Le Veto qui Fait Trembler l’Europe : Comment Giorgia Meloni a Sidéré Von der Leyen et Menace de Paralyser l’Union avec une « Bombe Budgétaire »

EU's done nothing for them!' Italy looking at 'new way' to lead under  far-right Meloni | World | News | Express.co.uk

Le 23 octobre 2025 restera gravé dans les annales comme le jour où le cœur de l’Europe s’est figé. Dans une salle du Conseil européen où l’air était épais de fumée de cigares et de poignards non-dits, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, s’est levée pour lancer l’impensable : un ultimatum budgétaire retentissant qui a sidéré Ursula von der Leyen et menace de déclencher un « enfer financier » plus dévastateur que les cendres du Brexit.

Le message, asséné sans notes et avec une détermination de « street fighter » romaine, était limpide : « Respectez notre souveraineté sur la migration ou nous bloquons le budget de l’UE. » L’enjeu est colossal : la paralysie du Cadre Financier Pluriannuel (CFP) 2028-2034, un budget d’une valeur de 1,22 billion d’euros. Meloni, autrefois vue comme une paria d’extrême-droite, est désormais le « canari dans la mine », signalant la fracture irréversible du flanc sud de l’Union, et sa révolte est en passe de devenir le nouveau plan de match de l’Europe.

De la Crise Migratoire à la Rébellion Fiscale

Pour comprendre la ferveur de la riposte italienne, il faut remonter aux cicatrices économiques et sociales qui ravagent la péninsule. En 2022, l’Italie, berceau éternel des empires, se fracture. Les ondes de choc économiques de la crise du COVID persistent, tandis que les vagues migratoires s’abattent sur les côtes de Lampedusa « comme des tsunamis incessants ». Avec plus de 150 000 arrivées cette année-là, le fardeau sur une nation déjà au bord du précipice fiscal est devenu insoutenable.

C’est dans ce contexte de rage sociale et d’impuissance politique qu’émerge Giorgia Meloni. À 45 ans, la plus jeune cheffe de gouvernement de l’histoire italienne, et leader du parti post-fasciste Frères d’Italie, s’est hissée au pouvoir non par hasard, mais en brandissant un mantra simple et puissant : « Italia Prima » (l’Italie d’abord). Elle promettait de fermer les portes à l’immigration incontrôlée, de démanteler la bureaucratie européenne qui étrangle les fermes italiennes, et de reconquérir la souveraineté face aux « technocrates de Bruxelles ».

Avance rapide jusqu’en 2025, son gouvernement est devenu un modèle de « défi calculé ». Le déficit italien a été réduit à moins de 3 % du PIB, salué par le FMI. Mais sous ce vernis fiscal, la colère continue de gronder. Le Plan Mattei de Meloni, baptisé d’après un baron du pétrole, déploie des milliards d’euros dans des accords bilatéraux avec la Libye, la Tunisie et l’Égypte, non pas par charité, mais pour endiguer le flux migratoire à la source. Elle a signé des pactes visant à établir des centres de retour et à contourner le « Pacte de l’UE sur la migration et l’asile », jugé « édenté ».

Le Sabotage du Sud et la Double Voie de Von der Leyen

Le bras de fer du 23 octobre n’est pas un caprice, c’est le résultat d’une frustration accumulée. Le « Quagmire migratoire » européen, qui a vu 1,3 million de demandes d’asile depuis 2015, est devenu une « plaie purulente » qui dévore l’Union de l’intérieur. Le Pacte Migration de 2024, un document de 200 pages, exigeait une « solidarité partagée », forçant les États de première ligne comme l’Italie à redistribuer 30 000 migrants par an ou à payer une amende de 20 000 euros par tête.

La réalité, exposée par des fuites d’insiders, est une « déception léthale » : l’Italie a absorbé 160 000 entrées irrégulières en 2024, soit une augmentation de 50 %. Lampedusa est décrite comme une « zone de guerre » avec des camps surpeuplés et des émeutes.

Meloni a riposté par une efficacité implacable. Son accord avec l’Albanie, d’une valeur de 800 millions d’euros, a permis la création de centres de traitement offshore pour les demandes d’asile, réduisant le processus à quelques semaines au lieu d’années, et augmentant les retours de 40 % grâce à des accords bilatéraux avec la Libye.

Mais voici le scandale, révélé par une note de la Commission ayant fait l’objet d’une fuite : 1,2 milliard d’euros de fonds de l’UE destinés à la protection des frontières ont été détournés vers des programmes d’intégration dans les États du Nord, laissant les « hotspots » italiens sans ressources.

C’est là que le « double jeu » d’Ursula von der Leyen entre en scène. En public, sa lettre du 21 octobre aux 27 capitales exhortait à des retours accélérés et à des listes de pays tiers sûrs, faisant écho aux demandes de Meloni. Mais en privé, la résistance était ferme. La Cour de Strasbourg (CEDH) bloque 70 % des expulsions italiennes en invoquant le principe de non-refoulement, empêchant le renvoi vers des pays jugés dangereux.

Meloni, épaulée par une « alliance de l’ombre » de 12 dirigeants allant de l’Autriche à la Pologne, a posé son ultimatum : réformer la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) pour neutraliser les boucliers des droits de l’homme qui bloquent les déportations, ou faire face à des « actions nationales coordonnées », y compris des fermetures unilatérales des frontières et le veto budgétaire.

Le Coup de Tonnerre du 23 Octobre

La scène du Conseil européen le 23 octobre fut digne d’un drame cinématographique. Von der Leyen, la pédiatre devenue cheffe de file de l’Union, était en pleine phrase sur les ajustements climatiques lorsqu’elle fut interrompue par le tonnerre de Meloni.

« Respectez la voix de l’Italie ou nous bloquons le consensus », a tonné la Première ministre. Les témoins rapportent que la « Dame de fer » de la Commission est restée figée, les yeux écarquillés, s’agrippant à ses notes, l’oxygène aspiré de la pièce.

Le coup de grâce vint lorsque Meloni dévoila des chiffres classifiés : 22 milliards d’euros, c’est le coût total supporté par l’Italie pour l’immigration depuis 2021, pour un remboursement européen ne s’élevant qu’à 15 %. « Nous finançons votre solidarité, mais nous portons seuls les cicatrices », a-t-elle déclaré, accusant le système de l’UE d’être une arme financière pointée contre elle.

L’exigence de Meloni est devenue un mandat : lier l’approbation du budget à un cadre contraignant de retours obligatoires, à des clauses d’« opt-out » de la CEDH et à un financement massif des forteresses frontalières du Sud. La Première ministre italienne, dont le pays représente 12 % des contributions nettes de l’UE (soit 18 milliards d’euros par an), a posé une question existentielle : pourquoi financer un système qui l’étouffe ?

Les Conséquences Cataclysmiques et l’Écho du Brexit

Giorgia Meloni - The Irish Times

Si le veto italien est maintenu, les conséquences seront « catastrophiques ». Le CFP 2028-2034 nécessite l’unanimité. Un gel budgétaire paralyserait 1,22 billion d’euros de dépenses.

L’aide à l’Ukraine : Le prêt de 140 milliards d’euros pour la reconstruction serait gelé, car Meloni le lie directement à la sécurité du flanc sud.
Le Green Deal : Les objectifs d’émissions de 90 % seraient torpillés, le plan climatique idéologique de Von der Leyen étant considéré par Meloni comme un « suicide économique ».
Les Fonds de Cohésion : 400 milliards d’euros destinés aux États les plus pauvres s’évaporeraient, risquant de provoquer des émeutes du Portugal à la Pologne.
Les Marchés : Les marchés financiers ont déjà réagi. Au lendemain de l’ultimatum, les obligations italiennes ont plongé, faisant chuter l’Euro et évoquant un « Brexit 2.0 » amplifié.

Von der Leyen, dont la réélection en 2024 fut déjà fragile, se retrouve dans une position intenable, coincée entre les libéraux de Macron, qui appellent à la conciliation tout en préparant des vetos français sur les hausses de défense, et la menace de sabotage d’Orban.

La manœuvre de Meloni n’est pas seulement un coup de force politique, elle est une manœuvre de consolidation. Ses sondages nationaux ont grimpé de huit points après le sommet. En forgeant une coalition de 13 États potentiellement disposés à voter contre le budget, elle menace de briser « l’aura d’inéluctabilité » de la Commission.

Des murmures circulent à Bruxelles sur la formation d’un « caucus du Sud » — Italie, Espagne, Grèce — prêt à s’unir pour remodeler la géométrie de l’UE. Le bras de fer budgétaire n’est qu’un proxy pour des failles plus profondes : Nord contre Sud, fédéralistes contre souverainistes, un affrontement qui pourrait mener au démantèlement de l’Union telle que nous la connaissons. La question qui hante les couloirs du pouvoir reste la même : Meloni clignera-t-elle des yeux, ou cette révolte annonce-t-elle la fin de l’Union ? L’Italie, avec son rugissement, exige d’être écoutée.