Le titre est sans équivoque : « Macron : la manipulation et l’imposteur ». Ces mots, tirés d’une analyse au vitriol de l’économiste Sébastien Laye, résument parfaitement la séquence politique, économique et sociétale qui frappe la France en cette morne semaine de novembre 2025. Loin de l’image policée du “président jupitérien” ou du sauveur de la “start-up nation”, le spectacle offert à l’Assemblée Nationale, couplé aux scandales qui éclatent et à l’impuissance internationale, dessine le portrait d’un pouvoir aux abois, dont la seule compétence réside encore dans la manœuvre et l’illusion.

Le premier acte de cette tragédie politique se joue au Palais Bourbon, transformé en un véritable “souk” pour l’examen du budget 2026. Le mot d’ordre est “cacophonie”. Le Premier ministre, Sébastien Lecornu, maintenu au pouvoir par une alliance contre-nature avec les socialistes, tente de faire avancer son texte “comme un canard sans tête”. La majorité présidentielle, désormais relative, est contrainte à un marchandage politique permanent qui vide le budget de sa substance.
L’épisode le plus pathétique de cette séquence est sans doute le sort réservé à la fameuse “taxe Zucman”. Promesse majeure faite aux socialistes pour acheter leur soutien – au même titre que l’abrogation de la réforme des retraites, déjà reniée par le président lui-même – cette taxe de 2% sur les patrimoines de plus de 100 millions d’euros a été balayée. L’Assemblée, par 228 voix contre 172, a rejeté le dispositif, infligeant un camouflet monumental à ce qu’il reste du Parti Socialiste.
Boris Vallaud, chef de file des socialistes, frôle le ridicule lorsqu’il déplore l’absence de “compromis”, semblant découvrir, bien tard, que son parti a été “roulé”. L’analyse d’Éric Coquerel, député insoumis, est bien plus crue : les socialistes ne sont que des “idiots utiles du macronisme”. Leur seule véritable préoccupation, loin des enjeux budgétaires, est d’éviter une dissolution qui les renverrait au chômage. Ils avalent couleuvre après couleuvre, se satisfaisant de concessions que le gouvernement leur “donne” alors qu’il les a déjà perdues en commission.

Face à ce chaos, Sébastien Lecornu joue la carte de l’honnêteté forcée, mais qui sonne comme un aveu d’impuissance abyssal. En substance, il n’existe “aucun impôt constitutionnel” capable de rapporter les 10 ou 15 milliards d’euros nécessaires. C’est une déclaration fracassante qui pose une question simple : à quoi sert cet exercice parlementaire ? La réponse est évidente : à rien. Le calendrier est trop court, le Sénat détricotera la copie, et au final, le gouvernement s’arrogera le droit de gouverner par ordonnance via l’article 47. C’est un simulacre de démocratie, une manipulation institutionnelle pour masquer une faillite budgétaire.
Cette faillite n’est pas seulement française, elle est aussi européenne. Simultanément, à Bruxelles, les mêmes blocs centraux font semblant de s’opposer sur le budget septennal 2028-2034. La seule certitude, c’est que Bruxelles veut plus de pouvoir. La Commission et le Parlement débattent non pas du “quoi”, mais du “comment” réduire les pouvoirs “déjà rachitiques” des États-membres.
Après avoir profité du Covid pour instaurer un mécanisme de conditionnalité basé sur le concept flou et subjectif de “l’état de droit” – un outil conçu pour punir la Hongrie et la Pologne conservatrices, et immédiatement oublié lorsque l’euromondialiste Donald Tusk a repris le pouvoir à Varsovie – l’étau se resserre. Pour le prochain budget, il faudra non seulement respecter “l’état de droit”, mais aussi se conformer à des “jalons, cibles et réformes”.
Concrètement, cela signifie que des fonctionnaires de la Commission, non élus, pourront geler les fonds européens d’un pays s’ils estiment, par exemple, que sa réforme des retraites n’est pas la bonne. C’est un pouvoir “totalement inédit et extensif” qui s’apparente à un contrôle “soviétoïde”. Et le plus fou ? Les eurodéputés, notamment les quatre chefs des groupes euromondialistes, trouvent que cette approche n’est pas suffisante, car elle est encore trop “nationale”. Ils préfèrent une uniformisation transnationale, une dissolution complète des souverainetés dans la machine administrative bruxelloise. La France de Macron, silencieuse, est complice de cette soumission.
Cette manipulation politique et budgétaire s’ancre dans une imposture fondamentale, celle du Président lui-même. C’est le cœur de l’analyse de Sébastien Laye. Emmanuel Macron, l’homme qui “n’a cessé de mettre en avant l’entreprise”, n’a lui-même “pas d’expérience du réel de l’entreprise et de l’économie”. Son passage chez Rothschild n’était qu’un échange de carnets d’adresses entre la haute administration et la banque d’affaires, “l’antichambre de Bercy”. Il s’est vendu comme l’homme de la mondialisation, mais n’a jamais “vécu à l’étranger”. Il est le pur produit d’un capitalisme de connivence, et non d’un esprit entrepreneurial. Son échec économique et le chaos budgétaire actuel sont la conséquence directe de cette imposture originelle.
Pendant que les élites manipulent les budgets, le monde réel, lui, brûle. Au Proche-Orient, les “cesser-le-feu” ne sont que des mots sur du papier. À Gaza, le Hamas restitue les corps des otages morts pendant que le bilan palestinien dépasse les 60 000 morts. Au Liban, Israël multiplie les frappes ciblées contre le Hezbollah, tuant des membres de l’unité d’élite Radwan et occupant cinq points frontaliers, en violation de la trêve. Benjamin Netanyahu l’affirme sans détour : il exercera son “droit à l’autodéfense” et ne laissera pas le Liban devenir un “nouveau front”. Les États-Unis justifient ces frappes, et la France est absente, spectatrice d’une escalade qu’elle ne maîtrise pas.
L’impuissance sécuritaire touche aussi l’Europe. En Belgique, des drones non identifiés, que l’on soupçonne “russes”, survolent la base militaire de Kleine-Brogel, où sont entreposées des armes nucléaires américaines. La réponse ? Une enquête pour espionnage et des rodomontades du ministre belge de la Défense, menaçant de “raser Moscou”, provoquant un malaise chez les alliés.
Cette déliquescence se reflète enfin dans les faits divers qui révèlent une crise morale profonde. Le scandale Shein est symptomatique. Le géant chinois de la “fast fashion”, à quelques jours d’ouvrir une boutique polémique à Paris, est surpris en train de commercialiser une poupée “jouet sexuel” imitant de façon “extrêmement réaliste” une petite fille d’un an. L’horreur de l’objet se double d’un scandale politique : le conseiller de Shein censé superviser “les questions éthiques et de responsabilité sociale” n’est autre que Christophe Castaner, l’ancien ministre de l’Intérieur d’Emmanuel Macron. L’homme remplit sa nouvelle fonction “aussi efficacement que ses anciennes responsabilités à Beauvau”.
De l’enquête sur le “casse du Louvre” qui se poursuit, à l’incendie d’un monastère historique dans les Ardennes, en passant par la multiplication des attaques au couteau en Angleterre, l’époque semble marquée par une perte de repères.
Du chaos budgétaire à l’Assemblée, simple théâtre d’ombres, à la soumission technocratique à Bruxelles ; de l’imposture d’un président “sans expérience du réel” aux scandales éthiques impliquant ses anciens ministres ; de l’impuissance face aux guerres qui reprennent à l’impuissance face aux menaces qui pèsent sur le sol européen : le constat est celui d’un système à bout de souffle. La manipulation ne tient plus que par l’inertie, et l’imposteur règne sur un pays qui ne croit plus à ses propres illusions.
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