Mort d’Émile : Bruno, ancien élève du grand-père d’Émile, témoigne de sa violence

 

Il passait dans un couloir de toute façon, il suffisait qu’on soit en train de rigoler machin hein, vous parlez de quoi les branleurs ? Et bam, on s’en prenait une gratuit. [Musique] Il y a un an, suite à la médiatisation de la disparition puis de la mort d’Émile, ressortait dans les médias une affaire impliquant Philippe Bedovini, le grand-père du petit garçon, auditionné en 2018 en tant que témoin assisté pour des faits de violence physique.

 De 1991 à 1994, le grand-père d’Émile était éducateur dans la communauté de Ryomont, un pensionnat catholique connu pour sa rigueur et sa fermeté. Selon plusieurs témoignages, Philippe Vedovinier aurait été l’un des encadrants à la main lourde, mais n’avait pas été mis en examen par les enquêteurs, même s’il avoue avoir donner quelques gifles, coup de point et coup de pied.

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 Bruno était l’un des pensionnaires de Rayumont à cette époque et se souvient de celui que l’on appelait à l’époque frère Philippe l’un des plus violents encadrants selon lui c’était l’un des l’un de celui qu’on voulait surtout pas croiser dans les couloirs en fin de journée ou après avoir pris la douche ou quoi il fallait rentrer dans les dans les chambrers il valait mieux pas le croiser lui s’il était de garde parce que ah il était très très mauvais quoi qu’on pouvait être trois ou quatre soit c’était la le coup de pied au cul soit c’était la la

claque qui arrivait derrière ou des fois chopé mais en disant devant les collègues alors hein, il est sympa ce euh votre collègue et tout en nous frottant la tête en sachant qu’on avait les crânees rasé hein toutes les semaine. Donc ça gratuitement, c’était pas parce qu’on avait fait des bêtises. Sa spécialité c’était le coup de pied.

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De toute façon, dès qu’on entendait la soutane se lever, on savait que ça allait tomber. Des fois des patates dans les épaules, il voulait pas viser. Enfin, il mettait pas de patates dans les visages, il voulait pas que ça se voie. Mais les claques derrière la tête, ça se voit pas. Il s’en foutait que ça soit un enfant de 7 ans, que ça soit un gamin de 15 ans, garde de ch quoi.

 Il est là comme si on était des prisonniers chez lui quoi. Je mettais plein à ma mère qui qui me tapait. Donc du coup ma mère avait appelé le père Argoage pour lui dire “Oh votre collègue, il faut qu’il se détende un peu. Mon fils c’est pas un punchin ball.” Le père Argoage forcément lui a fait une brimade, il est revenu me voir, il m’a remis une volée.

“La prochaine fois que tu te plains à ta mère, ça sera double.” J’avais des petits copains aussi qu’on se voyait, ça nous arrivait de se voir en dehors de R au monde les weekends ou quoi. Les parents se rejoignaient et on parlait de ça. Euh ah ouais, toi aussi ton fils se fait frapper ? Bah par lequel ? Bah frère Philippe.

 [ __ ] mais Julien vient de me dire pareil, frère Philippe il a la malaise, il nous tape comme ça gratuit. Et du coup les parents étaient montés au créneau quoi. Mais c’est passé comme si vous aviez pissé dans un volon. Ce passé tumultueux et sa réputation d’hommes violents avec sa famille font de ce patriarche de 59 ans le coupable idéal dans l’affaire de la mort de son petitfils.

 Malgré tout, il est important de rappeler qu’aucun lien n’a été établi entre l’affaire de Riumont et celle de la mort d’Émile et qu’à l’heure actuelle, Philippe Vedovini n’a été mise en examen dans aucune d’entre elles. No.