Malgré les menaces, Patrick Sébastien brave la tempête : révélations chocs sur les coulisses explosives du Plateau d’Hauteville, tensions entre organisateurs et public en ébullition autour d’une décision controversée

Patrick Sébastien face à la tempête : le Plateau d’Hauteville sous haute tension

Hauteville-Lompnes, petit coin paisible du Bugey, s’attendait à un retour festif après la pause imposée par les Jeux Olympiques. Pourtant, cette 27ᵉ édition du festival “Plateau d’Hauteville”, du 31 juillet au 9 août, s’annonce comme l’une des plus tendues de son histoire.

D’un côté, une affiche culturelle riche : Molière, jazz manouche endiablé, thrillers contemporains, hommage acoustique à Johnny Hallyday, et bien sûr, la venue très médiatisée de Patrick Sébastien. De l’autre, une polémique qui enfle : certains organisateurs ont claqué la porte, dénonçant des “méthodes autoritaires” et “un virage artistique contestable”.

Un hommage émouvant… entaché par la discorde

Cette édition devait avant tout honorer la mémoire de Joël Lagarde, fondateur du festival, décédé l’an dernier. “Joël voulait que ce festival reste un lieu d’échanges, de convivialité et de liberté artistique”, confie un ancien bénévole, les yeux embués.

Mais la décision d’inviter Patrick Sébastien, personnage clivant du paysage médiatique français, a provoqué une onde de choc. Ses détracteurs lui reprochent un humour jugé “daté” et “provocateur”, tandis que ses fans saluent “un artiste qui ne mâche pas ses mots”.

Patrick Sébastien : “Je viens pour faire la fête, pas pour plaire à tout le monde”

Joint par téléphone, l’animateur-chanteur ne cache pas son agacement :

“Il y a toujours des gens pour râler. Moi, je viens pour partager, rire, et donner un peu de bonheur. Si ça ne plaît pas, tant pis !”

Des propos qui n’ont fait qu’alimenter les discussions enflammées dans les cafés de Hauteville. Certains applaudissent son franc-parler, d’autres y voient une provocation inutile.

Des organisateurs en fuite et une ambiance électrique

D’après nos informations, au moins trois membres du comité d’organisation auraient quitté leur poste à la suite de divergences sur la programmation. “On ne se reconnaît plus dans ce festival”, confie sous couvert d’anonymat l’un d’eux.

Dans les coulisses, les tensions seraient telles que la mairie aurait dû intervenir pour calmer les esprits. “On ne peut pas se permettre que ce festival, qui attire des centaines de visiteurs chaque année, devienne un champ de bataille”, a déclaré un élu local.

Un public partagé mais curieux

Malgré la polémique, les réservations explosent. “Tout le monde veut voir si Patrick Sébastien va répondre à ses détracteurs sur scène”, explique la responsable de la billetterie. Les réseaux sociaux locaux s’embrasent : photos, commentaires, appels au boycott ou au contraire encouragements enthousiastes… jamais le Plateau d’Hauteville n’avait suscité autant d’engagement.

Un programme qui promet des étincelles

Au-delà de la controverse, la programmation 2025 est impressionnante :

Théâtre classique : plusieurs pièces de Molière revisitées avec une mise en scène contemporaine.

Jazz manouche : un groupe virtuose promet “une nuit enflammée sous les étoiles”.

Thrillers contemporains : des lectures publiques de textes inédits, frissons garantis.

Hommage à Johnny Hallyday : un medley acoustique qui s’annonce poignant.

Et bien sûr, le spectacle de Patrick Sébastien, présenté comme “un concentré de bonne humeur” — du moins selon l’affiche officielle.

Les risques d’un événement sous haute surveillance

Face aux tensions, la sécurité a été renforcée. Des agents supplémentaires, un dispositif anti-intrusion, et même une cellule de crise ont été mis en place. “On ne sait pas à quoi s’attendre”, confie un organisateur resté en poste.

Certains craignent des interruptions pendant les représentations. “Il y a des rumeurs de protestations organisées… mais on espère que tout se passera bien”, souffle une habitante.

Le pari de la provocation assumée

En maintenant Patrick Sébastien malgré la fronde, les organisateurs ont clairement choisi le pari du choc et de la visibilité médiatique. Stratégie risquée, mais qui semble déjà porter ses fruits : les médias nationaux commencent à s’intéresser à cette querelle provinciale.

“C’est peut-être ça, finalement, l’esprit du festival : faire parler, bousculer, créer du débat”, analyse un chroniqueur culturel.

Et après ?

Reste à savoir si cette 27ᵉ édition marquera un tournant ou un déclin. Si le public ressort conquis, Patrick Sébastien pourrait devenir un symbole de résistance aux “bien-pensants”. Dans le cas contraire, le Plateau d’Hauteville pourrait payer cher ce pari audacieux.

Quoi qu’il en soit, Hauteville s’apprête à vivre dix jours de culture, de musique, de théâtre… et de tensions palpables. Comme le résume un habitant :

“Ici, on est venus pour applaudir, pas pour se battre. Mais cette année… on sent que ça peut exploser à tout moment.”