Elle me manque terriblement… Avant de faire face à des millions de téléspectateurs pour son premier 20h, Léa Salamé confesse qu’elle pensera à une figure disparue, protectrice, qui continue d’inspirer chacun de ses pas
Une première historique sous haute tension
Le 1er septembre prochain, la France retiendra son souffle. Sur le plateau mythique du 20 heures de France 2, une nouvelle voix s’élèvera, celle de Léa Salamé, 45 ans, connue pour son franc-parler, ses interviews incisives et sa capacité à mettre les puissants face à leurs contradictions. Pour la première fois, elle succède à Anne-Sophie Lapix, quittant le confort des débats et des talk-shows pour endosser le rôle le plus scruté du paysage audiovisuel français : présenter le JT de 20h, le rendez-vous quotidien de plusieurs millions de téléspectateurs.
Mais derrière ce tournant professionnel historique, la journaliste cache une émotion profonde. Quelques jours avant cette prise de fonction, elle a confié à Paris Match qu’une personne bien précise l’accompagnerait en pensée, à quelques secondes du direct.
« À 19h58, je penserai à elle »
Qui donc viendra hanter ce moment décisif ? Pas un mentor médiatique, ni une figure politique qu’elle a longuement interrogée. Non. Léa Salamé pensera à sa grand-mère paternelle, disparue depuis des années.
« Si je dois penser à quelqu’un à 19h58, je pense que je penserai à ma grand-mère. Elle est morte mais je penserai à la mère de mon père, qui est dans mon cœur », a-t-elle révélé avec une sincérité bouleversante.
Cette confidence, loin du vernis des projecteurs, rappelle que derrière chaque journaliste redoutée par les politiques se cache une femme profondément marquée par son histoire familiale. Née à Beyrouth, Léa Salamé a toujours considéré sa grand-mère libanaise comme son ange gardien. « Je pense qu’elle est la figure qui me protège depuis des années et des années. Je l’adorais, elle m’aimait beaucoup. Et elle me manque », a-t-elle poursuivi.
Une présence invisible dans ses plus grands moments
Ce n’est pas la première fois que l’ombre bienveillante de sa grand-mère accompagne la journaliste. Déjà en 2022, lorsqu’elle avait présenté le débat de l’entre-deux tours de l’élection présidentielle, l’un des événements télévisés les plus suivis en France, elle avait confié avoir pensé à elle.
« Avant le générique, j’ai pensé à ma grand-mère, qui est décédée. Elle n’aurait jamais pu imaginer que j’animerais un jour le débat de l’entre-deux-tours », avait-elle avoué au Figaro.
Ainsi, chaque étape charnière de sa carrière semble liée à cette figure protectrice, comme si la journaliste puisait une force intime dans ce souvenir.
Un destin tracé… malgré elle
Ce qui rend l’histoire encore plus saisissante, c’est que Léa Salamé n’a jamais rêvé de présenter le JT de 20h. Alors que pour nombre de journalistes, ce poste incarne le « Graal » absolu, elle, ne s’était jamais projetée dans cette voie.
« Quand j’étais jeune journaliste, j’avais deux modèles : Thierry Ardisson, avec la case du samedi soir, ce mélange des genres, et Anne Sinclair, pour ses grandes interviews politiques du dimanche soir. Mais le 20 heures ? Jamais ! » explique-t-elle.
Et pourtant, son destin semblait écrit. Un animateur emblématique, Laurent Ruquier, lui répétait inlassablement : « Toi, tu finiras au 20 heures. » À chaque fois, Léa s’empressait de nier : « Mais regarde-moi bien, jamais de la vie ! » Et pourtant, l’inévitable est arrivé.
Entre fierté et vertige
À quelques jours de sa grande première, l’émotion est palpable. Consciente de la lourde responsabilité qui l’attend, Léa Salamé mesure l’héritage qu’elle reprend. Le 20h de France 2 n’est pas un simple journal : c’est une institution, une vitrine nationale, où se joue une partie de l’opinion publique.
La compagne de l’eurodéputé Raphaël Glucksmann, mère d’un petit garçon de 8 ans, sait qu’elle sera attendue au tournant. Sa capacité à conjuguer rigueur journalistique, proximité avec les téléspectateurs et gravité face à l’actualité sera scrutée seconde par seconde.
Un défi intime et professionnel
Mais ce qui distingue Léa Salamé des autres, c’est cette capacité à assumer ses fragilités tout en restant droite face aux caméras. Là où d’autres auraient masqué leurs émotions, elle a choisi de confier ce manque viscéral pour sa grand-mère, comme pour rappeler qu’elle reste avant tout une femme, avant d’être une « star » du journalisme.
Dans une époque où la transparence est devenue une arme de séduction médiatique, ce geste est à la fois audacieux et terriblement humain.
L’attente des téléspectateurs
Les Français découvriront bientôt cette nouvelle incarnation du 20 heures. Léa Salamé apportera-t-elle son ton incisif, parfois dérangeant, au cœur du journal télévisé ? Ou choisira-t-elle une sobriété plus traditionnelle, à l’image de ses prédécesseurs ?
Une chose est sûre : l’annonce de son arrivée a déjà créé une attente exceptionnelle. Les réseaux sociaux bruissent de commentaires, oscillant entre scepticisme, excitation et curiosité.
Héritage et transmission
Dans cette trajectoire, un symbole puissant se dessine : celui d’une petite-fille d’immigrés libanais devenue l’une des voix les plus influentes de la télévision française. Derrière ce parcours, il y a l’histoire d’une transmission invisible, celle d’une grand-mère disparue, mais toujours présente.
Et peut-être est-ce là la véritable clé de ce destin : faire du 20 heures non pas une fin en soi, mais un nouvel espace où le passé intime dialogue avec le présent médiatique.
Conclusion : un rendez-vous déjà historique
À quelques jours de sa prise de fonction, Léa Salamé se tient au bord d’un précipice à la fois terrifiant et exaltant. Sa voix résonnera désormais chaque soir dans des millions de foyers. Et pourtant, dans ce moment de gloire, c’est une absence qui pèsera le plus lourd.
« Elle me manque terriblement… » Ces mots résument à la perfection le mélange de douleur, de tendresse et de force qui habite la journaliste. Une confidence qui transforme un simple changement de présentateur en un événement profondément humain.
Le 1er septembre, au moment précis où la caméra s’allumera, une grand-mère libanaise, quelque part, continuera d’inspirer l’histoire du journal télévisé français.
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