Rika Zaraï : cinq ans après sa mort, l’incroyable découverte sur sa tombe.

Cái chết của Rika Zaraï: "Tôi đã tổ chức buổi hòa nhạc cuối cùng cho cô ấy," Raphaël Mezrahi tâm sự - Le Parisien

Rika Zaraï nous a quittés le 23 décembre 2020 avant d’être inhumée à Oisy dans la Nièvre. Cinq ans après, la tombe de la chanteuse israélienne est toujours parfaitement entretenue.

Elle est née à Jérusalem en 1938 mais, après avoir passé son baccalauréat, la jeune Rika Zaraï est venue en France pour tenter de vivre de sa passion : la musique. Malheureusement, au départ, tout ne s’est pas passé comme prévu. L’artiste ne parlant pas un mot de français, beaucoup de portes se sont fermées à elle jusqu’à sa rencontre avec Eddie Barclay qui acceptera de l’embaucher. Le début d’une très jolie carrière.

Première partie de Jacques Brel, tournée avec Gilbert Bécaud, compositrice de deux chansons pour Charles Aznavour, tournées, invitée régulière des “Grosses Têtes” sur RTL… Bref, malgré quelques difficultés au départ, Rika Zaraï est devenue au fil du temps une des artistes francophones les plus populaires de sa génération. À son actif : quinze albums studio et des dizaines de tubes comme CasatchokHava NagilaSans chemise, sans pantalon ou encore Balapapa.

Malheureusement, sa carrière va connaître un coup d’arrêt brutal lorsque cette dernière va être victime d’un AVC en juin 2008. Souffrant notamment d’une paralysie partielle du côté gauche du corps, la maman de Yaël va alors être hospitalisée en soins intensifs. Toutefois, après s’être remise sur pied, la chanteuse reviendra sur le devant de la scène pendant douze ans. Douze années sous le feu des projecteurs avant qu’elle ne s’éteigne le 23 décembre 2020 à l’âge de 82 ans. C’est alors que Rika Zaraï a été inhumée dans la Nièvre.

Rika Zaraï : ses proches et ses fans toujours à ses côtés

En effet, c’est dans le cimetière de la petite commune d’Oisy que Rika Zaraï repose depuis cinq ans. Alors qu’au fil du temps de nombreuses sépultures perdent de leur superbe, ce n’est pas le cas de celle de la chanteuse franco-israélienne. En effet, si vous passez dans le coin, vous serez sans doute surpris de constater à quel point la tombe de Rika Zaraï, en forme de livre, est parfaitement entretenue.

Rika Zaraï, vụ tai nạn suýt cướp đi mạng sống của cô

Sur Instagram, nos confrères du Journal du Centre racontent que sa tombe est en effet régulièrement fleurie par son mari Jean-Pierre Magnier et par sa fidèle amie Lucile Ronceray. Par ailleurs, le quotidien précise que de nombreux fans viennent aussi s’y recueillir et notamment à la Toussaint. D’ailleurs, ces derniers peuvent laisser un mot à l’artiste puisqu’une boîte aux lettres est entreposée aux côtés de sa tombe. Si ses admirateurs y laissent une adresse, une réponse leur est même envoyée.

Cinq ans après sa disparition, Rika Zaraï continue de fasciner, d’émouvoir, et surtout… de rassembler. Son souvenir ne s’est jamais effacé, et il suffit de s’approcher de sa sépulture, nichée au cœur du cimetière d’Oisy, pour sentir toute la tendresse que ses proches et admirateurs lui portent encore. Ce lieu est devenu, au fil des ans, un véritable sanctuaire de mémoire et de gratitude, où le parfum des fleurs fraîches se mêle à celui des souvenirs d’une époque révolue.

Car Rika Zaraï, ce n’était pas seulement une chanteuse populaire : c’était une femme de caractère, de convictions et de lumière. Après son accident vasculaire cérébral en 2008, beaucoup pensaient qu’elle se retirerait définitivement de la scène. Mais fidèle à son tempérament de battante, elle refusa de s’effacer. Elle réapprit à marcher, à chanter, à sourire. « Je ne pouvais pas abandonner la vie », confiait-elle alors, avec cette voix légèrement rauque qui avait tant marqué les années 60 et 70.

Cette force intérieure, elle la puisait sans doute dans ses racines. Née à Jérusalem, Rika était habitée par une énergie presque mystique, une joie de vivre communicative qu’elle portait jusque dans les pires épreuves. Ses chansons, souvent festives, portaient toujours une part de son identité : un pont entre l’Orient et l’Occident, entre la tradition hébraïque et la variété française. Quand elle interprétait Hava Nagila sur scène, le public entier se levait, emporté par une ferveur presque religieuse.

Aujourd’hui encore, ce mélange de chaleur et de passion continue de séduire les générations. À Oisy, certains habitants se souviennent de sa simplicité et de son humour. « Elle venait souvent ici, discrètement, avec son mari », confie une voisine. « Elle disait que ce petit coin de Bourgogne lui rappelait la paix de son enfance. » Un attachement profond à la terre, aux gens, à la vie.

Le monument funéraire, en forme de livre ouvert, symbolise à merveille ce qu’a été Rika Zaraï : une conteuse d’émotions, une femme dont la vie se lit comme un roman. Sur la pierre blanche, quelques mots gravés rappellent sa devise : “La vie est belle, même quand elle fait mal.” Une phrase qui résume à elle seule son incroyable résilience.

Et cette boîte aux lettres, installée juste à côté de sa tombe, en est la preuve la plus touchante. Les lettres continuent d’y affluer, venues de toute la France et parfois même d’Israël. Des messages d’amour, de remerciement, de nostalgie. Certains y glissent des photos, d’autres des poèmes. Tous espèrent une réponse, un signe – et ils en reçoivent un, souvent signé de la main de Jean-Pierre Magnier, le compagnon de toujours de la chanteuse.

Ngôi mộ của ca sĩ Rika Zaraï ở Oisy vẫn phủ đầy hoa như ngày đầu tiên - Le Journal du Centre

« Nous voulons que Rika reste vivante dans le cœur des gens », explique-t-il. Mission accomplie : cinq ans après, sa présence plane encore, douce et lumineuse, au-dessus du petit cimetière d’Oisy. Comme une mélodie qu’on n’oublie pas.

Rika Zaraï n’est plus là, mais son éclat ne s’est jamais éteint. Ses chansons continuent d’être diffusées, ses albums réédités, et chaque génération semble redécouvrir, à sa manière, cette artiste singulière. Car au-delà de la voix et du sourire, il y avait une leçon : celle d’aimer la vie envers et contre tout. Et c’est peut-être cela, le plus beau des héritages qu’elle nous laisse.