Kendji Girac, millionnaire adulé par la France entière, choisit malgré tout de vivre comme un gitan libre dans son village natal : révélations inédites sur sa maison, ses racines et sa liberté

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Kendji Girac : le gitan qui a conquis la France… sans jamais renier ses origines

Le destin de Kendji Girac ressemble à un conte moderne, écrit à la guitare et porté par une voix chaleureuse. Devenu en quelques années l’une des figures les plus populaires de la chanson française, l’artiste auréolé de succès et d’argent aurait pu s’installer dans un luxueux appartement parisien ou une villa de rêve sur la Côte d’Azur. Mais non. Kendji, fidèle à ses racines gitanes, a fait un choix radical : rester dans son village natal, Marsac-sur-l’Isle, près de Périgueux, dans une maison de 160 m² entourée d’un immense jardin.

Un symbole puissant d’attachement à la liberté, à la nature, mais surtout à cette culture tzigane qui l’a façonné. Derrière les paillettes des plateaux télé, il y a toujours ce garçon simple qui aime “vivre comme un gitan”.


Une maison à la mesure d’un enfant du voyage

La demeure de Kendji, installée dans ce coin tranquille de Dordogne, est à la fois spacieuse et modeste. 160 m² pour accueillir famille et amis, un vaste jardin où résonnent encore les guitares lors des fêtes improvisées, et surtout cette atmosphère conviviale propre aux Gitans.

“Ici, je me sens libre. C’est ma terre, celle de mon enfance, et je n’ai jamais voulu la quitter”, confie le chanteur à ses proches. Sa maison n’est pas seulement un lieu de vie, c’est un sanctuaire : une manière d’ancrer son succès dans la mémoire de ses origines.

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Le poids des racines

Kendji n’a jamais caché son identité : un gitan fier de ses valeurs, de ses traditions, mais aussi de son esprit nomade. “Je vis encore comme un gitan”, a-t-il déclaré à plusieurs reprises, même lorsque ses albums caracolaient en tête des ventes.

La caravane, les feux de camp, les fêtes de famille interminables… autant de souvenirs qui nourrissent encore aujourd’hui son inspiration. Ses chansons parlent d’amour, de liberté, de voyages – des thèmes universels, mais toujours teintés de son vécu.

“Mes origines, c’est mon carburant. Sans elles, je ne serais pas celui que je suis devenu”, affirme-t-il dans une interview.


Le paradoxe de la célébrité

Comment concilier la vie simple d’un gitan attaché à la nature et le statut de star adulée par des millions de fans ? C’est là le grand paradoxe Kendji.

Il vend des millions de disques, remplit des Zéniths, fréquente les plateaux télé et pourtant, il retourne toujours à Marsac-sur-l’Isle. Pas de soirées mondaines à outrance, pas de villas luxueuses à Dubaï : juste le besoin vital de retrouver la terre de son enfance.

Les habitants du village racontent souvent le voir marcher dans les rues, discuter simplement avec les passants, comme si la célébrité n’avait jamais altéré sa simplicité. “Kendji est resté Kendji”, glisse un voisin.


Un symbole pour toute une communauté

Ce choix de vie n’est pas anodin. Dans une société où la réussite est souvent mesurée par l’ostentation, Kendji incarne une autre voie : celle de la fidélité à ses origines. Pour la communauté gitane, il est devenu un véritable modèle.

En restant proche de ses racines, il prouve qu’on peut briller sans se renier. Une leçon pour une génération entière qui cherche parfois à s’éloigner de ses traditions pour correspondre aux standards modernes.


Un jardin comme un refuge

Le vaste jardin qui entoure la maison de Kendji n’est pas qu’un décor. Il est le théâtre de retrouvailles familiales, de rires d’enfants, de barbecues partagés. Un lieu où le temps semble suspendu.

“C’est là que je recharge mes batteries”, confie-t-il. Pas besoin de voyage au bout du monde : son bonheur est à portée de main, dans cette simplicité retrouvée.


La liberté comme fil conducteur

Au fond, tout dans la vie de Kendji tourne autour d’un mot : liberté. Liberté de chanter, de voyager, de rester fidèle à soi-même. Même sa carrière, il la conçoit comme une route à parcourir plutôt qu’un sommet à atteindre.

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“Le succès, c’est bien, mais si je perds ma liberté, je perds tout”, répète-t-il souvent. Ce credo explique sans doute pourquoi il a refusé les sirènes de la célébrité tape-à-l’œil pour revenir à ses racines.


Une histoire française

Kendji Girac est aujourd’hui bien plus qu’un chanteur populaire. Il est le symbole d’une France métissée, capable d’embrasser ses diversités. Son parcours raconte une histoire universelle : celle d’un enfant d’une communauté marginalisée qui, grâce à son talent, conquiert le cœur du pays tout en restant fidèle à ce qu’il est.

Dans un monde où la célébrité pousse souvent à l’excès, sa simplicité et son authenticité sont devenues sa plus belle richesse.


Et après ?

Que réserve l’avenir à Kendji Girac ? De nouveaux albums, des tournées, peut-être des collaborations internationales… Mais une chose est certaine : il restera toujours ce gitan attaché à son village. Sa maison de Marsac-sur-l’Isle est bien plus qu’un lieu de vie : c’est la preuve éclatante que la liberté ne se mesure pas en millions d’euros, mais en fidélité à soi-même.


Conclusion

Kendji Girac incarne un paradoxe fascinant : une star qui vit comme un homme simple, un millionnaire qui dort dans son village d’enfance, un artiste adulé qui se revendique encore “gitan libre”.

Son choix de rester à Marsac-sur-l’Isle, dans cette maison de 160 m² avec jardin, est un message fort : on peut conquérir le monde sans jamais tourner le dos à ses racines.

Dans une époque où l’image prend souvent le pas sur l’authenticité, Kendji nous rappelle qu’il existe encore des artistes fidèles à eux-mêmes. Et c’est peut-être là, au-delà des ventes d’albums, sa véritable victoire.