David Hallyday revient sur la mort de son père : “On ne pouvait pas se recueillir tranquillement”
Titre : Un fou d’amour – David Hallyday ressuscite son père Johnny avec “Requiem pour un fou”
Quand David Hallyday reprend “Requiem pour un fou”, ce n’est pas une simple interprétation. C’est un cri du cœur. Une déclaration d’amour posthume. Une passerelle entre deux âmes liées par le sang et la musique. Le 5 juillet dernier, la France a découvert cette reprise bouleversante, à la fois respectueuse et réinventée, qui résonne comme une élégie vibrante pour Johnny Hallyday, le plus grand mythe du rock hexagonal.
David n’a pas seulement repris une chanson. Il a convoqué un fantôme. Et avec cette reprise, il a ouvert la porte à une tournée événement intitulée “Requiem pour un fou”, prévue pour novembre 2024 dans les plus grandes salles de France. L’affiche est sobre, en noir et blanc, avec le visage de Johnny en arrière-plan. Ses yeux bleus percent l’obscurité, comme pour nous dire : Je suis encore là, à travers lui.
Une chanson culte, une reprise risquée
“Requiem pour un fou”, c’est une pièce maîtresse du répertoire de Johnny Hallyday. Sortie en 1976, cette ballade tragique raconte l’histoire d’un homme qui tue par amour. Un chant d’agonie, de folie, d’absolu. La reprendre, c’est toucher à l’iconique, au sacré. David le sait. Mais loin d’en faire une copie ou une caricature, il propose une version épurée, poignante, contemporaine. Sa voix ne cherche pas à rivaliser avec celle, rugissante, de son père. Elle raconte autre chose : l’absence, le manque, la transmission.
« J’ai toujours adoré cette chanson », confie David. « Mélodiquement, harmoniquement, elle m’a toujours bouleversé. » Et dans sa bouche, cette folie devient tendresse. Le cri devient murmure. Et l’héritage, un chant d’amour.
Une tournée pour ressusciter les souvenirs
La tournée “Requiem pour un fou”, qui débutera à Lille le 10 novembre 2024, ne sera pas une série de concerts comme les autres. C’est un pèlerinage intime. Une façon pour David de rendre hommage à son père, mais aussi de se réapproprier une partie de sa propre histoire.
De Lille à Marseille, de Lyon à Nice, le public retrouvera des chansons de Johnny, bien sûr, mais aussi des titres composés par David pour lui, comme “Vivre pour le meilleur” ou “Un jour viendra”. Des moments qu’il a créés dans l’ombre et la lumière, loin des projecteurs, mais portés par une passion inextinguible.
« C’est un projet qui mûrit depuis des années. Ce n’est ni un hasard, ni une coïncidence. C’est un besoin. Une nécessité. »
Une enfance entre rock et chaos
Dans son livre autobiographique récemment publié chez Cherche-Midi, David Hallyday se confie comme rarement. Loin des anecdotes de star ou des règlements de compte, il raconte une enfance entre deux mondes : celui de sa mère Sylvie Vartan, protectrice et posée, et celui de son père, génial et imprévisible.
Les soirées de Johnny, peuplées de musiciens “avachis dans les canapés” à refaire le monde, les irruptions nocturnes dans sa chambre pour le faire jouer de la batterie devant ses amis, les absences, les excès, la folie douce… David a grandi dans ce tumulte, avec une soif d’amour non dite.
« J’avais besoin que mes parents officialisent leur amour pour moi. J’avais besoin d’être reconnu, aimé, affirmé. » Une phrase qui en dit long sur le dilemme du fils de star. Aimer un père si célèbre qu’il en devient presque inaccessible.
“On m’a volé la mort de mon père”
Le 9 décembre 2017, la France pleure Johnny. Une nation suspend son souffle pendant six heures d’obsèques nationales. Pour David, ce moment fut à la fois grandiose et insupportable. Le deuil, dérobé, instrumentalisé.
« C’était comme si on m’avait volé la mort de mon père. C’est un moment si intime. Il y avait des caméras partout. J’avais l’impression qu’on avait braqué les projecteurs sur une douleur que je n’étais pas prêt à partager. »
Et pourtant, dans cette foule en larmes, il y avait aussi de l’amour sincère. Des fans qui, comme Stéphane, se souviennent d’avoir croisé son regard à La Madeleine. « On a perdu ton père ensemble », lui a-t-il dit. Un témoignage bouleversant, que David n’a pas oublié.
Le nom Hallyday : poids ou fierté ?
Porter le nom “Hallyday”, c’est vivre dans une légende. Pour certains, c’est un tremplin. Pour David, ce fut longtemps un fardeau silencieux. Il s’est d’abord réfugié dans la composition, loin de la scène, loin de Paris, aux États-Unis, dans des petits clubs où personne ne le connaissait. Il y a appris son métier, sa discipline, son indépendance.
Mais le destin l’a ramené à son père. En 1999, il signe pour Johnny l’album “Sang pour sang”, immense succès, disque de platine, porté par les titres “Un jour viendra” et “Vivre pour le meilleur”. Une manière pour David de dire : Je suis ton fils, mais je suis aussi un musicien. Je te comprends, par la musique.
Et maintenant ?
Avec “Requiem pour un fou”, David Hallyday ouvre une nouvelle page. Pas une page tournée vers le passé, mais une conversation musicale entre les générations. Il ne s’agit pas de faire du Johnny sans Johnny. Il s’agit de lui parler, encore. De lui répondre.
Il envisage même des surprises pour la tournée, peut-être un duo avec Sylvie Vartan. Peut-être d’autres invités, choisis avec soin. Ce qui est sûr, c’est que chaque note sera jouée avec le cœur.
Un artiste, un homme, un fils
David Hallyday ne cherche plus à fuir l’héritage. Il l’embrasse. Il le transcende. Dans son livre comme dans sa musique, il raconte un parcours d’équilibriste, entre lumière et zones d’ombre. Il parle de doute, de résilience, de vocation plus que de passion. Il parle d’un homme qui a trouvé sa place non pas dans les projecteurs, mais dans la sincérité.
« Créer avec les gens qu’on aime, c’est le plus beau cadeau de ce métier », dit-il. Et dans ce projet “Requiem pour un fou”, on sent qu’il ne fait rien à moitié.
Requiem pour un fou. Pour un père. Pour un mythe. Mais surtout, pour un amour qui, malgré les silences, les blessures et les années, ne s’est jamais éteint.
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