“Très très brouillon” 😬 Sarah critique sa prestation à la Star Academy 2025, Marlène Schaff la recadre avec bienveillance

La Star Academy 2025 continue de captiver les téléspectateurs chaque semaine, mêlant performances musicales éblouissantes, émotions intenses et moments de vérité qui dévoilent la personnalité de ses jeunes talents. Lors du débrief du dimanche 2 novembre, au lendemain du troisième prime, l’attention était portée sur Sarah, l’une des élèves les plus prometteuses de cette édition, et sur sa prestation particulièrement attendue avec le groupe Girls Bond Catsai, qui avait enflammé le plateau la veille.

Si la performance avait été chaleureusement applaudie par le public, Sarah, elle, n’a pas manqué de se montrer très critique envers elle-même. Fidèle à son perfectionnisme, la jeune chanteuse n’a pas caché son mécontentement lors du live, soulignant que certains aspects de sa prestation l’avaient laissée insatisfaite. Dans ses propres mots, certains passages lui semblaient « très très brouillon ». Elle a notamment pointé du doigt des mouvements de danse qu’elle jugeait insuffisamment précis et regretté que son micro n’ait pas été assez proche de sa bouche pour une qualité vocale optimale.

Pour Sarah, le moment du refrain lorsqu’elle dansait avec les « quatilles » restait cependant un point fort de la performance. Elle a reconnu avoir pris énormément de plaisir sur scène, mais comme souvent avec les artistes perfectionnistes, son esprit s’était rapidement focalisé sur ce qui, selon elle, n’avait pas été parfait. Ce double sentiment — plaisir intense sur scène et insatisfaction personnelle — illustre bien le dilemme auquel sont confrontés de nombreux jeunes talents : comment profiter de l’instant tout en aspirant à la perfection.

C’est dans ce contexte que Marlène Schaff, figure emblématique de la formation et accompagnatrice des élèves, est intervenue pour recadrer Sarah et lui offrir un regard plus juste sur sa performance. Avec calme et bienveillance, elle a tenu à rassurer son élève et à la remettre dans une perspective constructive. « Sarah, c’est très bien d’observer et de chercher car tout est toujours perfectible », a-t-elle expliqué. Mais elle a également insisté sur le fait que ce que Sarah venait de réaliser était déjà « assez exceptionnel ».

Marlène a rappelé à Sarah l’ampleur du défi qu’elle venait de relever : chanter et danser sur scène avec un groupe de six jeunes femmes qui travaillent ensemble depuis plusieurs années et qui ont développé une complicité et un rythme collectif impressionnants. Ces « clusters » de scène, comme elle les a appelés, sont le fruit d’une longue expérience et d’une synchronisation parfaite, et réussir à s’y intégrer sans fausse note relève d’un véritable exploit pour un jeune talent encore en apprentissage.

Mais au-delà de la technique et de la coordination, Marlène Schaff a souligné un point fondamental pour tout artiste : savoir apprécier ses réussites. « Il ne faut pas se bouder son plaisir », a-t-elle insisté. Pour elle, le perfectionnisme, s’il n’est pas encadré, peut devenir paralysant et empêcher un artiste de savourer ses moments de gloire. Même si une « écharde » venait à l’embêter — un détail qui, pour Sarah, n’était pas à la hauteur de ses standards — il ne fallait pas que cela gâche l’ensemble de la performance.

Ce recadrage, à la fois ferme et encourageant, constitue un véritable enseignement pour tous les élèves de l’académie : l’équilibre entre exigence et plaisir est essentiel pour progresser. Trop se concentrer sur ses imperfections peut être destructeur, tandis que reconnaître ses réussites, même partielles, permet de renforcer la confiance en soi et de continuer à évoluer sur scène. Dans le cas de Sarah, Marlène a insisté sur le fait que son intégration dans un groupe déjà expérimenté et la qualité globale de sa prestation méritaient d’être célébrées, plutôt que minimisées par un perfectionnisme excessif.

Cette intervention de Marlène Schaff illustre aussi la philosophie de la Star Academy : former des artistes complets, capables de donner le meilleur d’eux-mêmes tout en restant conscients de leur progression. L’académie ne se limite pas à enseigner le chant ou la danse ; elle apprend également aux élèves à gérer leur mental, à appréhender la scène avec confiance, et à trouver un juste équilibre entre ambition et plaisir artistique.

Pour Sarah, ce moment a été un rappel important : observer et chercher à s’améliorer est naturel, mais il est tout aussi essentiel de savourer ses réussites et de ne pas se laisser submerger par la critique personnelle. La jeune chanteuse a désormais l’opportunité de transformer ce perfectionnisme en force, en apprenant à canaliser son exigence de manière constructive et à célébrer ses succès, même lorsqu’ils sont partiels ou imparfaits.

Le public, quant à lui, a pu mesurer l’intensité de la prestation de Sarah avec le Girls Bond Catsai et comprendre que derrière chaque sourire et chaque note chantée se cachent des heures de travail, de concentration et parfois de doutes. Le dialogue entre l’élève et sa coach, retranscrit dans ce débrief, illustre parfaitement la dynamique d’apprentissage propre à la Star Academy et rappelle que le talent brut ne suffit pas : il faut aussi de la guidance, de la réflexion et une capacité à apprécier le chemin parcouru.

En somme, ce moment entre Sarah et Marlène Schaff constitue une leçon autant pour les élèves que pour le public : l’exigence personnelle est précieuse, mais elle doit être équilibrée par la reconnaissance de ses réussites et par le plaisir de performer. Sur une scène aussi exigeante que celle de la Star Academy, savoir naviguer entre ces deux dimensions est sans doute l’un des plus grands défis pour un jeune artiste — et Sarah, avec le soutien de Marlène, semble bien partie pour relever ce défi avec brio.