Meurtre de Lola : condamnée à la perpétuité, Dahbia Benkired renonce à faire appel.

Manipulatrice, menteuse, « mauvaise graine de la famille » : dans la tête  de Dahbia Benkired, le bourreau de Lola - Le Parisien

Condamnée à la prison à perpétuité, Dahbia Benkired, la meurtrière de Lola, a décidé de ne pas faire appel de sa condamnation.

C’est la fin d’un procès hors norme, mais aussi d’une séquence judiciaire d’une intensité rare. Condamnée le 24 octobre dernier à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible pour le meurtre et le viol de la petite Lola, âgée de 12 ans, Dahbia Benkired a finalement décidé de ne pas faire appel de cette décision. Une information confirmée ce lundi 3 novembre par ses avocats, Me Alexandre Valois et Me Lucile Bertier.

Une conclusion qui scelle définitivement le sort judiciaire de celle qui a été reconnue coupable d’un crime ayant bouleversé la France entière.

Une condamnation historique

Le 24 octobre 2025, après plusieurs jours de procès sous haute tension devant la cour d’assises de Paris, Dahbia Benkired a été condamnée à la peine la plus lourde du droit pénal français : la réclusion criminelle à perpétuité incompressible.

Cette peine, rarissime, implique l’impossibilité pour la condamnée de demander un aménagement de peine ou une libération conditionnelle avant 30 ans, voire jamais. Elle n’avait, jusqu’à présent, jamais été prononcée à l’encontre d’une femme en France.

Lors de l’énoncé du verdict, le président de la cour avait insisté sur « l’extrême cruauté des faits criminels », décrivant un acte d’une violence et d’une barbarie « difficilement concevables ».

“Elle souhaite désormais que l’on ne parle plus d’elle”

Selon la loi, Dahbia Benkired disposait de dix jours pour interjeter appel. Ce délai est désormais expiré, et l’accusée a choisi de ne pas user de ce droit.

Dans un communiqué transmis à la presse, ses avocats ont expliqué : “Notre cliente a décidé de ne pas interjeter appel pour des raisons qui lui sont propres. Sa décision était prise depuis longtemps mais nous ne pouvions pas la communiquer car elle avait le droit de changer d’avis jusqu’au dernier moment eu égard à la peine prononcée”.

Et de préciser : “Elle souhaite désormais que l’on ne parle plus d’elle”.

Une phrase lourde de sens, traduisant selon plusieurs observateurs une forme de renoncement total, voire de résignation, après un procès marqué par le mutisme et le comportement déroutant de la condamnée.

Un procès marqué par l’horreur et l’incompréhension

"Tôi sẽ không bao giờ chấp nhận sự tha thứ của anh ta": Mẹ của Lola lên tiếng trên RTL sau khi kẻ giết con gái bà bị kết án

Tout au long de l’audience, Dahbia Benkired s’était montrée étrangement détachée, provoquant souvent l’incompréhension, voire la colère, des proches de la victime.

Le drame remonte à octobre 2022. Ce jour-là, la fillette avait été retrouvée sans vie dans une malle, dans la cour de son immeuble du 19ᵉ arrondissement de Paris. Rapidement identifiée et interpellée, Dahbia Benkired, une jeune femme de 25 ans, alors sans domicile fixe, avait reconnu les faits avant de se rétracter à plusieurs reprises.

Son procès, très médiatisé, avait été l’un des plus suivis de l’année. Les débats avaient mis en lumière une personnalité instable, manipulatrice et profondément violente, selon les experts psychiatres. Malgré plusieurs expertises, la responsabilité pénale de la jeune femme avait été pleinement reconnue.

Meurtre de Lola : Dahbia Benkired renonce à faire appel et scelle son destin judiciaire

Après des semaines de tension et d’attente, le procès de Dahbia Benkired, la meurtrière de la petite Lola, a pris fin de manière dramatique et définitive. Le 3 novembre, l’information a été confirmée : la jeune femme de 25 ans, condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible pour le meurtre et le viol de la fillette de 12 ans, a décidé de ne pas interjeter appel de sa condamnation. Un geste qui, selon certains observateurs, témoigne d’une forme de renoncement face à l’ampleur du verdict.

Cette décision met un terme à une séquence judiciaire d’une intensité inouïe. Le procès, qui s’est tenu devant la cour d’assises de Paris, a captivé l’attention de la nation entière, unissant la France dans l’horreur face à l’acte brutal commis par Dahbia Benkired. Le meurtre de Lola, retrouvé dans une malle, dans la cour de son immeuble en octobre 2022, avait choqué la communauté, et le procès qui s’en est suivi n’a fait que renforcer la dimension tragique de l’affaire.

Une condamnation sans appel possible

Le 24 octobre 2025, après un procès marqué par des moments de tension extrême, la cour a rendu son verdict : une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible. Il s’agit de la peine la plus sévère du code pénal français, réservée aux crimes les plus abominables. Cette peine, rare et historique, empêche toute possibilité de libération conditionnelle avant 30 ans, voire jamais. Une décision qui, selon de nombreux experts, semble proportionnée à la cruauté de l’acte, et qui a été largement saluée par les familles des victimes et l’opinion publique.

Lors de l’énoncé du verdict, le président de la cour avait souligné l’”extrême cruauté des faits”, qualifiant le crime d’une violence et d’une barbarie presque inimaginables. Ce fut un moment de résonance intense, marquant la fin d’un processus judiciaire qui n’a cessé de plonger les proches de la victime dans une souffrance indicible.

L’attitude déroutante de Dahbia Benkired

L’un des aspects les plus perturbants de ce procès fut l’attitude de Dahbia Benkired, qui est apparue étrangement distante, voire déconnectée des événements qui se jouaient. La jeune femme, tout au long du procès, n’a montré aucune émotion apparente, ce qui a profondément choqué les proches de la victime, mais aussi les observateurs du procès. Alors que la douleur et la colère étaient palpables dans la salle, Dahbia Benkired est restée silencieuse et froide, voire détachée, ce qui a nourri une incompréhension générale.

Son mutisme, son comportement étrange et ses multiples rétractations lors de son interrogatoire ont alimenté les spéculations sur son état mental. Bien que les expertises psychiatriques aient conclu à sa responsabilité pénale, l’image de la jeune femme, déséquilibrée et profondément perturbée, est restée gravée dans l’esprit des témoins de ce procès. Plusieurs experts ont évoqué un profil instable et potentiellement dangereux, une personnalité manipulatrice et violente, dont les actions tragiques ont laissé une empreinte indélébile dans la mémoire collective.

Une décision de renoncement : l’ultime rebondissement

Meurtre de Lola : condamnée à la perpétuité, Dahbia Benkired renonce à faire  appel - Public

La décision de ne pas faire appel est, dans ce contexte, d’autant plus significative. Il semble que Dahbia Benkired ait choisi de se soumettre à la sentence, sans chercher à contester le verdict, ce qui pourrait témoigner d’un épuisement moral ou d’une forme de résignation face à un destin qu’elle n’a sans doute pas vu venir. Les avocats de la condamnée ont expliqué que cette décision était “prise depuis longtemps” et qu’elle marquait une volonté claire de se retirer de l’espace public. “Elle souhaite désormais que l’on ne parle plus d’elle”, ont-ils précisé, une phrase qui pourrait être interprétée comme une ultime tentative de clore définitivement le chapitre de cette affaire tragique.

Cependant, cette décision n’effacera pas la douleur des proches de Lola, ni l’incompréhension qui persistera autour de ce crime. L’issue du procès, marquée par cette condamnation historique, est un épilogue judiciaire à la hauteur de l’horreur de l’acte. Mais le souvenir du drame, ainsi que l’impact psychologique sur les familles et sur la société française, perdurera bien au-delà de ce verdict.

L’affaire de Lola, désormais définitivement jugée, restera dans les mémoires comme un exemple de la barbarie humaine, mais aussi de la capacité de la justice à répondre à des crimes d’une violence extrême, dans l’espoir que cela puisse apporter une forme de clôture aux victimes et à leur entourage.