Le 31 octobre 2025, sur la scène mythique du Palais des Festivals de Cannes, un nouveau chapitre éclatant s’est ouvert pour Helena Bailly. À seulement 23 ans, l’ancienne demi-finaliste de la Star Academy a réalisé un doublé historique aux Energy Music Awards. Sacrée Artiste féminine francophone de l’année et remportant le trophée de la Chanson de l’année pour son tube planétaire « Mauvais garçon », la chanteuse belge a prouvé que son passage par le télé-crochet n’était qu’un tremplin vers une carrière solidement établie. Cette consécration, deux ans après la onzième saison de l’émission en 2022, est le fruit d’un travail acharné et d’une authenticité sans faille, qui ont su transformer une promesse en une icône de la pop francophone.

Souvent réduite à l’époque à son statut de finaliste battue par Pierre Garnier, Helena Bailly était déjà, dans le cœur du public, une gagnante. Sa « voix cristalline », son « sourire désarmant » et son « énergie solaire » avaient marqué son passage au château de Dammarie-lès-Lys. Mais la notoriété télévisuelle n’est qu’un début, et la jeune artiste l’a parfaitement compris. Depuis sa sortie du château, Helena a travaillé « sans relâche ». Elle a enchaîné les sessions studio, les collaborations et les concerts, bâtissant un univers musical qui lui ressemble : moderne, sincère et baigné d’une pop lumineuse. Son premier album, intitulé Hell, s’est rapidement imposé comme un succès critique et commercial, porté par « Mauvais garçon », devenu un hymne pour toute une génération.

Sa réussite aux NRJ Music Awards, avec un doublé qualifié de rarissime, n’est donc pas le fruit du hasard. C’est la reconnaissance d’une maturité artistique étonnante pour son âge, capable de mêler la légèreté de la pop à la profondeur d’une écriture personnelle, abordant l’amour contrarié avec des paroles simples mais percutantes. En montant sur scène, visiblement émue, Helena a dédié ses récompenses à tous ceux qui ont cru en elle « depuis le château », refermant symboliquement le chapitre Star Academy pour ouvrir celui d’une carrière désormais lancée à pleine vitesse.

Toutefois, derrière les lumières de la Croisette et le faste des récompenses, une anecdote croustillante, bien que déformée par le buzz, continue d’illustrer la personnalité singulière d’Helena : la fameuse « affaire du Dyson. » Contrairement aux titres sensationnalistes qui ont pu circuler, évoquant un prétendu « vol de son aspirateur Dyson » ou une affaire de « tricherie », la réalité est bien plus légère et humoristique, et surtout bien plus révélatrice de la spontanéité de l’artiste.

L’histoire, qu’Helena elle-même a racontée sur les ondes de M Radio dans l’émission de Christophe Beaugrand, concerne en fait un lisseur. Elle a expliqué qu’à la fin de la saison, elle est repartie avec le lisseur qu’elle utilisait pendant les trois mois d’aventure, pensant que la production n’allait pas le « redonner à quelqu’un d’autre, ce serait un peu dégoûtant, » plaisantait-elle. La confusion et l’exagération médiatique ont transformé un simple accessoire de coiffure en un aspirateur de luxe, mais Helena a tenu à clarifier l’incident avec sa franchise habituelle. Elle a précisé qu’il ne s’agissait nullement d’un vol prémédité : « Sur le moment je ne savais pas si j’avais le droit. Après, je suis allée chez Endemol [la production] pour leur demander si j’avais le droit ou pas et finalement ils m’ont dit que c’était bon, » a-t-elle confié, amusée, lors de l’interview.

Cet épisode, au-delà de l’anecdote, est devenu une véritable légende du château, et la meilleure preuve de la célébrité grandissante d’Helena. Elle a en effet révélé que, suite à cette petite histoire, la production avait pris des mesures pour la saison suivante. La gagnante de la saison suivante, Héléna l’ayant raconté elle-même, aurait confié : « Moi j’ai essayé, mais ils avaient enlevé tous les Dyson la veille qu’on parte ! » Une confidence qui a provoqué les rires des internautes et alimenté avec humour cette « fameuse affaire du Dyson. » Cet échange illustre parfaitement la personnalité sans filtre et l’humour décalé qui ont conquis le public, loin des « discours formatés » et des « calculs médiatiques. » Cette franchise parfois risquée a contribué à forger l’image d’une artiste proche des gens, qui dit les choses « comme elles sont. »

Loin de se laisser submerger par la notoriété, Helena a su capitaliser sur son image et son talent. De la candidate timide des premiers primes à l’artiste rayonnante de 2025, son parcours est un exemple de persévérance et de fidélité à soi-même. Elle cultive une rare authenticité, sans scandale ni faux-semblant, préférant la sincérité à la stratégie, et la passion au calcul, ce qui est particulièrement rafraîchissant dans le monde du divertissement. Aujourd’hui, elle n’a plus besoin d’« emprunter quoi que ce soit », son succès se mesurant en disques d’or et en salles de concerts pleines, et non plus en accessoires de coiffure. Sa tournée, déjà bien entamée avec des dates affichant complet à Lille, Lyon et Nantes, culminera avec un Zénith de Paris qui est déjà complet. L’artiste, qui confiait regarder le Zénith à la télé quand elle était au château, voit un rêve devenir réalité.

En conclusion, la double victoire d’Helena Bailly aux Energy Music Awards est la consécration d’un talent qui a su transformer l’exposition médiatique en une carrière durable et crédible. L’« affaire du lisseur » – ou du Dyson – n’est qu’un clin d’œil amusant à ses débuts. Ce qui reste, c’est l’image d’une artiste acharnée, humble et terriblement sincère. Son succès francophone est la preuve que dans un paysage musical en quête d’humanité, l’authenticité reste la clé du cœur du public. Helena Bailly trace sa route avec sérénité, incarnant une nouvelle génération qui refuse de se conformer et dont l’histoire ne fait que commencer.