Star Academy 2025 : tension, émotions et remise en question au château

J'ai l'impression d'enchaîner les flops" : après le débriefing de Marlène  Schaff, Léane fait

La tension est montée d’un cran au château de Dammarie-les-Lys. Après un prime riche en rebondissements marqué par l’élimination de Lenny et le sauvetage une nouvelle fois controversé d’Ema, l’ambiance au sein de la Star Academy est tout sauf apaisée. Entre déceptions, critiques et doutes, les académiciens vivent une semaine décisive où chaque regard, chaque note, chaque mot compte.

Un prime sous haute tension

Le prime du samedi 1er novembre a laissé des traces. Le verdict du public a été sans appel : Lenny a quitté l’aventure, laissant derrière lui un vide palpable parmi ses camarades. Face à lui, Noah et Ema étaient également en danger. Noah a été sauvé par le public, tandis qu’Ema, pour la deuxième semaine consécutive, a bénéficié du vote de ses camarades.

Un choix qui n’a pas manqué de provoquer un tollé sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes ont vivement réagi, reprochant aux élèves de voter davantage en fonction des affinités que du talent pur. Le hashtag #JusticePourLenny a même circulé sur X (anciennement Twitter), preuve que le public suit de près les décisions prises au château. Pour beaucoup, cette nouvelle semaine démarre sous le signe de la controverse et de la remise en question.

Une épreuve collective pour rebattre les cartes

Lundi 3 novembre, à peine le temps de souffler que les académiciens étaient déjà convoqués pour les traditionnelles évaluations. Cette fois, Michaël Goldman, le directeur, a décidé de corser l’exercice. Fini les solos : place à une épreuve de groupe, mêlant chant, danse et expression scénique. Les élèves ont été répartis en trois équipes, avec un enjeu de taille — l’équipe gagnante obtenait une immunité collective pour la semaine.

Le répertoire choisi par la direction artistique rendait la tâche encore plus exigeante : “Je joue de la musique” de Calogero, “Derrière le brouillard” de Grand Corps Malade, et “Troisième sexe” d’Indochine. Trois morceaux emblématiques de la chanson française, qui demandent à la fois justesse vocale, cohésion et une véritable capacité d’interprétation. Pour les académiciens, la barre est haute — et l’enjeu, immense.

Le débrief redouté de Marlène Schaff

Mais avant même de se lancer dans la bataille des évaluations, la quotidienne de ce lundi a diffusé la fin du débriefing tant attendu du dernier prime. Et comme souvent, Marlène Schaff, professeure d’expression scénique, n’a pas mâché ses mots.

Connue pour sa franchise et son exigence, la coach a livré un compte rendu sans détour. Si certains élèves ont été encensés — à l’image de Bastiaan, dont la performance a été qualifiée de “phénoménale”, ou de Noah, salué pour son énergie et sa sincérité — d’autres ont pris de plein fouet la sévérité du débrief.

Marlène Schaff s’est notamment attardée sur le duo formé par Léane et Théo L., qui avaient interprété Les filles d’aujourd’hui, un titre sensible signé Joyce Jonathan et Vianney. Un morceau délicat, tout en nuances, qui demande une parfaite alchimie entre les voix et une justesse sans faille. Mais pour la professeure, le résultat n’était pas au rendez-vous : “C’était un rendez-vous manqué”, a-t-elle tranché, visiblement déçue.

Selon elle, la prestation du duo a souffert d’un manque de justesse et d’émotion maîtrisée. “Vous aviez l’occasion de briller, de nous émouvoir. Mais là, on est restés sur notre faim”, a-t-elle ajouté. Un constat difficile à entendre pour les deux jeunes artistes, qui voyaient dans cette performance une chance de marquer les esprits.Star Academy 2025 - Léane et Théo L. chantent « Les filles d'aujourd'hui »  de Joyce Jonathan et Vianney

Léane, la remise en question

Le coup a été dur à encaisser, particulièrement pour Léane, déjà connue pour son perfectionnisme et son hypersensibilité. Touchée par les remarques de la professeure, la jeune académicienne a laissé transparaître toute sa déception une fois de retour au château.

Dans un moment capté par les caméras de la quotidienne, on la découvre en discussion intime avec Théo L., son complice de scène et ami dans l’aventure. La voix tremblante, Léane laisse tomber le masque :
“J’ai l’impression d’enchaîner les flops. Les fausses notes… Mais pardon, mais… je ne comprends pas”, confie-t-elle, au bord des larmes.

Ce moment de fragilité révèle une part plus intime de la candidate, souvent perçue comme solaire et déterminée. “Quand je suis seule dans ma chambre, je fais la star, je suis une star. Et pourquoi, quand j’arrive sur cette scène, on dirait qu’il y a un truc qui bloque ?” poursuit-elle, la gorge serrée.

Théo, lui, tente de la rassurer, conscient que la pression et la fatigue commencent à peser lourd sur les épaules des candidats. “Tu es incroyable, Léane. Ne doute pas de toi, c’est juste un passage. On va s’accrocher”, lui souffle-t-il, dans une scène empreinte d’émotion et de solidarité.

Le poids de la compétition

Ce genre de moment illustre la réalité de la Star Academy : une compétition artistique où la technique ne suffit pas. Le mental, la confiance et la gestion du stress jouent un rôle crucial dans la progression des élèves. À ce stade du concours, chaque erreur peut coûter cher, chaque prestation peut inverser la tendance.

Léane, pourtant l’une des favorites du public lors des premières semaines, traverse clairement une période de doute. Mais à la Star Ac, les remises en question sont aussi des tremplins. Beaucoup d’anciens académiciens passés par ces moments de fragilité ont ensuite livré leurs plus belles performances, portés par cette volonté de revanche.

Une semaine décisive à venir

Les jours à venir s’annoncent donc cruciaux pour Léane, Théo, et leurs camarades. Entre les évaluations de groupe et les préparations du prochain prime, le rythme s’intensifie. L’objectif est clair : montrer au corps professoral que les critiques ont été entendues, assimilées, et transformées en énergie positive.

Michaël Goldman, le directeur, l’a d’ailleurs rappelé dans un message adressé aux élèves : “La rigueur, c’est ce qui vous permettra de durer. Vous n’êtes pas ici pour être à l’aise, mais pour grandir.”

Une phrase qui résonne fortement au sein du château, où la pression est palpable. Car si la compétition fait rage, l’esprit de groupe reste malgré tout bien présent. Les académiciens savent qu’au-delà du concours, l’expérience qu’ils vivent ensemble est unique.

Entre les répétitions, les fous rires et les moments de doute, ils construisent jour après jour leur identité d’artiste — parfois dans la douleur, souvent dans la passion. Et c’est bien là toute la beauté de cette aventure humaine et musicale.

Star Academy 2025 - Découvrez le portrait de Léane