Le comportement des élèves après l’élimination de Noah à la StarAcademy scandalise les internautes, ils ont osé…

C’était une soirée pleine de promesses, de tensions et, finalement, de déception amère pour une grande partie du public de la Star Academy 2025. Le prime de ce vendredi 7 novembre, diffusé sur TF1, restera gravé dans les mémoires, non pas pour la splendeur des tableaux ou la justesse des voix, mais pour une décision qui a fait basculer la compétition dans le chaos émotionnel : l’élimination de Noah.

Si le jeune chanteur est le troisième élève à quitter le mythique château de Damarie Léis, son départ est loin d’être anecdotique. Il est le point de friction d’une polémique grandissante, d’un conflit ouvert entre les exigences de la méritocratie artistique et les dérives du reality show axé sur le sentimentalisme. La cause de cette vague de fureur numérique ? Le vote final des académiciens, jugé par les internautes comme « infantile » et « injuste », a transformé une élimination en véritable scandale.

La Loi du Groupe contre la Loi du Talent

La semaine s’était déroulée sous le signe de l’union, imposant pour la première fois un défi d’équipe, un véritable baptême du feu annoncé par le directeur, Michael Goldman. Les quinze élèves ont été scindés en trois factions : les Jaunes, les Roses et les Bleus.

L’équipe Jaune, portée par une cohésion redoutable et des prestations jugées impeccables par le corps professoral, s’est imposée haut la main. Composée d’Emma, Bastian, Lily et Victor, ce quatuor a décroché la précieuse immunité, s’assurant une place pour la semaine suivante et regardant la suite du prime avec une relative sérénité.

Les Roses (Anok, Jeanne, Léan, Thol et Thop) ont livré une bataille honorable, terminant deuxièmes. Mais la déception la plus cuisante revenait à l’équipe Bleue, composée d’André, Sarah, Noah, Mélissa et Léo, qui s’est retrouvée intégralement en danger. Cette règle impitoyable mettait en péril non seulement un, mais potentiellement plusieurs talents.

L’ambiance sur le plateau est devenue électrique. Les deux équipes nommées, Rose et Bleue, se sont affrontées dans un duel intense couvrant trois disciplines : le chant avec l’énergie de Boliev d’Imagine Dragon, la danse rythmée sur Pump it des Black Eyed Peace, et l’expression scénique, un moment fort sur le titre culte L’abas de Jean-Jacques Goldman. Le verdict du public a été clair : l’équipe Rose a été sauvée.

Dès cet instant, le destin de l’équipe Bleue a basculé dans un cauchemar individuel. La solidarité de groupe a volé en éclats, et chacun des cinq académiciens a dû se résoudre à défendre sa propre peau, prouvant que son mérite était supérieur à celui de ses camarades.

Un Duel au Sommet : De la Performance au Sentiment

Les prestations individuelles ont été à la hauteur de l’enjeu. Léo a enflammé la scène avec la reprise incandescente d’Été 90 de Thérapie Taxi. Sarah a touché les âmes avec l’émotion brute d’Ébloui par la lumière de Zaz. Mélissa, bien que bouleversante, a fait face à l’immensité de Formidable de Stromae, tandis que Noah, fidèle à son univers sensible et discret, a livré une interprétation poignante de Human de Rag’n’Bone Man.

Le public, souverain, a d’abord exercé son droit de sauvetage en choisissant de conserver Léo. Les professeurs, quant à eux, détenteurs du deuxième pouvoir de sauvetage et gardiens de l’excellence académique, ont décidé de préserver Sarah, reconnaissant sans doute son potentiel ou sa progression.

Restait le duel final, le moment le plus angoissant et le plus clivant de la soirée : Noah contre Mélissa. La décision finale revenait aux élèves immunisés. Ce vote, par sa nature même, est toujours délicat, car il force les amitiés à s’effacer devant la compétition. Ce qui s’est produit, cependant, n’a pas été une simple hésitation, mais un acte jugé par la critique comme un déni de justice artistique.

Le Coup de Grâce : « C’est ma petite sœur »

C’est lors du vote des académiciens que la soirée a atteint son point de non-retour. Devant faire le choix déchirant entre Noah, le chanteur discret à la sensibilité reconnue, et Mélissa, plusieurs élèves ont justifié leur décision en invoquant des arguments qui n’avaient rien à voir avec les notes de justesse, la présence scénique ou la progression vocale.

Les raisons étaient purement affectives. « C’est ma petite sœur », « c’est ma siamoise », ou des variations sur le thème de la famille improvisée. Sur les réseaux sociaux, ces mots ont fait l’effet d’une bombe. Le public, qui suit l’émission pour le concours de chant et la formation artistique, a vu rouge. L’émission de téléréalité venait de prendre le pas sur l’Académie.

La plateforme X (anciennement Twitter) est devenue le théâtre d’une indignation massive. Les messages virulents se sont multipliés, pointant du doigt la puérilité et le manque de professionnalisme dans ces justifications. « Les élèves, c’est ma petite sœur. Bah, fallait rester chez vous si c’est pour faire une famille », pouvait-on lire. L’exigence de performance était claire : « Qu’il veuille sauver Mélissa parce qu’elle a mieux chanté. OK. Mais pas pour des ma sœur, c’est ma siamoise. On est dans Love Story ou quoi ? ».

Cette ferveur populaire traduit une vérité profonde : les téléspectateurs, très attachés au concept d’une école de chant, n’acceptent pas que les liens du cœur priment sur la justesse de la voix. Pour eux, le vote était une trahison, une preuve que la compétition avait été faussée par l’émotion de groupe. Un consensus fort s’est dégagé : Noah méritait de rester sur la seule base de ses prestations et de l’originalité de son univers artistique. Le public ne demande pas une réunion de famille, mais un concours de talents.

Le Goût Amer du Départ

Malgré la vague de protestations en ligne, le verdict était irrévocable. Après ce vote controversé, Noah a été éliminé. Son départ a été ressenti comme un véritable pincement au cœur, non seulement par ses camarades qui l’ont vu partir avec une profonde émotion, mais aussi par un public qui s’était attaché à sa personnalité discrète, sensible et profondément sincère. Après Medy et Lenny, le jeune chanteur devient le troisième maillon brisé de cette saison 2025.

Son élimination soulève une question cruciale pour l’avenir de la Star Academy : quelle est la véritable nature de l’émission ? Est-ce un tremplin professionnel où seule l’excellence compte, ou un programme de téléréalité où le capital sympathie et les liens affectifs déterminent le parcours ? Le choix des élèves en faveur de l’argument « petite sœur » donne raison aux plus cyniques, laissant l’impression amère que le talent peut être sacrifié sur l’autel de la popularité interne.

Une Semaine Explosive en Perspective

Si le départ de Noah a laissé un goût amer, la production a déjà mis les bouchées doubles pour une semaine prochaine qui s’annonce exceptionnelle, dans une tentative de faire oublier la controverse du vote ou, du moins, de la noyer dans un flot de nostalgie et d’excitation.

Les fans de l’émission peuvent d’ores et déjà se réjouir du retour de deux figures emblématiques :

Marine, la grande gagnante de la saison 2024, fera un retour très attendu au château. Sa mission sera d’aider les élèves à préparer leurs évaluations, un moment de transmission entre générations qui promet d’être riche en conseils.
Elena, demi-finaliste de la saison qui a sacré Pierre Garnier, fera également une apparition. Mieux encore, dans le cadre de sa tournée des zéniths, elle invitera un élève à chanter avec elle sur la scène du prime. Une chance inouïe de se projeter dans la vie post-Star Ac’.

Pour couronner le tout, une soirée pyjama entre anciennes candidates est prévue pour détendre l’atmosphère au château, créant un pont entre les promotions et offrant une bouffée d’air frais aux académiciens, visiblement secoués par la pression et par les conséquences de leur propre vote.

Entre le départ douloureux de Noah, la colère légitime des internautes face à un jugement biaisé et le programme explosif et nostalgique de la semaine prochaine, la saison 2025 de la Star Academy continue décidément de faire beaucoup parler. Elle jongle plus que jamais entre la quête d’une star de la chanson et les ressorts d’un mélodrame télévisuel qui captive, mais qui, cette fois, a frôlé la rupture avec son public. Reste à savoir si les élèves tireront les leçons de cette controverse : dans le monde du spectacle, le talent reste la seule famille qui ne trahit jamais.