Le château de Dammarie-les-Lys, théâtre habituel de l’émotion et du rêve, a été le lieu d’une scène de haute tension cette semaine, illustrant la pression croissante qui pèse sur les épaules des élèves, mais aussi du corps professoral. Alors que la saison 13 de la Star Academy (que l’article situe lors de la deuxième semaine, fin octobre) se prépare pour un prime spectaculaire en présence d’artistes internationaux majeurs, un incident a marqué les esprits : Lucie Bernardoni, la répétitrice dévouée, a littéralement perdu patience face au manque de discipline et à l’agitation des académiciens.
La scène s’est déroulée le mardi 28 octobre, lors de la répétition de la collégiale sur le tube planétaire “Shape of You” d’Ed Sheeran, le parrain de cette promotion 2025-2026. L’enjeu était immense : non seulement chanter devant un public massif, mais surtout accompagner une icône de la musique mondiale. Pourtant, face à l’ampleur du défi, les élèves, au lieu de faire preuve de concentration, se sont montrés dissipés et agités. Confrontée à ce chaos ambiant, Lucie Bernardoni, connue pour son professionnalisme rigoureux mais aussi pour son soutien inconditionnel aux élèves, a vu ses nerfs lâcher. « C’est impossible… Je ne suis pas CPE, je n’ai pas la patience ! », a-t-elle lancé, visiblement excédée et à bout.
Cette explosion émotionnelle n’est pas un simple fait divers; elle est le symptôme direct de l’intensité de l’aventure, même en seulement sa deuxième semaine. L’agacement de Lucie Bernardoni, exprimé par son plaidoyer désespéré – « Écoutez-moi, je vous en supplie ! » – souligne une difficulté fondamentale dans la gestion d’un groupe d’artistes en herbe : le passage de l’euphorie de la nouveauté à l’exigence du travail quotidien. Les élèves, tiraillés entre le stress des évaluations, l’excitation des privilèges et la fatigue accumulée, peinent à maintenir la discipline nécessaire à un travail de répétition efficace. Pour Lucie, l’enjeu est la qualité artistique de l’émission, et l’attitude insouciante des élèves lui complique sérieusement la tâche. Son rôle, qui consiste à transformer des talents bruts en professionnels aptes à partager la scène avec des stars comme Charlotte Cardin (la marraine offrant des duos privilégiés) et Katseye (le girls band invité), devient impossible sans un minimum de concentration.

La tension est d’ailleurs accentuée par le système de récompense et de sanction mis en place par la production. Comme l’a rappelé Lucie Bernardoni, les candidats nominés (cette semaine, Noah, Ema et Lenny ont été désignés par le directeur Michael Goldman) sont exclus de la collégiale. Cette règle, bien que connue, est un facteur de stress supplémentaire pour les élèves en danger, les privant d’une exposition cruciale aux côtés d’Ed Sheeran. Le fait que les nommés doivent se contenter d’un entretien avec Michael Goldman pour comprendre leurs lacunes — « pour comprendre pourquoi ils occupaient les dernières places du classement » — ajoute une pression psychologique qui peut déstabiliser même les autres élèves.
De l’autre côté du spectre, certains élèves ont su s’illustrer positivement, offrant une lueur d’espoir au milieu du chaos. La performance remarquée de Sarah sur “Papaoutai” de Stromae, ayant laissé Charlotte Cardin “sans voix” et lui ayant permis d’être immunisée lors du prime précédent, montre qu’une partie de la promotion est capable de répondre aux exigences de l’Académie. Ces succès individuels contrastent d’autant plus avec l’indiscipline générale qui a exaspéré Lucie Bernardoni.
En conclusion, cet incident entre Lucie Bernardoni et les élèves de la Star Academy 2025 révèle une dynamique de groupe tendue. L’agacement de la répétitrice est le signal d’alarme qu’il est temps pour les élèves de réaliser que le château n’est pas qu’un lieu de rêve, mais une école de rigueur professionnelle. Le prime de ce samedi 1er novembre, avec ses duos prestigieux et son verdict d’élimination, ne servira pas seulement à déterminer le sort des trois nommés ; il sera aussi une réponse à la crise de discipline, prouvant si, oui ou non, les élèves ont finalement intégré les leçons de patience et de concentration que Lucie Bernardoni a si désespérément tenté de leur transmettre. L’ombre des critiques et des jugements de la professionnelle planera inévitablement sur leurs prestations.
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