Star Academy : Marlène Schaff, entre bienveillance et critiques, pousse un coup de gueule
Le château de Dammarie-les-Lys est en pleine effervescence. La nouvelle saison de Star Academy bat son plein et, comme toujours, les tensions, émotions et rebondissements sont au rendez-vous. Cependant, cette année, une partie du public semble particulièrement focalisée sur la manière dont les élèves sont encadrés, notamment sur la méthode bienveillante de Marlène Schaff, professeure d’expression scénique. Alors que certains applaudissent son approche humaine et soutenante, d’autres, nostalgiques des premières saisons, critiquent son style jugé trop doux. Face à cette polémique, Marlène n’a pas hésité à prendre la parole pour défendre sa vision de l’enseignement.

Un prime chargé en émotions et en rebondissements
Le samedi 1er novembre, le prime a été riche en émotions. Lenny a quitté l’aventure, tandis que Noah a été sauvé par le public et Ema par ses camarades académiens. Ce choix des élèves, qui ont décidé de repêcher Ema pour la deuxième fois consécutive, a provoqué de vives réactions sur les réseaux sociaux. Une partie des internautes a exprimé sa frustration, estimant que les décisions des élèves ne se fondaient pas sur le talent vocal ou l’évolution artistique, mais plutôt sur les affinités personnelles. Pour le public, habitué à voir la rigueur primer dans les choix, cette approche semblait manquer d’objectivité.
La semaine qui a suivi a plongé les académiciens dans une pression intense. Ce lundi 3 novembre, ils ont affronté les troisièmes évaluations de la saison, organisées en groupe. Répartis en trois équipes, les élèves devaient défendre leur place en interprétant des chansons exigeantes de grands noms de la chanson française, tels qu’Indochine, Calogero ou Grand Corps Malade. L’enjeu était colossal : seule l’équipe jugée la meilleure par les professeurs serait immunisée, les autres se retrouvant en danger pour le prochain prime. Parmi eux, Ambre pouvait souffler, puisqu’elle avait remporté la battle du top 3 lors du dernier prime et était donc à l’abri de la nomination.
Marlène Schaff : une professeure au style bienveillant
Parmi le corps professoral, Marlène Schaff s’est imposée comme un visage incontournable de cette saison. Après avoir longtemps été répétitrice aux côtés de Lucie Bernardoni, elle a repris l’année dernière le rôle de professeure d’expression scénique. Sa mission est double : non seulement elle doit travailler la performance scénique des élèves pour les primes, mais elle est également responsable des débriefings post-spectacle. Ces sessions, filmées pour la quotidienne, sont cruciales pour l’évolution des académiciens.
Durant ces débriefings, Marlène offre aux élèves un retour à la fois technique et émotionnel. Sa méthode repose sur la bienveillance et l’accompagnement personnalisé, visant à soutenir psychologiquement les élèves tout en exigeant le meilleur d’eux-mêmes. Ce style contraste fortement avec les méthodes plus virulentes et musclées de l’ancienne professeure Raphaëlle Ricci, figure emblématique des premières saisons de la Star Academy, connue pour ses remarques parfois cinglantes et son exigence implacable.
Pour Marlène, il ne s’agit pas seulement de corriger les défauts des élèves, mais de les guider, de les rassurer et de les pousser à se surpasser dans un cadre respectueux. Elle explique souvent que la peur ou l’humiliation ne sont pas des moteurs efficaces pour l’apprentissage. Sa philosophie est simple : un artiste s’épanouit mieux lorsqu’il se sent soutenu et compris.
Une vague de critiques sur les réseaux sociaux

Pourtant, cette approche bienveillante ne fait pas l’unanimité. Depuis le début de la saison, certains téléspectateurs regrettent les méthodes plus “dures” des anciennes saisons. Sur les réseaux sociaux, des internautes n’hésitent pas à qualifier Marlène de “trop gentille” ou à reprocher aux professeurs de se laisser emporter par les émotions, au détriment de la discipline et de la rigueur.
Cette critique a atteint son paroxysme le 4 novembre, lorsque Marlène Schaff a décidé de répondre directement à ses détracteurs via son compte Instagram. Dans un message clair et sans filtre, elle a pris la parole pour défendre sa méthode et rappeler sa vision de l’enseignement artistique :
“Le problème avec Marlène, c’est qu’elle est trop gentille. Permettez-moi de penser que cela en dit tellement plus sur vous que sur moi. Je suis navrée que vous ayez été habitués aux coups de bâton, et j’espère que ce n’est pas un esprit vengeur qui vous pousse à vouloir continuer le cercle vicieux de l’apprentissage par l’humiliation.”
Son message souligne une évidence : la critique des méthodes bienveillantes en dit plus sur les attentes ou les frustrations de ceux qui jugent que sur la manière dont elle enseigne. Marlène rappelle ainsi que son approche, loin de l’affaiblir, permet aux élèves de progresser dans un cadre sain et constructif.
Une expérience solide au service des élèves
Marlène Schaff ne défend pas uniquement sa posture philosophique. Elle s’appuie sur une expérience solide de quinze années dans l’enseignement auprès de milliers d’artistes. Selon elle, aucun de ses élèves n’a jamais reproché sa bienveillance. Au contraire, cette méthode leur a permis de grandir, de se sentir soutenus et de donner le meilleur sur scène.
Dans son post, elle ajoute :
“Mon but est d’être juste, d’accompagner et de faire progresser. J’ai la prétention de croire, au vu des résultats des artistes avec qui j’ai travaillé jusqu’ici, que je peux rester gentille.”
Cette déclaration est un rappel fort : l’efficacité pédagogique ne se mesure pas à la sévérité ou à l’humiliation, mais à la capacité de l’enseignant à faire évoluer ses élèves dans le respect et la confiance. Pour Marlène, la bienveillance n’est pas un signe de faiblesse, mais un outil puissant pour révéler le potentiel artistique.
Une pédagogie qui porte ses fruits
Le travail de Marlène Schaff ne se limite pas à des mots. Chaque prime, les académiciens sont mis à l’épreuve, et leur progression est visible. Les élèves qui suivent ses conseils apprennent à gérer leur stress, à améliorer leur présence scénique et à interpréter des chansons complexes avec justesse et émotion. Cette approche personnalisée permet à chaque étudiant de trouver sa place et de progresser à son rythme, tout en maintenant un niveau d’exigence élevé.
Le contraste avec les méthodes anciennes, souvent marquées par des critiques acerbes et un style plus militaire, est frappant. Là où certaines voix s’élèvent pour dénoncer la douceur de Marlène, les résultats sur scène témoignent de l’efficacité de son approche. Les performances des académiciens, leur confiance retrouvée et leur capacité à se surpasser sont autant d’éléments qui valident son choix pédagogique.
Leçons à retenir et perspectives

L’épisode de ce coup de gueule sur Instagram met en lumière un débat plus large : celui de la place de la bienveillance dans l’enseignement artistique. Alors que certaines générations de téléspectateurs restent attachées à des méthodes plus strictes, d’autres reconnaissent que le soutien, l’accompagnement et le respect sont essentiels pour permettre aux artistes de s’épanouir.
Marlène Schaff, par son expérience et son engagement, illustre parfaitement cette philosophie. Elle montre que l’exigence et la bienveillance ne sont pas incompatibles, mais complémentaires. Son message à ses détracteurs est clair : progresser ne passe pas par l’humiliation, mais par un encadrement juste et humain.
Alors que la saison avance et que les primes deviennent de plus en plus intenses, le rôle de Marlène Schaff est crucial. Sa capacité à motiver, à guider et à protéger psychologiquement les académiciens sera sans doute déterminante pour leurs performances et pour la qualité des spectacles à venir.
En fin de compte, ce qui ressort de cette polémique, c’est que la bienveillance peut aussi faire des vagues. Mais elle a le mérite de rappeler que le talent, le progrès et la réussite d’un artiste passent avant tout par le respect et l’accompagnement. Dans un monde où la critique facile est monnaie courante, Marlène Schaff incarne un contre-exemple salutaire, où l’humain prime sur la pression et la peur, et où l’exigence se conjugue avec l’empathie.
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