Emmanuel Macron : en fin de vie, un célèbre journaliste sportif lui écrit un courrier coup de poing.

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Avec le député Olivier Farloni, Charles Biétry vient, à nouveau, d’interpeller Emmanuel Macron pour faire avancer le débat parlementaire sur la fin de vie. L’ancien patron des sports de Canal+ étant lui-même atteint de la maladie de Charcot et en fin de vie.

En mai dernier, Charles Biétry interpellait Emmanuel Macron. L’ancien patron des sports de Canal+, atteint de la maladie de Charcot et en fin de vie, s’adressait en effet au Chef de l’État au sujet des débats sur la fin de vie.

“Ma vie a été très belle, je voudrais que ma mort le soit aussi”, plaidait-il avant de poursuivre : “Sans les souffrances qu’on m’annonce atroces, sans que ceux que j’aime restent des semaines auprès d’un corps inerte, sans qu’on vienne me priver de mon dernier espace de liberté, le choix de ma fin de vie.”

C’est en avril 2023 que Charles Biétry révélait être atteint de sclérose latérale amyotrophique également connue sous le nom de maladie de Charcot. Souhaitant choisir la date de son départ, l’ancien journaliste sportif ne peut néanmoins pas le décider en France et, ce, même si le sujet a été discuté à l’Assemblée nationale.

Les textes sur la fin de vie “tranchés avant l’élection présidentielle 2027

En effet, deux textes sur la fin de vie ont été adoptés en première lecture en mai comme le rappelle RTL. Néanmoins, tout se trouve au point mort à l’heure actuelle. La faute à la chute du gouvernement de François Bayrou puis la démission de Sébastien Lecornu avant de se faire renommer Premier ministre quelques jours plus tard par Emmanuel Macron.

De fait, il va falloir patienter encore quelques mois et les textes seront, dans tous les cas, tranchés “avant l’élection présidentielle de 2027”, comme l’indiquait la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, au milieu du mois d’octobre.

Face à la situation qui stagne, Charles Biétry a souhaité rappeler à Emmanuel Macron qu’il n’avait plus “le temps”. Comme le révèle RTL, dans une lettre ouverte, écrite conjointement avec le député Olivier Falorni, l’ancien chef des sports de Canal+ dénonce “l’enlisement” des débats sur la fin de vie qui “devient insupportable”.

Charles Biétry demande à Emmanuel Macron d’agir

Emmanuel Macron : en fin de vie, un célèbre journaliste sportif lui écrit  un courrier coup de poing - Public

“Si cet enlisement se poursuivait en début d’année prochaine, nous vous demandons solennellement de consulter directement les Français par référendum avant l’été 2026 sur les textes de loi votés en mai dernier par les députés”, indiquent-ils dans cette lettre.

“Vous savez combien nous tenons à ce qu’une loi développant les soins palliatifs et permettant le droit à une aide à mourir soit enfin votée dans notre pays. Une loi de libre choix, quand la vie ne devient plus qu’une insupportable agonie”, ajoutent Charles Biétry et Olivier Falorni, toujours en s’adressant à Emmanuel Macron, avant de poursuivre : “Néanmoins, nous constatons que le parcours législatif de ce texte n’avance pas comme il le devrait. Régulièrement retardé, reporté, réinscrit puis de nouveau ajourné… Cela devient insupportable ! Les malades en fin de vie, eux, n’ont pas le temps d’attendre”, déplorent et insistent les deux hommes.

Comme évoqué, Charles Biétry souffre de la maladie de Charcot, une pathologie neurodégénérative grave paralysant progressivement les muscles impliqués dans la motricité et qui touchent environ 8.000 Français comme le rappelle RTL. À l’heure actuelle, en moyenne, les personnes touchées par cette maladie vivent entre trois et cinq ans après le diagnostic.

Charles Biétry, ancien patron des sports de Canal+, a une fois de plus décidé de faire entendre sa voix face à Emmanuel Macron, alors qu’il lutte contre la maladie de Charcot, une pathologie neurodégénérative incurable. En mai dernier, il avait déjà interpellé le président sur la question cruciale de la fin de vie, plaidant pour un droit à mourir dans la dignité, sans souffrance, et surtout avec le choix de la manière de partir. “Ma vie a été très belle, je voudrais que ma mort le soit aussi”, avait-il affirmé avec émotion, insistant sur le fait qu’il ne voulait pas que ses proches soient contraints de l’accompagner dans des souffrances insupportables avant de le voir se dégrader.

Aujourd’hui, Charles Biétry, à l’approche de la fin de sa vie, et son allié politique, le député Olivier Falorni, envoient une nouvelle lettre ouverte à Emmanuel Macron. Ensemble, ils dénoncent l’enlisement des débats parlementaires sur la fin de vie et demandent une action immédiate. Selon eux, l’incapacité du gouvernement à avancer sur le sujet devient insupportable, notamment pour les malades en fin de vie qui n’ont plus le temps de patienter. Charles Biétry n’a plus de temps à perdre, et c’est un appel solennel qu’il lance au président français : il souhaite que le débat avance, voire que les Français soient consultés par référendum avant l’été 2026.

L’adoption des deux premiers textes sur la fin de vie en mai 2023, visant à développer les soins palliatifs et à permettre le droit à l’aide active à mourir, semble être une étape importante dans ce débat. Mais depuis, tout est au point mort. Le changement de gouvernement, avec la chute de François Bayrou et la démission puis la réinstallation de Sébastien Lecornu, a engendré de nouveaux retards. Bien que la porte-parole du gouvernement ait assuré que les textes seraient tranchés avant l’élection présidentielle de 2027, pour Biétry et Falorni, cela reste bien trop tardif.

La situation est d’autant plus urgente pour ceux qui, comme Biétry, sont atteints de la maladie de Charcot. Diagnostiquée en avril 2023, cette maladie fait perdre progressivement l’usage des muscles responsables de la motricité et condamne ceux qui en souffrent à une vie marquée par des souffrances de plus en plus insupportables. En moyenne, les personnes touchées par cette maladie vivent entre trois et cinq ans après le diagnostic. Charles Biétry, comme de nombreux malades, souhaite donc pouvoir choisir de partir dans la dignité, sans que sa souffrance ne s’étire sur des mois de dégradation physique et mentale.

Les malades en fin de vie sont, selon Biétry, les grandes oubliés d’un débat politique qui semble être paralysé par des enjeux électoraux. Les textes votés en première lecture par l’Assemblée nationale sont régulièrement reportés, et le gouvernement semble pris dans un cycle de retards sans fin. La France, pour l’instant, n’a pas mis en place de loi autorisant l’aide active à mourir, contrairement à d’autres pays européens comme la Belgique, les Pays-Bas ou le Luxembourg, où ce droit est déjà légalement inscrit.

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Mais pour Biétry et Falorni, la question ne concerne pas seulement l’évolution législative, mais également la dignité humaine. “Nous demandons que la loi du libre choix, de la dignité, soit enfin adoptée”, insistent-ils. Ils rappellent que la fin de vie ne devrait pas être une lente agonie pour ceux qui ne le souhaitent pas, mais plutôt un choix, une possibilité d’accompagner la mort avec la même dignité que la vie. Ils appellent donc Emmanuel Macron à prendre des mesures rapides, car l’attente devient insupportable pour ceux qui, comme Biétry, n’ont plus le temps. “Les malades n’ont pas le temps d’attendre”, affirment-ils avec force.

La bataille de Charles Biétry n’est pas simplement une lutte personnelle, mais un combat pour tous ceux qui se trouvent dans la même situation. À travers sa lettre, il espère éveiller les consciences, secouer la classe politique et faire en sorte que la France avance enfin sur la question de la fin de vie. Pour lui, pour les malades et pour les générations futures, l’heure du changement a sonné. Il est désormais crucial que la politique se mette au service des citoyens, au moment où ils en ont le plus besoin.