Mort d’un ancien chroniqueur de “TPMP” des suites d’une longue maladie.

Mort d'un ancien chroniqueur de "TPMP" des suites d'une longue maladie -  Public

Journaliste média et politique, Renaud Revel n’est plus. Sa famille a annoncé son décès ce dimanche 2 novembre, à l’âge de 71 ans. L’homme, ex-rédacteur en chef de “L’Express”, avait participé à plusieurs émissions de Cyril Hanouna.

Les fans de Touche pas à mon poste se souviennent forcément de lui. Le journaliste Renaud Revel est mort ce dimanche 2 novembre, ont annoncé ses proches à l’AFP. Âgé de 71 ans, il combattait depuis des années une longue maladie.

Spécialiste de la politique, des people et de la télévision, il avait dans un premier temps rejoint L’Aurore, à l’âge de 22 ans. Renaud Revel avait par la suite été nommé rédacteur en chef adjoint de Stratégiespuis avait passé la majorité de sa carrière à L’Express. Il y sera responsable de la rubrique médias pendant de longues années, puis rédacteur en chef.

Renaud Revel était forcément connu par les férus des médias. Dans les années 2010, il s’était fait connaître en participant à diverses émissions de télévision. On l’avait aperçu dans Le grand direct des médias sur Europe 1, aux côtés de Jean-Marc Morandini. Il avait participé à diverses émissions médias, comme Pif Paf sur Paris Première, puis TPMP aux côtés de Cyril Hanouna. Il avait ensuite participé pendant plus d’un an à C’est que de la télé, diffusée juste avant, sur C8.

Le PAF pleure un passionné des médias

Sur X justement, Damien Canivez, ex-chroniqueur de TPMP et C’est que de la télé, a rendu hommage à Renaud Revel. “J’apprends avec une profonde tristesse le décès de Renaud Revel. J’ai eu la chance de croiser sa route sur C8, dans C’est que de la télé, aux côtés de Julien Courbet. C’était un homme passionné, subtil, gentil et drôle. Condoléances à ses proches a ainsi écrit le journaliste de TVMAG.

Auteur de plusieurs ouvrages consacrés au monde des people et des médias, il avait aussi été reçu par de nombreux animateurs, comme Laurent Ruquier dans On n’est pas couché en 2013, ou plus récemment Anne-Elisabeth Lemoine dans C à vous. Ces dernières années, il avait raréfié ses apparitions médias, mais participait toujours, occasionnellement, à Morandini Live sur CNEWS.

La disparition de Renaud Revel laisse un grand vide dans le paysage médiatique français. Figure respectée du journalisme, voix affûtée des débats télévisés, il incarnait cette génération de journalistes pour qui la liberté de ton et la rigueur d’analyse allaient de pair. Sa plume, souvent acérée, savait aussi se faire bienveillante lorsqu’il s’agissait de défendre la profession ou d’éclairer les dérives du monde médiatique qu’il connaissait sur le bout des doigts.

Né en 1953, Renaud Revel avait très tôt montré un intérêt pour la presse écrite. Passionné par les médias et la politique, il était reconnu pour sa capacité à décrypter les stratégies des grands groupes audiovisuels, mais aussi à saisir l’air du temps dans un secteur en perpétuelle mutation. À travers ses chroniques, il a longtemps été l’un des observateurs les plus attentifs du petit écran et de ceux qui le font vivre.

Nhà báo Renaud Revel, cựu tổng biên tập của tờ "L'Express", đã qua đời ở tuổi 71.

À L’Express, où il avait exercé pendant de nombreuses années, il s’était imposé comme une signature incontournable. Les journalistes qui ont travaillé à ses côtés se souviennent d’un homme exigeant, précis et profondément curieux. Il encourageait les jeunes rédacteurs à ne jamais céder à la facilité, à vérifier chaque information, à creuser toujours un peu plus loin. Son credo : « Le journalisme, ce n’est pas plaire, c’est comprendre. »

Mais Renaud Revel ne se contentait pas d’écrire. Il aimait le débat, l’échange d’idées, la confrontation des points de vue. C’est ce qui l’avait naturellement conduit à la télévision. Sur les plateaux de Pif Paf, Le Grand Direct des Médias ou encore Touche pas à mon poste, il apportait une touche de sérieux et d’ironie, sans jamais se départir de son élégance intellectuelle. Même lorsqu’il se retrouvait au cœur des débats les plus animés, il gardait ce calme et ce sourire malicieux qui le caractérisaient.

Ses interventions sur C8 ou CNEWS étaient suivies avec intérêt par les téléspectateurs, car il savait allier humour et pertinence. Ceux qui l’ont côtoyé à l’écran parlent d’un homme « de conviction, mais toujours respectueux », d’un professionnel « profondément humain », qui n’oubliait jamais que derrière les polémiques se trouvent des personnes, des destins, des émotions.

Au fil des années, il avait également publié plusieurs ouvrages dans lesquels il revenait sur les coulisses du journalisme et de la télévision française. Son regard critique, mais lucide, sur le fonctionnement des médias et leurs liens avec le pouvoir en faisait une référence pour de nombreux étudiants en communication et jeunes journalistes.

Ces dernières années, affaibli par la maladie, Renaud Revel s’était fait plus discret, préférant se consacrer à l’écriture et à sa famille. Pourtant, même loin des caméras, il continuait de suivre avec attention l’évolution du PAF et de commenter, en privé, les grandes transformations du métier.

Sa disparition suscite une immense émotion dans le monde des médias. Journalistes, animateurs et chroniqueurs saluent unanimement « un grand professionnel » et « un esprit libre ». Au-delà de ses analyses et de ses apparitions, Renaud Revel laisse le souvenir d’un homme passionné, érudit, mais surtout profondément humain.

Renaud Revel, Bernard-Henri Lévy được vinh danh bởi những anh hùng Mỹ - Luật chơi - Văn học, Triết học, Chính trị, Nghệ thuật

Un collègue résume avec justesse ce que beaucoup ressentent aujourd’hui : « Il aimait le journalisme comme d’autres aiment la vie. Jusqu’au bout, il aura défendu l’idée d’une presse libre, curieuse et courageuse. » Son héritage, lui, continuera d’inspirer ceux qui croient encore à la noblesse de ce métier.