Le destin électrique de Claude François : l’appartement maudit du boulevard Exelmans a trouvé preneur

Le 11 mars 1978 reste une date gravée dans la mémoire collective française. Ce matin-là, Claude François, idole absolue de la chanson populaire, trouvait la mort dans des circonstances aussi tragiques qu’inattendues. À seulement 39 ans, au sommet d’une carrière jalonnée de succès et d’une popularité inébranlable, le chanteur de Comme d’habitude s’est éteint dans son appartement du 46 boulevard Exelmans, dans le 16ᵉ arrondissement de Paris.
Près d’un demi-siècle plus tard, cet appartement mythique – et pour certains, maudit – vient à nouveau de changer de mains. Une femme, dont l’identité n’a pas été révélée, vient de l’acquérir pour la somme de 950 000 euros. Ni le passé tragique des lieux ni leur réputation d’appartement “porte-malheur” ne l’ont découragée.
Le dernier matin de Claude François
Ce samedi 11 mars 1978, rien ne laissait présager le drame. Claude François, perfectionniste notoire, se préparait pour une journée chargée. Il devait enregistrer une nouvelle émission de Les rendez-vous du dimanche, animée par Michel Drucker. Dans la salle de bains qu’il venait récemment de faire rénover, il se douche avant de finaliser les derniers détails de son apparence – comme toujours.
Mais alors qu’il remarque que l’applique murale au-dessus de la baignoire est légèrement de travers, il ne peut s’empêcher d’intervenir. Ce détail, insignifiant pour beaucoup, était inacceptable pour lui. Il sort donc de la baignoire, encore les pieds mouillés, et tend le bras pour redresser la lampe.
Le geste lui est fatal. Un courant de 220 volts le traverse. L’électrocution est instantanée. Sa compagne, la mannequin américaine Kathalyn Jones, alerte aussitôt les secours. Mais à leur arrivée, ils ne peuvent rien faire : le chanteur a succombé à une embolie pulmonaire consécutive au choc électrique. Il est officiellement déclaré mort aux alentours de 14 heures.
Ironie tragique : l’appartement venait tout juste d’être réaménagé. Claude François, obsédé par les détails, supervisait personnellement chaque modification. Il aimait embellir son intérieur, changer une moulure, déplacer une cloison, remplacer une ampoule. Cette exigence du “toujours mieux”, qui avait fait de lui un artiste accompli, a aussi scellé son destin.
Des murs chargés d’histoire
Depuis ce drame, l’appartement du boulevard Exelmans n’a jamais cessé de fasciner. C’est un lieu à la fois ordinaire et mythique, marqué par l’empreinte d’une légende de la chanson française. Pour certains, c’est un sanctuaire ; pour d’autres, une adresse maudite.
Au fil des années, plusieurs propriétaires s’y sont succédé. La salle de bains, théâtre du drame, a été entièrement remaniée. Des travaux ont également transformé la chambre, comme pour effacer la mémoire douloureuse des événements. Ces aménagements n’ont pourtant pas suffi à dissiper les rumeurs entourant le lieu.
En effet, bien avant la mort du chanteur, une autre tragédie s’y serait déjà produite : l’ancienne propriétaire des lieux se serait donné la mort dans la baignoire, en s’ouvrant les veines. Ce même endroit où, plus tard, Claude François allait être électrocuté.
Après le décès de “Cloclo”, un nouvel acquéreur, désireux de conjurer le sort, aurait décidé d’inverser la disposition des pièces : la salle de bains et la chambre ont été échangées. Une tentative symbolique pour éloigner le malheur. Mais le sort semblait s’acharner. L’homme serait mort, lui aussi, dans son lit – c’est-à-dire exactement à l’endroit où se trouvait autrefois la salle de bains.
Un appartement convoité malgré la légende noire
Malgré cette réputation pour le moins inquiétante, l’appartement n’a jamais cessé d’attirer les curieux… et les acheteurs. Situé au 10ᵉ étage d’un immeuble moderne du 16ᵉ arrondissement, il offre une vue imprenable sur la Tour Eiffel depuis le salon. Les 72 mètres carrés de surface habitable, assortis d’une terrasse privative de 62 mètres carrés, ont fini par séduire une nouvelle propriétaire.
Remis en vente il y a quelques mois, le bien vient donc d’être acheté pour 950 000 euros net vendeur. Un prix en adéquation avec le marché immobilier du quartier, sans baisse notable malgré le poids de son histoire. L’acheteuse, semble-t-il, a eu un véritable coup de cœur pour les lieux – un attachement sincère qui a éclipsé les rumeurs et les superstitions.
Depuis la mort de Claude François, d’importants travaux ont été réalisés. Les installations électriques, bien sûr, ont été totalement refaites. La décoration a changé, l’ambiance aussi. De ce décor des années 1970, il ne reste presque rien. Mais le souvenir du chanteur plane encore, indélébile.
Un lieu de mémoire pour les fans
À l’extérieur, la mémoire de l’artiste est honorée. Une plaque commémorative a été apposée sur la façade de l’immeuble, rappelant que c’est ici que s’est éteint l’un des plus grands showmen français. À quelques pas, une place porte désormais son nom : la Place Claude-François, inaugurée en son hommage.
Chaque année, des fans s’y recueillent discrètement, certains déposant des fleurs ou des messages. Ils évoquent non seulement le chanteur mais aussi l’homme derrière la star : un perfectionniste, un travailleur acharné, un passionné de musique et de mise en scène. Pour eux, le 46 boulevard Exelmans n’est pas un lieu maudit, mais une page d’histoire.
L’éternelle fascination pour les lieux tragiques
L’histoire de l’appartement de Claude François illustre parfaitement la fascination que suscitent les lieux marqués par la mort de célébrités. Comme la maison de Marilyn Monroe à Los Angeles ou celle d’Édith Piaf à Ménilmontant, le logement de Cloclo cristallise à la fois le souvenir et le mystère.
Les tragédies semblent renforcer l’aura des artistes disparus trop tôt. Leur dernière demeure devient un symbole, un miroir de leur perfectionnisme, de leur solitude ou de leur fragilité. Dans le cas de Claude François, cette électrocution accidentelle rappelle combien sa quête du détail – sa fameuse “maniaquerie” – était ancrée dans chaque geste de sa vie quotidienne.
Entre mythe et modernité
Aujourd’hui, le 46 boulevard Exelmans a tourné une nouvelle page. L’appartement, transformé et modernisé, appartient désormais à une femme qui, visiblement, n’a pas peur des vieilles histoires. Peut-être y voit-elle simplement un lieu exceptionnel, avec sa vue sur Paris, son charme discret et son passé singulier.
Mais pour les fans de Claude François, rien ne pourra effacer la symbolique de ces murs. C’est là que s’est éteinte une légende, mais aussi là que demeure vivante la mémoire d’un artiste inoubliable.
Près d’un demi-siècle après sa mort, “Cloclo” continue de faire battre le cœur de ses admirateurs – et de faire parler de lui. Même les pierres semblent encore chanter ses refrains.
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