse Valérie Benaïm, Bardella a fait plus que se défendre : il a livré une leçon de rhétorique en dégainant un argument unique, historique et d’une efficacité foudroyante, qui a instantanément neutralisé ses accusateurs.
Ce clash, qui a depuis fait le tour des réseaux sociaux sous l’étiquette de « coup de maître », révèle la nouvelle stratégie du Rassemblement National face aux sempiternelles accusations liées à son passé. L’échange n’était pas seulement une joute verbale, mais une confrontation idéologique sur la façon dont la France doit aborder son histoire politique complexe : une histoire sélective, ou une histoire assumée dans sa globalité ?
L’Assaut Frontal : Le Poids des « Dossiers Sombres »
La tension était palpable dès l’entame de l’entretien. Valérie Benaïm, se sentant investie de la mission de porte-parole de la mémoire collective, a immédiatement planté le décor : celui d’un parti, le RN, qui porte encore les cicatrices indélébiles de son fondateur, Jean-Marie Le Pen.
Avec une conviction sans faille, elle a rappelé les « dossiers sombres » du passé. Si elle concède que le parti n’est plus celui de Jean-Marie Le Pen, mais de Marine Le Pen, elle refuse l’amnésie. Le spectre du « détail de l’histoire » et des propos sur les chambres à gaz a été brandi comme un mur infranchissable. Mais son accusation ne s’est pas arrêtée à un passé lointain. Elle a cherché à prouver la continuité idéologique en évoquant la présence, dans les rangs actuels du parti, d’un député dont la librairie serait connue pour diffuser des ouvrages négationnistes, une allégation que Jordan Bardella a vivement réfutée.
Cet angle d’attaque est le plus classique, mais aussi le plus difficile à parer pour le Rassemblement National : comment se défaire d’un héritage qui est à la fois l’ADN et le fardeau du mouvement ? L’objectif était clair : forcer le jeune leader à se justifier sur des propos et des faits qui précèdent son engagement et sa naissance politique.
La Double Défense : Nouvelle Génération et la Marche Républicaine
Bardella, loin de paniquer, a joué la montre, adoptant d’abord une posture de calme et de maîtrise. Son premier point de défense a été de se concentrer sur l’actualité et la dimension républicaine de son engagement. L’échange a eu lieu dans le contexte d’une marche citoyenne contre l’antisémitisme, à laquelle le RN a choisi de participer, une décision qui a suscité la polémique et le rejet d’une partie de la classe politique.
Le président du RN a transformé sa participation en un acte de légitimité et d’unité nationale. Il a rappelé que la présidente de l’Assemblée Nationale et le président du Sénat avaient appelé à cette mobilisation. Le message était simple : le RN a répondu à l’appel de l’unité républicaine pour soutenir les Français de confession juive, en leur disant « Vous n’êtes pas seuls ». Il a même réussi à glisser une critique bien sentie à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon, qui, par son absence, a selon Bardella, choisi de ne pas se joindre à ce mouvement, allant jusqu’à dénoncer ceux qui manifestaient comme soutenant les « crimes de guerre d’Israël ».
Cette première phase lui a permis de détourner l’attention du passé pour la fixer sur une actualité où le RN se positionne, non plus comme un paria, mais comme une force politique responsable. Il a ensuite martelé le message de la « rupture » : il a rejoint le parti en 2012 sous Marine Le Pen et non Jean-Marie Le Pen, reconnaissant qu’il n’aurait « probablement pas » fait ce choix avant. Surtout, il a brandi le chiffre de 42 % des voix à la dernière élection présidentielle, pour marteler que les millions de votants du Rassemblement National « ne sont pas des fachaots, qui ne sont pas des gens d’extrême droite ». Le message est passé : le passé est révolu, le parti a changé de nature, et la preuve en est son électorat massif.
L’« Archéologie » Politique : Le Temps de la Contre-Attaque
Mais le véritable tournant est survenu lorsque Bardella a qualifié les accusations portées contre lui d’« archéologie ». Ce mot, choisi avec une précision chirurgicale, a eu l’effet d’une décharge électrique. L’archéologie renvoie à ce qui est ancien, désuet, sans pertinence immédiate, un domaine réservé aux historiens et non à l’urgence de l’actualité.
Avec cette désignation, il a ramené les accusations à leur absurdité, les opposant à la terreur bien réelle qui frappe les Français de confession juive : « on nous parle de Jean-Marie Le Pen qui a 95 ans, qui est retiré de la vie politique pour des propos dont certains pour le point de détail pour lequel il a été condamné en justice ont 35 ans ». Et d’ajouter le contraste brutal : « Et on vient me demander à moi alors que il y a des Français de confession juive qui ont peur, il y a des pogroms qui ont eu lieu en Israël, de me justifier sur des propos de Jean-Marie Le Pen qui a 95 ans et qui s’est retiré de la vie politique ».
Cette manœuvre a permis de discréditer l’intention de l’attaque : accorder plus d’importance aux vieilles polémiques qu’à la menace actuelle. Le terrain était préparé. Il avait prouvé qu’il avait tourné la page. Il restait à prouver que le camp d’en face, lui, ne pouvait pas en dire autant.
Le Coup de Grâce : Mitterrand, Pétain et le Grand Récit
Le moment de bascule est arrivé avec une seule phrase. Ayant établi qu’il n’avait « aucune honte à dire qu’on a tourné la page de notre passé », Bardella a livré son argument dévastateur, l’arme de l’histoire retournée contre ses accusateurs : « mais à ce moment-là il faut le faire pour tout le monde il faut le faire pour tous les mouvements politiques ».
C’est là qu’il a asséné le coup de grâce. Il a convoqué l’histoire de la gauche, celle qui s’arroge souvent le droit d’être le juge moral de la République. « Vous savez les socialistes, ils ont porté en 80 à la présidence de la République monsieur Mitterand qui avait reçu des mains du maréchal Pétain la Francise ».
L’argument est d’une force inouïe. Il ne s’agit plus de comparer des propos polémiques à d’autres, mais de mettre en balance l’héritage politique du fondateur du Front National, avec celui d’une icône de la gauche française, François Mitterrand, qui a été distingué par la plus haute distinction du régime de Vichy, la Francisque – un régime qui a activement collaboré à la déportation des Juifs. Il a également rappelé qu’« une chambre socialiste avait accordé les pleins pouvoirs au maréchal Pétain ».
La riposte est totale. Elle force la chroniqueuse et, par extension, l’opinion publique, à reconnaître la complexité et les zones d’ombre de tous les grands partis. Le message final est sans appel : « Donc l’histoire, elle est complexe, on peut la faire pour tout le monde ». Si le RN doit être jugé sur Jean-Marie Le Pen, alors le Parti Socialiste doit l’être sur les liens de son président emblématique avec le régime de Vichy. La démonstration est faite : la sélectivité historique est une forme d’hypocrisie politique.
Leçons d’une Victoire Rhétorique

Cette séquence restera comme un cas d’école en matière de stratégie politique médiatique. Jordan Bardella a réussi à transformer un piège en tremplin pour son propre récit.
Premièrement, il a déplacé le champ de bataille : de la justification sur son passé (un combat perdu d’avance), il est passé à l’exigence d’égalité des standards moraux (un combat gagnable). L’attaque de Valérie Benaïm était ciblée sur le RN ; la contre-attaque de Bardella a ciblé l’ensemble du système et de la classe politique bien-pensante.
Deuxièmement, il a utilisé l’arme de l’Histoire avec une précision mortelle. L’épisode de Mitterrand et de la Francisque est un fait historique irréfutable, connu mais souvent relégué dans les notes de bas de page lorsque l’on aborde les figures de la gauche républicaine. En le ramenant sur le plateau, Bardella a neutralisé l’attaque par le principe de l’équivalence. Il ne cherchait pas à innocenter le passé du RN, mais à décharger le parti de son statut de « seul coupable » historique.
En adoptant cette posture, Jordan Bardella ne s’est pas seulement défendu. Il a solidifié l’image d’un leader sûr de lui, qui assume son évolution politique tout en refusant de se laisser enfermer dans la « posture de l’accusé » permanente. Dans un débat où les enjeux sont graves – l’antisémitisme actuel – il a rappelé qu’il est temps de débattre des solutions d’aujourd’hui, plutôt que de s’enliser dans une « archéologie » qui sert avant tout à des fins de clivage politique.
Ce faisant, il a rendu son parti plus difficile à attaquer sur son flanc historique, montrant qu’il est désormais prêt à riposter en soulevant les propres contradictions de ses adversaires. Le cirque politique a donc eu droit à son round du jour, mais c’est bien Jordan Bardella qui en est sorti, si ce n’est vainqueur absolu, du moins maître d’un moment de télévision qui fera date dans le grand récit de l’ascension du Rassemblement National.
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