à 17 ans, la VÉRITÉ derrière sa disparition a horrifié la FRANCE : Le cas Marie-Jeanne Meyer

C’est une de ces journées de juin où l’été semble enfin s’installer. Le soleil brille sur Tournon-sur-Rhône, en Ardèche. L’air est doux, presque insouciant. Pour Marie-Jeanne Meyer, 17 ans, c’est l’après-midi parfait pour un jogging. Elle enfile ses baskets, salue sa famille et part courir sur le chemin du Mastrou, un sentier qu’elle connaît bien. Il est environ 16 heures, ce samedi 18 juin 2011. Marie-Jeanne ne rentrera jamais.
Ce qui commence comme l’inquiétude lancinante d’une famille ne voyant pas revenir sa fille va se transformer en un fait divers qui glacera le sang de la France entière. L’affaire Marie-Jeanne Meyer n’est pas seulement un crime ; c’est le récit d’une violence inouïe, d’une rencontre fatale et d’une jeunesse fauchée en plein vol.
L’angoisse des premières heures
Le soir tombe sur Tournon. Pas de Marie-Jeanne. Sa sœur, inquiète, donne l’alerte. Les premières recherches s’organisent. La famille, les amis, puis rapidement les gendarmes. On pense d’abord à une mauvaise chute, un malaise. Mais les heures s’écoulent, transformant l’inquiétude en angoisse pure. La région, d’ordinaire si paisible, retient son souffle.
Dès le lendemain, les moyens s’intensifient. Des battues citoyennes s’organisent, spontanément. Des centaines d’habitants de Tournon et des alentours se joignent aux forces de l’ordre, peignant la zone, criant son nom. L’hélicoptère de la gendarmerie balaie le ciel. Chaque minute qui passe amenuise l’espoir de la retrouver saine et sauve. On interroge les témoins, on cherche le moindre indice. L’atmosphère est lourde. Personne ne veut encore imaginer le pire, mais la peur s’est installée.
La découverte macabre qui fait basculer la France dans l’horreur
Le mardi 21 juin, trois jours après sa disparition, l’espoir est brutalement anéanti. Le corps de Marie-Jeanne est retrouvé. La découverte n’a rien d’accidentel. C’est une scène de crime.
Son corps repose dans une zone escarpée et difficile d’accès, près du lieu-dit “Les Rochers de la Vierge”, non loin du sentier où elle courait. Il a été dissimulé, sommairement enterré sous des pierres et des branchages. Mais le détail qui fait basculer l’affaire dans l’horreur absolue, c’est que le corps est partiellement calciné. Le meurtrier a tenté de mettre le feu à sa victime.
L’autopsie viendra confirmer la violence inouïe de l’agression. Marie-Jeanne n’a pas seulement été tuée. Elle a été massacrée. Le rapport médico-légal fait état de multiples fractures au crâne, causées par des coups d’une extrême violence, portés probablement avec une pierre. La jeune fille s’est débattue, mais n’avait aucune chance face à un tel déchaînement de fureur.
La France est sous le choc. Comment une telle brutalité a-t-elle pu frapper une adolescente partie faire du sport ? Qui est le monstre capable d’une telle barbarie ?
Sur la piste du “marginal”
L’enquête, désormais requalifiée en “assassinat”, s’accélère. Les enquêteurs de la section de recherches de Grenoble se concentrent sur les alentours du chemin du Mastrou. Des témoins signalent la présence, dans les jours précédant le drame, d’un jeune homme “marginal”, vivant dans les bois, au comportement parfois étrange.
Un nom émerge rapidement : Anthony Draoui. Âgé de 19 ans, il est connu des services de police pour des délits mineurs. Il vit d’errance et de petits larcins. Son campement de fortune a été repéré non loin de la scène de crime. Et surtout, depuis le samedi 18 juin, Anthony Draoui s’est volatilisé.
Le soupçon se transforme en certitude. Un mandat d’arrêt européen est lancé. La traque commence. La photo d’Anthony Draoui tourne en boucle dans les médias. Le visage de ce jeune homme au regard sombre devient celui du suspect numéro un dans l’une des affaires les plus sordides de l’année.
La fuite de Draoui ne dure pas. Un mois plus tard, le 20 juillet 2011, il est localisé et arrêté sans résistance à Lloret de Mar, en Espagne. Lors de son interpellation, il semble presque soulagé. Il ne tarde pas à passer aux aveux.
Les aveux glaçants : le récit d’une rencontre fatale

Ce qu’Anthony Draoui raconte aux enquêteurs dépasse l’entendement. C’est le scénario de l’absurde, de la violence gratuite et instantanée.
Ce samedi-là, il est sur le chemin, sous l’emprise de l’alcool et de médicaments. Il voit passer Marie-Jeanne. Il tente de la “drague”. Selon ses dires, il lui aurait demandé une cigarette ou aurait tenté d’engager la conversation. La jeune fille, probablement mal à l’aise, l’ignore ou l’éconduit.
C’est ce refus, cette indifférence, qui aurait tout déclenché.
Dans l’esprit confus et colérique de Draoui, ce simple rejet est insupportable. Une “pulsion”, dira-t-il. Il se saisit d’une pierre et la frappe. Une première fois. Puis encore, et encore. Une explosion de rage incontrôlable. Il la traîne ensuite à l’écart, dans ce lieu isolé, avant de tenter, de manière dérisoire et macabre, d’effacer les traces de son crime en y mettant le feu.
L’horreur de ses aveux réside dans la futilité du mobile. Marie-Jeanne n’est pas morte pour un vol, pour une agression sexuelle planifiée (même si la question sera posée, les expertises ne permettront pas de le confirmer formellement). Elle est morte parce qu’elle était au mauvais endroit, au mauvais moment, et qu’elle a dit “non” à la mauvaise personne.
Le procès et l’épilogue
Le procès d’Anthony Draoui s’ouvre en octobre 2014 devant la cour d’assises de l’Ardèche, à Privas. L’ambiance est électrique. La famille de Marie-Jeanne attend la justice, digne dans une douleur innommable. L’accusé, lui, apparaît amorphe, parfois confus, peinant à expliquer l’inexplicable.
Son avocat tente de plaider le “pétage de plombs”, l’acte d’un jeune homme détruit par une enfance chaotique, balloté de foyers en familles d’accueil, sans repères. Mais l’avocat général dépeint un individu dangereux, calculateur dans sa tentative de dissimulation, et d’une cruauté sans nom. La description de la scène de crime, la violence des coups, l’acharnement sur le corps d’une jeune fille de 17 ans, pèsent lourd.

Après des débats intenses, le verdict tombe. Anthony Draoui est reconnu coupable d’assassinat. Il est condamné à 30 ans de réclusion criminelle, assortis d’une peine de sûreté de 20 ans. C’est une peine lourde, à la hauteur de l’horreur du crime.
Mais l’histoire de l’affaire Marie-Jeanne Meyer ne s’arrête pas là. Elle connaît un épilogue aussi soudain que tragique. Le 24 avril 2016, Anthony Draoui est retrouvé mort dans sa cellule de la maison centrale d’Alençon-Condé-sur-Sarthe. Il s’est suicidé par pendaison.
Avec lui, il emporte les réponses définitives aux questions qui hantent encore la famille. A-t-il agi seul ? Y a-t-il eu une dimension sexuelle ? Le “pourquoi” exact de cette fureur restera à jamais en suspens.
Aujourd’hui, à Tournon-sur-Rhône, le chemin du Mastrou est toujours là. Mais l’insouciance s’en est allée. Le souvenir de Marie-Jeanne Meyer, cette jeune fille souriante partie courir un après-midi de juin, reste gravé dans la mémoire collective. Son nom est devenu le symbole de la jeunesse fauchée par une violence aveugle, et d’une communauté à jamais marquée par un crime qui a horrifié la France.
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