La communauté cycliste a été secouée ce week-end par une triste nouvelle en provenance de France. Vendredi, à Calais, Cindy Morvan, 39 ans, a été tuée par balle, rapportent les médias français. Selon ces informations, l’auteur des faits serait le partenaire de l’ex-mari de Morvan, qui se serait ensuite donnée la mort après la fusillade. Dimanche, les réactions de choc et de sympathie se sont fait entendre à travers le circuit de cyclo-cross.

Morvan était une ancienne coureuse sur piste qui avait remporté le titre national français. Après la fin de sa carrière professionnelle, elle était restée proche du sport en tant que “bénévole passionnée et dévouée”, elle avait obtenu son diplôme d’entraîneur et travaillé pour le développement du cyclisme féminin.
« Cindy était une personne dévouée et passionnée », a écrit la Fédération Française de Cyclisme dans un message samedi, adressant ses condoléances à la famille et aux proches et ajoutant : “NON à toutes les formes de violence.” La fédération a ajouté que sa “présence chaleureuse et son énergie vont énormément nous manquer”, avant de conclure : “Cindy, nous ne t’oublierons pas, et nous adressons une pensée particulière à tes deux enfants.”

L’auteur des faits a laissé une lettre
Les rapports indiquent que Morvan a été tuée dans sa ville natale de Calais. L’auteur des faits aurait laissé une lettre s’excusant “pour ses actes”. Compte tenu des informations supplémentaires concernant une “relation tendue” entre les deux femmes, nous choisissons de ne pas partager davantage de détails par respect pour les personnes concernées.

Dans le milieu du cyclo-cross, des coureurs ont pris le micro dimanche pour condamner la violence et rendre hommage à Morvan. Après avoir terminé deuxième au Rapencross, Marion Norbert-Riberolle a abordé la nouvelle en français lors de l’interview flash. “J’ai appris hier (samedi) la mort de Cindy Morvan. Elle a perdu la vie de façon horrible.”
“Cindy m’a beaucoup aidée quand je voulais commencer à courir en France”, a-t-elle ajouté. “Je pense énormément à elle maintenant. Elle a été tuée de manière atroce. Je veux profiter de ce moment pour dire non à la violence. Il y a beaucoup de violence partout, en Flandre et en Wallonie aussi, et c’est inacceptable.”