💖 « Elle refuse de vivre dans son ombre » : la fille d’Eddy Mitchell, Maryline, brise le silence et révèle comment elle a construit sa carrière loin du nom paternel

« Elle refuse de vivre dans son ombre » : la fille d’Eddy Mitchell, Maryline, brise le silence et révèle comment elle a construit sa carrière loin du nom paternel

Paris – 12 août 2025.
Dans le paysage musical français saturé de stars éphémères et d’icônes instantanées, il existe des artistes qui avancent à contre-courant. Maryline Moine en fait partie. Et si son nom ne vous dit pas grand-chose, c’est probablement parce qu’elle l’a voulu ainsi. Fille d’un monument de la chanson, Eddy Mitchell, Maryline a choisi dès le départ une route plus discrète, plus artisanale, mais infiniment plus sincère.

Une enfance bercée par la musique… mais pas par la lumière des projecteurs

Chez les Moine, la musique n’était pas un simple hobby : c’était un mode de vie. Les vinyles tournaient du matin au soir, les guitares s’accumulaient comme des trophées silencieux, et les discussions autour de la table finissaient souvent en improvisations musicales.
Pourtant, contrairement à ce que l’on pourrait croire, Maryline n’a pas sauté sur scène dès son adolescence. Elle a grandi à l’ombre d’un père adulé, observant le métier sans se précipiter dans ses bras.

« J’aimais cet univers, mais je savais que si je me lançais trop tôt, on dirait que c’était uniquement grâce à mon nom », confie-t-elle aujourd’hui. Cette lucidité précoce a façonné tout son parcours.

Les coulisses avant la scène

Avant de prendre le micro, Maryline a œuvré des années dans l’ombre comme attachée de presse. Elle a façonné l’image d’autres artistes, peaufiné leurs campagnes, appris les pièges et les exigences du métier. Cette immersion lui a donné un atout rare : une vision claire de ce qu’elle voulait éviter.
Elle savait que le star-system pouvait broyer les plus talentueux. Alors, elle a attendu son moment.

Maryline and the Family : une aventure de cœur

Lorsque l’appel de la scène est devenu trop fort, Maryline n’a pas cherché à signer avec une grosse maison de disques. Avec son mari et quelques amis partageant le même amour du rock et de la country, elle a fondé Maryline and the Family. Un nom qui sonne comme une déclaration : ici, la musique se vit en famille, au sens le plus large.

Leur répertoire ? Des reprises de classiques, mais jamais en imitation servile. Chaque morceau est retravaillé, dépoussiéré, réinventé. La voix de Maryline, à la fois douce et puissante, caresse les mélodies avec sincérité, sans jamais trahir l’essence des chansons.

2016 : la consécration inattendue

Le tournant survient lorsqu’en 2016, Michel Jonasz l’invite à assurer sa première partie. La scène est prestigieuse, le public exigeant. Mais dès les premières notes, la magie opère. Les applaudissements sont nourris, les critiques élogieuses.
Ce soir-là, Maryline comprend qu’elle a trouvé son espace : loin de l’ombre écrasante de son père, mais au centre de sa propre lumière.

Une carrière à taille humaine

Depuis, le groupe enchaîne les festivals régionaux, les petites salles chaleureuses, les scènes où la proximité avec le public est tangible. Pas de tournée mondiale ni de promo agressive. « Nous préférons les concerts où l’on peut voir les visages, sentir les émotions. La musique, c’est du lien humain », explique Maryline.

Cette philosophie séduit un public fidèle. Les spectateurs parlent d’une « authenticité rare », d’un « moment suspendu » lorsqu’elle chante. Des mots précieux pour une artiste qui fuit la superficialité.

La question du nom de famille

Évidemment, la presse tente souvent de la ramener à son père. Elle sourit, esquive, recentre la conversation sur ses projets. « J’ai un nom, oui. Mais surtout, j’ai une voix. Et c’est avec elle que je veux être reconnue », répète-t-elle avec élégance.
Ce n’est pas du rejet, mais une revendication d’indépendance artistique. Et dans un milieu où l’étiquette « fils/fille de » colle comme un chewing-gum, cette démarche force le respect.

Aujourd’hui : sérénité et maturité

À plus de quarante ans, Maryline compose, explore, écrit des textes personnels qu’elle garde parfois pour elle. Sa carrière n’a rien d’un sprint : c’est une marche, posée, maîtrisée, profondément humaine. Elle refuse les compromis qui trahiraient son identité.

Elle ne figure pas en haut des charts ? Peu importe. Elle a conquis quelque chose que beaucoup d’artistes célèbres cherchent encore : la liberté de faire exactement ce qu’elle aime, entourée des gens qu’elle aime.

Une leçon pour l’industrie musicale

Dans un monde saturé de marketing et d’images calibrées, Maryline Moine incarne une vérité simple : on peut exister sans bruit, toucher sans crier, briller sans projecteurs.
Et peut-être est-ce là, au fond, la plus belle réussite : chanter comme on respire, aimer comme on joue, vivre comme on compose — avec authenticité et passion.