Ses perruques rendaient les femmes riches… mais à quel prix ? Jusqu'au jour  de la révélation - YouTube

Dans un petit village du Nigéria vivait une jeune fille nommée Sarah. Depuis son enfance, Sarah n’était jamais satisfaite de ce qu’elle possédait. Elle convoitait toujours les jouets, vêtements ou objets des autres enfants. Sa mère, maman Sarah, tenait un petit salon de coiffure où les femmes du quartier venaient se faire tresser.

 Bien qu’épuisé par le travail, maman Sarah essayait toujours de contenter sa fille. Mais Sarah voulait tout ce qu’elle voyait. Si un autre enfant avait un nouveau jouet ou un cahier coloré, elle faisait des crises jusqu’à ce que sa mère promette de lui donner la même chose. Les voisins commencèrent à la critiquer.

 Certains disaient qu’elle était trop gâtée. D’autres accusaient sa mère d’être trop faible. Pourtant, malgré tous les sacrifices, Sarah ne se sentait jamais heureuse ni comblée. À 10x ans, Sarah grandissait dans son petit village nigérien, mais son comportement devenait de plus en plus difficile.

 Elle ne se contentait plus d’envier les affaires des autres enfants. Elle agissait pour les obtenir. Quand un camarade montrait un jouet brillant ou une poupée neuve, elle le prenait sans demander, disant “Je veux juste jouer un moment.” Mais elle ne rendait jamais les objets à temps, parfois même jamais. Les autres enfants agacés commencèrent à l’éviter.

 Ils savaient que s’ils jouaient avec Sarah, ils risquaient de perdre leurs affaires. Dans la cour de l’école, les filles formaient des groupes pour se protéger d’elle, chuchotant : “Attention, Sarah va encore réclamer quelque chose.” Malgré cela, Sarah ne voyait pas le problème.

 Pour elle, prendre ce qu’elle voulait était normal car elle se sentait toujours en manque. Maman Sarah, de son côté était épuisée. Elle travaillait dur dans son salon de coiffure, tressant des cheveux jusqu’à tard le soir pour gagner de quoi subvenir aux besoins de sa fille. Elle se souvenait de sa propre enfance marquée par la pauvreté où elle n’avait ni jouets ni beau vêtements.

 Elle voulait offrir à Sarah tout ce qu’elle n’avait jamais eu. Mais chaque fois qu’elle cédait aux caprice de sa fille, achetant un nouveau jouet ou une robe colorée, Sarah restait insatisfaite. Quelques jours après, elle voyait une autre fillette avec un objet différent et recommençait à pleurer, à supplier ou à bouder.

 Maman Sarah se sentait coupable, pensant qu’elle n’en faisait pas assez. Pourtant, elle commençait à comprendre que son indulgence aggravait les choses. Elle voyait dans les yeux de Sarah une envie insatiable comme un feu qui ne s’éteignait jamais. Les voisins du village n’étaient pas tendres. Certains disaient “Cet enfant est trop gâté, elle ne respecte rien.

” D’autres critiquaient maman Sarah. “Elle est trop faible, elle laisse Sarah tout contrôler.” Ses mots blessaient la mère, mais elle ne savait pas comment changer sa fille. Elle priait souvent pour que Sarah apprenne à être contente de ce qu’elle avait. Elle lui parlait doucement, lui expliquant que le bonheur ne vient pas des objets, mais du cœur.

 Mais Sarah n’écoutait pas. Elle passait son temps à regarder les autres enfants, à comparer leurs vêtements, leurs chaussures, leur sac d’école. Chaque nouvel objet qu’elle voyait devenait une obsession. Elle imaginait que posséder ces choses la rendrai enfin heureuse.

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 Mais chaque acquisition ne faisait qu’alimenter son envie. À l’école, les professeurs remarquaient aussi son comportement. Sarah était intelligente, mais elle se laissait distraire par son besoin de posséder. Si une camarade avait un stylo brillant, elle faisait tout pour l’avir, même en inventant des excuses. Une fois, elle avait convaincu amie de lui donner une poupée en disant : “Ma mère n’a pas d’argent pour m’en acheter une.

” Ce n’était pas vrai, mais Sarah avait manipulé les autres. Ce comportement lui attirait parfois des amis. Mais jamais pour longtemps. Les enfants se lassaient de ses demandes constantes. À la maison, maman Sarah voyait bien que l’envie de sa fille grandissait comme une ombre.

 Elle se demandait si elle avait mal agi en lui offrant trop ou si Sarah était simplement née avec ce vide dans son cœur. Sarah, elle ne voyait pas les conséquences de ces actes. Elle pensait que tout le monde avait plus qu’elle, que les autres vivaient mieux. Cette jalousie l’arrangeait, mais elle ne savait pas comment s’arrêter. Elle vivait dans un cercle vicieux, envier, obtenir, puis envier encore plus.

 Ce n’était plus seulement des jouets ou des vêtements, c’était une soif de tout ce qui brillait, tout ce qui semblait rendre les autres heureux. Et pourtant, malgré tous les objets qu’elle accumulait, Sarah ne trouvait jamais la paix. À 16 ans, Sarah était devenue une adolescente remarquée dans son école, mais pas pour de bonnes raisons.

 Elle n’était pas connue pour ses notes ou sa gentillesse, mais pour son habitude d’ emprunté tout ce qui lui plaisait. Que ce soit un stylo coloré, une barrette scintillante, un parfum ou même une idée pour un devoir, Sarah trouvait toujours un moyen de convaincre ses camarades de lui prêter leurs affaires. Elle avait un talent particulier pour parler avec douceur, sourire au bon moment et faire des compliments qui désarmaient les autres.

 “Oh, ton collier est magnifique, je peux l’essayer juste une fois”, disait-elle avec un regard innocent. Il était presque impossible de lui dire non. Mais derrière ce charme, son cœur était dévoré par une envie insatiable. Ses camarades, au début étaient flatté par son attention, mais elle comprirent vite que Sarah ne rendait presque jamais ce qu’elle empruntait.

 Une fois, elle avait pris un foulard à une amie en promettant de le rendre le lendemain. Une semaine plus tard, elle portait encore le foulard, prétendant l’avoir oublié. Les élèves commencèrent à se méfier. Ils plaisantaient entre eux. Si tu veux que ton objet disparaisse, montre-le à Sarah. Ses moquer blessaient Sarah, mais elle ne changeait pas.

 Elle se sentait toujours en manque comme si posséder les affaires des autres pouvaient combler un vide en elle. Même quand elle obtenait ce qu’elle voulait, la satisfaction ne durait pas. Quelques jours plus tard, elle voyait un autre objet, une autre personne et son envie revenait plus forte encore. Sa meilleure amie, Griss était la seule à encore lui faire confiance. Mais même Grèce commençait à douter.

Elle se demandait est-ce que Sarah m’aime pour moi ou juste pour ce que je peux lui donner ? Une fois, Gris avait reçu un bracelet en argent de sa tante. Sarah l’avait admiré pendant des jours répétant : “Il te va si bien, mais je suis sûr qu’il m’irait aussi.” Finalement, Gris le lui avait prêté, mais Sarah ne le rendit pas.

 Quand Grèce le réclama, Sarah répondit : “Oh, je l’ai perdu, je suis désolé. Mais Grèce l’avait vu le porter en cachette. Leur amitié s’effrita et Sarah se retrouva encore plus seule. Pourtant, elle ne voyait pas le problème. Pour elle, emprunté était juste une façon de se sentir mieux, même si c’était temporaire. À la maison, maman Sarah désespérait.

 Elle voyait sa fille s’enfoncer dans un comportement qu’elle ne comprenait pas. Elle essayait de lui parler. Sarah, pourquoi veux-tu toujours ce que les autres ont ? Tu as déjà tant de choses. Mais Sarahit les épaules, disant : “Tu ne comprends pas maman ? Tout le monde a mieux que moi.” Maman Sarah se sentait coupable.

 Elle repensait à toutes les fois où elle avait cédé aux caprices de sa fille, espérant lui offrir une vie meilleure que la sienne. Mais elle réalisait que son amour avait peut-être nourri cet envie sans fin. Elle priait pour que Sarah change, mais l’adolescente semblait prisonnière de ses désirs. Dans le village, les gens parlaient. Certains disaient que Sarah était manipulatrice, d’autres qu’elle était simplement perdue.

 Les professeurs, eux, notaient qu’elle avait du potentiel, mais qu’elle gâchait son énergie à envier les autres. Sarah, elle continuait à vivre dans son monde où chaque objet brillant était une promesse de bonheur. Mais ce bonheur ne venait jamais. Chaque nouvelle acquisition, chaque prêt qu’elle obtenait ne faisait qu’alimenter sa jalousie.

 Elle regardait les autres avec envie, pensant qu’ils étaient plus heureux, plus chanceux. Pourtant, au fond d’elle, une petite voix lui murmurait qu’elle se trompait, mais elle l’ignorait. Son cœur, prisonnier de l’envie, l’empêchait de voir la vérité. Elle cherchait le bonheur là où il ne se trouvait pas. À 20 ans, Sarah entra à l’université.

 Un rêve que sa mère, maman Sarah, avait réalisé en économisant chaque centime gagné dans son salon de coiffure. Elle loa une petite chambre sur le campus pour sa fille, espérant que ce nouveau départ l’aiderait à changer. Mais Sarah, toujours attirée par ce qui semblait mieux, ne tarda pas à trouver une meilleure option.

 Elle rencontra Sonia, une étudiante qui vivait dans un appartement spacieux et confortable, bien plus agréable que sa petite chambre. Sarah décida de s’y installer. Pour gagner la sympathie de Sonia, elle inventa une histoire tragique. Elle raconta qu’elle était orpheline, que ses parents étaient morts dans un accident de voiture.

 Touché, Sonia l’accueillit chaleureusement, lui offrant des vêtements, du maquillage et même de l’argent de poche. Sarah profita de cette générosité sans hésiter. Elle empruntait tout ce qu’elle pouvait. des foulards colorés, des chaussures à la mode, des bijoux brillants. Souvent, elle oubliait de rendre ses objets ou prétendait les avoir perdu.

 Sonia et ses amis, d’abord généreuses, commencèrent à se poser des questions. Pourquoi Sarah demandait-elle toujours plus ? Pourquoi ne semblait-elle jamais satisfaite ? Mais Sarah savait comment les manipuler. Avec un sourire charmeur ou une parole flatteuse, elle obtenait ce qu’elle voulait. Elle se sentait puissante, admirée, presque populaire.

 Pourtant, au fond, elle savait que cette popularité était fausse, bâtie sur des mensonges et des emprunts. Son comportement ne s’arrêtait pas là. Sarah commença à voler de petits objets dans les magasins du campus, un rouge à lèvres, une barrette, un carnet. Elle agissait discrètement, convaincue que personne ne la remarquerait. Ses petits vols lui donnaient un frisson, une sensation de contrôle.

 Elle se regardait dans le miroir, portant les vêtements de Sonia, le maquillage d’une amie, un bijou volé et elle se sentait belle, envie. Mais ce sentiment ne jamais. Dès qu’elle voyait une autre étudiante avec un sac à main élégant ou une nouvelle paire de boucles d’oreilles, son envie revenait plus forte encore.

 Elle se comparait sans cesse, persuadée que les autres avaient une vie meilleure. Maman Sarah, restée au village recevait parfois des appels de sa fille. Sarah lui racontait sa vie à l’université, mais elle parlait surtout des choses qu’elle voulait. Un nouveau téléphone, des vêtements à la mode. Maman Sarah, le cœur lourd, envoyait ce qu’elle pouvait, même si cela signifiait se priver.

 Elle espérait que l’université changerait Sarah, mais elle craignait que son envie insatiable ne la suive partout. Les lettres qu’elle écrivait à sa fille étaient pleine d’amour, mais aussi de mise en garde. Ma fille, contente-toi de ce que tu as. L’envie te fera perdre ce qui compte vraiment. Sarah lisait ses lettres mais les rangeait sans y réfléchir. Sur le campus, Sarah se forgeait une réputation.

Certains l’admiraient pour son apparence soignée, mais d’autres murmuraient. Elle vit au crochet des autres. Ses mensonges sur son passé d’orpheline commençaient à circuler et quelques étudiantes se méfiaent. Pourtant, Sarah continuait aveuglée par son besoin de posséder.

 Elle pensait que chaque nouvel objet, chaque nouvelle attention la rendrait enfin heureuse. Mais le vide en elle grandissait. Elle passait ses soirées à rêver d’une vie parfaite où elle aurait tout ce que les autres possédaient. Ce rêve l’empêchait de voir la vérité. Elle s’éloignait de ses vrais amis, de sa mère et même d’elle-même. Son cœur, prisonnier de l’envie, la poussait à construire une vie fragile, faite de mensonge et d’illusion, sans jamais lui apporter la paix qu’elle cherchait. À l’université, une nouvelle étudiante fit son apparition, Naomi.

 Elle était belle, élégante, avec une aura mystérieuse qui captivait tout le campus. Certains disaient qu’elle était la fille d’un chef riche, d’autres qu’elle venait d’une famille politique influente. Peu importait la vérité, Naomi attirait tous les regards. Ses vêtements étaient toujours impeccables. Ses bijoux saintillaient et son sourire semblait cacher des secrets.

Elle n'arrêtait pas d'emprunter des choses...Jusqu'à ce qu'elle emprunte  une perruque d'une sorcière

 Sarah, fascinée, voyait en Naomi tout ce qu’elle avait toujours voulu être. Elle décida de se rapprocher d’elle, espérant profiter de son éclat. À sa grande surprise, Naomi l’accueillit avec chaleur, lui offrant rapidement des cadeaux. Un rouge à lèvres brillant, un flacon de parfum coûteux, une perruque élégante aux mèches soyeuses.

 Sarah se sentait transformée. Chaque fois qu’elle utilisait ses cadeaux, elle remarquait les regards admiratifs des autres étudiants. Le rouge à lèvres faisait ressortir son sourire, le parfum attirait les compliments et la perruque lui donnait une assurance nouvelle. Elle se pavanait sur le campus, se sentant enfin au centre de la tension.

 Naomi, toujours généreuse, lui disait : “Garde-les, Sarah, tu en as plus besoin que moi.” Ces mots touchaient Sarah, qui croyait avoir trouvé une amie sincère, quelqu’un qui comprenait son besoin de briller. Elle passait de plus en plus de temps avec Naomi, fascinée par son style et sa confiance. Pourtant, quelque chose dans l’attitude de Naomi la troublait parfois, mais elle ignorait cette sensation.

 Les cadeaux de Naomi devinrent une habitude. Chaque semaine, elle offrait à Sarah un nouvel objet, un bracelet, une écharpe, un miroir décoré. Sarah Ravie ne se posait pas question. Elle ne voyait pas que son envie déjà insatiable grandissait encore plus sous l’influence de Naomi. Les autres étudiantes commençaient à jaser.

 Pourquoi Naomi donne-elle autant à Sarah ? Certaines trouvaient cela étrange, mais Sarah s’en moquait. Elle se sentait spéciale, choisie par quelqu’un d’aussi impressionnant. Elle ne remarquait pas que ses anciennes amies comme Sonia s’éloignait fatigué de ses mensonges et de son comportement. Sarah ne pensait qu’à Naomi et à ce qu’elle pourrait obtenir d’elle.

 Maman Sarah au village s’inquiétait lors de leurs appels, Sarah parlait sans cesse de Naomi et de ses cadeaux. Maman Sarah sentait que quelque chose n’allait pas. Elle écrivait à sa fille : “Méfie-toi des cadeaux trop beaux, ma chérie. Rien n’est jamais vraiment gratuit.” Mais Sarah, aveuglé par son admiration pour Naomi, ignorait ses conseils.

 Elle voyait en Naomi une alliée, une personne qui l’aidait à devenir celle qu’elle voulait être. Pourtant, des détails troublants apparaissaient. Parfois, quand elle rendait visite à Naomi dans son appartement, Sarah remarquait des choses étranges, des bougies allumées sans raison, des murmures dans l’obscurité, une odeur inhabituelle. Mais elle chassait ses pensées, trop heureuse de recevoir de nouveaux présents.

 Sur le campus, la popularité de Sarah grandissait, mais elle reposait sur une illusion. Les étudiants l’admiraient pour son apparence mais chuchotaient sur son lien avec Naomi. Certains disaient “Naomi doit vouloir quelque chose en retour.” Sarah refusait d’écouter. Pour elle, Naomi était une amie parfaite, une bienfaitrice. Elle ne voyait pas que chaque cadeau renforçait sa dépendance.

Son envie, déjà profonde devenait une obsession. Elle ne vivait plus que pour les objets que Naomi lui offrait, pour les regards qu’ils attiraient. Mais fond, elle restait vide, incapable de trouver la paix. Naomi, avec son sourire énigmatique, semblait savoir exactement ce qu’elle faisait, comme si elle tissait un piège autour de Sarah, un piège dont la jeune femme ne voyait pas encore les contours. Naomi n’était pas une simple étudiante.

Derrière son allure élégante et son sourire bienveillant, elle était une sorcière ancienne, une entité qui se nourrissait de la vanité et de l’envie des autres. Sarah, avec son désir insatiable de posséder ce qui ne lui appartenait pas était une proie idéale. Naomi l’avait choisi dès leur première rencontre, voyant dans son cœur un vide qu’elle pouvait exploiter.

 Les cadeaux qu’elle offrait à Sarah le rouge à lèvres, le parfum, la perruque n’étaient pas de simples objets. Chacun portait une énergie étrange, une magie subtile qui amplifiait l’envie de Sarah tout en l’allant davantage à Naomi. Pourtant, Sarah, aveuglé par son admiration, ne voyait rien de tout cela. Les soirées chez Naomi devenaient de plus en plus étranges.

 Sarah, invité dans son appartement, remarquai des détails troublants. Des symboles mystérieux étaient tracés à la cré sur le sol, effacer rapidement quand elle entrait. Des ombres semblaient danser sur les murs, même sans vant ni mouvement. Parfois, une lumière verte ou violette brillait dans un coin puis disparaissait.

 Sarah sentait une odeur de plante brûlée comme un ense inconnu. Elle se sentait parfois mal à l’aise mais Naomi la rassurait avec un sourire. Ce n’est rien, juste des décorations. Sarah, fascinée par les cadeaux et l’attention, chassait ses doutes. Elle voulait croire que Naomi était une amie sincère, pas une menace. Le comportement de Sarah changeait. Elle devenait encore plus obsédée par les objets de Naomi.

 Elle passait des heures à se regarder dans le miroir, admirant la perruque ou le bracelet qu’elle avait reçu. Ces objets semblaient avoir une emprise sur elle comme s’il murmurait à son cœur, attisant son envie. Elle ne parlait plus que de Naomi, de ses cadeaux, de son style. Ses anciennes amies comme Sonia avaient presque disparu de sa vie. Même ses études passaient au second plan.

 Elle séchait les cours pour passer du temps avec Naomi. Cette dernière l’encourageait, disant : “Tu mérites d’être admiré, Sarah, prends tout ce que je te donne.” Maman Sarah au village s’inquiétait de plus en plus. Lors d’un appel, Sarah semblait distraite comme envoûtée. Elle parlait de Naomi avec une adoration qui semblait anormal.

 Maman Sarah, sentant un danger, consulta une amie au village, une femme connue pour son intuition. Celle-ci lui dit : “Fais attention, Sarah est peut-être sous l’influence de quelqu’un de mauvais.” Maman Sarah écrivit une lettre à sa fille, la suppliant de rentrer au village pour les vacances. Mais Sarah, trop attaché à Naomi, refusa. Elle ne voyait pas qu’elle s’enfonçait dans un piège comme une mouche dans une toile d’araignée.

 Sur le campus, les rumeurs autour de Naomi grandissaient. Certains étudiants disaient avoir vu des choses étranges près de son appartement, des oiseaux morts, des empreintes de pas qui disparaissaient, des murmures la nuit. Mais personne n’osait affronter Naomi. Son charisme et sa beauté intimidait tout le monde. Sarah, elle ne voyait rien de tout cela. Elle ne vivait que pour les cadeaux, pour l’admiration qu’il lui apportait.

 Chaque nouvel objet renforçait son lien avec Naomi, mais aussi son vide intérieur. Elle ne se rendait pas compte que Naomi l’observait avec un regard calculateur comme un prédateur étudiant sa proie. La sorcière savait que Sarah était prête à tomber dans son piège final, un piège qui scèerait son destin.

 Sarah, prisonnière de son envie, s’enfonçait chaque jour un peu plus dans l’emprise de Naomi, sans voir la vérité effrayante qui se cachait derrière son sourire. Un soir, une grande fête était organisée sur le campus. Tout le monde parlait de cet événement, une occasion de briller et de se faire remarquer. Sarah, toujours en quête d’admiration, voulait être la star de la soirée.

 En visitant Naomi, elle repéra une magnifique perruque verte, brillante et unique, posée sur une étagère. Ses yeux s’illuminèrent. “Naomi, je peux emprunter cette perruque pour la fête”, supplia elle. Naomi, avec un sourire énigmatique accepta mais posa une condition. Tu peux la porter mais rends-la moi au lever du jour. Pas une minute de plus. Sarah, trop excitée, acquissa sans réfléchir.

 Elle ne voyait pas le regard étrange de Naomi, ni la lueur sombre dans ses yeux. À la fête, Sarah était au centre de la tension. La perruque verte éclatante sous les lumières attirait tous les regards. Les étudiants prenaient des photos, la surnommant la Renagram. Sarah dansait, riait, savourait les compliments. Elle se sentait invincible comme si cette perruque lui donnait une aura magique.

 Les autres filles la regardaient avec envie et les garçons lui tournaient autour. Pour la première fois, Sarah avait l’impression d’être celle que tout le monde admirait, celle qui avait tout. Elle passa la nuit à poser pour des photos, à rire, à se sentir au sommet.

 Mais au fond, une petite voix lui rappelait la condition de Naomi rendre la perruque au lever du jour. Quand la fête se termina, Sarah rentra chez Sonia épuis mesuphoriques. Elle posa la perruque sur une chaise et s’endormit, oubliant la promesse faite à Naomi. À l’aube, elle se réveilla en sursaut, réalisant qu’elle devait rendre la perruque. Elle courut chez Naomi, mais celle-ci n’était pas là. Soulagée, Sarah pensa : “Je la rendrai plus tard.

” De retour dans sa chambre, elle trouva la perruque posée sur son oreiller alors qu’elle était sûre de l’avoir laissé chez Naomi. Un frisson la traversa mais elle chassa cette peur trop attachée à l’objet. Elle décida de la garder un peu plus longtemps, pensant que Naomi ne le remarquerait pas.

 Cette nuit-là, un cauchemar la réveilla. Elle entendit un murmure comme si la perruque parlait. Tremblante, elle alluma la lumière et se précipita vers le miroir. Ce qu’elle vit la fille hurlée. Son visage, autrefois liss et jeune était ridé, marqué de plus profond. Ses cheveux, sous la perruque étaient devenu gris et cassant.

 Elle semblait avoir vieilli de plusieurs décennies en une nuit. Paniquée, elle essaya d’arracher la perruque, mais celle-ci semblait collée à son crâne comme si elle faisait partie d’elle. Elle cria, pleura mais rien n’y faisait. La perruque vivante semblait se moquer de son désespoir.

 Sarah comprit alors que quelque chose de terrible s’était produit. Elle pensa à Naomi, à ses cadeaux, à ses conditions étranges. Était-ce un piège ? Elle tenta de contacter Naomi mais son appartement était vide comme si personne n’y avait jamais vécu. Les symboles à la crè, les bougies, les ombres, tout prenait sens.

 Sarah réalisa qu’elle avait été manipulée, que son envie l’avait conduite à cette horreur. Elle courut chez Sonia, espérant de l’aide, mais son ami, voyant son visage vieilli, recula terrifié. Sarah, seul et brisé, compritta maudite, un piège tendu par Naomi. Son obsession pour les objet des autres l’avait mené à sa perte et elle ne savait pas comment échapper à ce cauchemar.

 Dévasté par son apparence transformée, Sarah quitta l’université et rentra au village. La perruque maudite toujours accroché à son crâne. Ses cheveux gris et son visage ridit effrayaient les voisins qui chuchotaient sur son passage. Maman Sarah, en la voyant, éclata en sanglot. Elle serra sa fille dans ses bras, refusant de la juger.

 “Ma chérie, nous allons trouver une solution”, murmura-t-elle, bien que terrifié. Déterminée à sauver Sarah, elle décida de l’emmener voir Mère Wayana, une voyante respectée qui vivait dans une hute au cœur de la forêt. On disait que Mère Wayana pouvait défaire les malédictions et parler aux esprits. Maman Sarah espérait qu’elle pourrait libérer sa fille de ce cauchemar. Le voyage jusqu’à la forêt fut difficile.

Sarah, affaiblie, pouvait à peine marcher. La perruque semblait peser sur elle comme une chaîne invisible. Les villageois, superstitieux, les évitaient, craignant une malédiction. Dans la forêt, l’atmosphère était lourde, les arbres murmurant sous un vent étrange. Arrivé chez Mè Wayana, elle trouvèrent la vieille femme assise près d’un feu.

 Elle observa Sarah, ses yeux perçant, scrutant la perruque. “Cet enfant a touché ce qui ne devait pas être touché”, dit-elle gravement. Elle demanda à Sarah de raconter toute l’histoire, les cadeaux de Naomi, la perruque, la fête. Maman Sarah en larme avoua qu’elle avait peut-être gâté sa fille, alimentant son envie insatiable. Soudain, un rire glacial raisonna dans la hute.

 Naomi apparut, surgissant de l’ombre comme une fumée. Son visage, autrefois charmant, était maintenant effrayant, ses yeux brillants d’une lueur surnaturelle. “C’est toi, mère, qui a créé son désir insatiable”, dit-elle à maman Sarah. “Tu lui as appris à vouloir toujours plus. Maintenant, elle est à moi. Mère Wayana, tremblante, reconnue la sorcière.

 Tu es une ancienne, une voleuse dame, cria-t-elle. Elle ordonna à Sarah et à sa mère de fuir, promettant de retenir Naomi. Mais la sorcière éclataire, ses cheveux flottant comme animés par une force invisible. “Personne n’échappe à mon emprise”, murmura-t-elle. Maman Sarah attrapa sa fille et courut hors de la hut, trébuchant sur les racines. Les rires de Naomi les poursuivaient, raisonnant dans la forêt.

Sarah, terrifiée, sentait la perruque s’agripper encore plus fort à son crâne comme si elle riait avec Naomi. Elles atteignirent enfin le village épuisé. Les voisins, voyant leur état, appelèrent un ancien du village pour protéger leur maison avec des prières. Sarah, effondré regardait son reflet dans une bassine d’eau. Son visage ridait, ses yeux fatigués. Elle ne se reconnaissait plus.

 Maman Sarah, malgré sa peur, refusait d’abandonner. Elle passa la nuit à prier, tenant la main de sa fille, espérant un miracle. Mais le mal était fait. La perruque, bien que toujours collée, semblait moins vivante, comme si Naomi avait obtenu ce qu’elle voulait.

 Sarah se sentait prisonnière de son propre corps, incapable de redevenir celle qu’elle était. Elle repensait à toutes les fois où elle avait envié les autres, pris leurs affaires, mentit pour obtenir ce qu’elle voulait. Était ce sa faute ? Maman Sarah, elle se sentait coupable. Avait-elle mal élevé sa fille ? Avait-elle nourri cette envie qu’il avait mené à Naomi ? La nuit passa lourde de silence et de peur.

 Sarah savait que sa vie avait changé pour toujours et que la sorcière, même absente, avait laissé une marque indélébile sur son âme. De retour au village, Sarah était méconnaissable. La perruque maudite, toujours accrochée à son crâne, semblait s’être calmée, mais son visage restait marqué par des rides profondes et des cicatrices étrange.

 Les villageois, superstitieux, gardaient leur distance, murmurant que Sarah avait offensé un esprit. Maman Sarah, désespérée, refusa d’abandonner. Elle fit venir un pasteur respecté, connu pour ses prières puissantes. Il organisa une nuit de jeûne et de prière dans la maison familiale, entouré de quelques voisins courageux.

 Les bougies vacillaient et les champs raisonnaient dans la nuit. Sarah, tremblante, priait pour la première fois avec sincérité, espérant être libéré. Au milieu de la nuit, un vent glacial traversa la maison. Naomi apparut, flottant comme une ombre, ses yeux brillants d’une lueur verte. Les villageois reculèrent terrifiés, mais le pasteur resta ferme, brandissant une croix. “Que veux-tu de cet enfant ?” cria-t-il.

Naomi, avec un sourire cruel, répondit : “Je ne prendrai pas sa vie, mais sa beauté est mon paiement.” Elle a choisi l’envie et l’envie à un prix. Puis dans un éclat de brume, elle disparut. Le lendemain matin, Sarah se réveilla, le cœur battant. La perruque était tombée, gisant sur le sol comme un objet inerte.

Mais en se regardant dans le miroir, elle vit que son visage restait marqué. Ses traits, autrefois lisses portaient des cicatrices indélébiles et ses yeux semblaient éteints. Sarah pleura pendant des jours. Ses rêves d’avenir devenir une femme admirée, réussir à l’université, voyager s’effondraires. Les villageois, cruel la surnommaient la fille maudite.

 Certains enfants se moquaient, imitant ses rides avec des grimaces. Sarah, brisée, abandonna l’université. Elle ne pouvait plus affronter les regards des autres. Maman Sarah, malgré sa douleur, resta côtés, la consolant chaque jour. Mais Sarah se sentait prisonnière de son apparence, de sa honte.

 Elle évitait les miroirs, incapable de supporter son reflet. Un jour, un homme du village, un veu âgé nommé monsieur Obi, lui proposa le mariage. Désespéré et sans espoir, Sarah accepta. Elle quitta la maison familiale pour vivre avec lui, loin des regards moqueurs. Sa vie devint monotone.

 Elle aidait monsieur Ob à tenir sa petite boutique, mais les clients la dévisageaient, chuchotant sur son passé. Sarah se sentait comme une ombre. Son rire éteint, son énergie disparue. Elle repensait souvent à Naomi, à ses cadeaux empoisonnés, à son propre comportement. Elle comprenait maintenant que son envie l’avait mené à ce destin. Elle avait passé sa vie à vouloir ce que les autres possédaient sans jamais apprécier ce qu’elle avait.

 Cette prise de conscience était douloureuse, mais elle arrivait trop tard. Elle se demandait si Naomi l’observait encore, rien. Maman Sarah, de son côté souffrait en silence. Elle rendait visite à sa fille, lui apportant des plats et des mots d’amour. Mais elle voyait dans les yeux de Sarah une tristesse infinie. Le village lui continuait à parler.

 Certains disaient que Sarah méritait son sort, d’autres avaient pitié. Le pasteur, lui affirmait que la prière avait sauvé sa vie mais pas sa beauté. Sarah, elle vivait dans l’ombre, portant le poids de ses erreurs. Elle savait que Naomi avait gagné, laissant sur son visage des marques qui rappelaient à tous son passé.

 Sa vie, autrefois pleine de rêves, était maintenant un écho de regret, un avertissement pour ce qui l’entourait. Sarah, désormais marqué par ses cicatrices et son passé, appris à vivre avec son sort. Elle passait ses journées au marché vendant des tomates avec monsieur Obbi, son mari. Les regards curieux et les murmures des clients ne cessaient pas, mais elle ne baissait plus les yeux.

 Quelque chose en elle avait changé. La douleur de sa transformation causée par l’envie et la magie de Naomi lui avait appris une leçon dur mais précieuse. Elle décidait de ne plus se cacher. Au lieu de fuir les regards, elle commença à parler aux jeunes du marché, surtout aux enfants et aux adolescents qui venaient acheter des légumes. Elle partageait son histoire sans honte, avec une voix calme mais forte.

Écoutez-moi”, disait-elle, assise sur un tabouret en bois, entouré de cage de tomates rouges. J’étais comme vous. Je voulais tout ce que les autres avaient, leurs vêtements, leurs jouets, leur vie. Je pensais que ça me rendrait heureuse, mais chaque chose que je prenais me rendait plus vide.

 Et puis j’ai rencontré quelqu’un qui a profité de mon envie pour me détruire. Les enfants, d’abord curieux de ces cicatrices, écoutaient en silence. Sarah leur parlait de Naomi, des cadeaux empoisonnés, de la perruque maudite. Elle terminait toujours par ses mots. La vraie beauté ne s’emprunte pas. Le vrai bonheur ne vient pas des choses des autres. Chaque cadeau a un prix.

 Au début, certains se moquaient, disant qu’elle racontait des histoires pour attirer l’attention. Mais peu à peu, ces paroles touchaient les cœurs. Les mères du village amenaient leurs enfants pour écouter Sarah, espérant qu’il retienne la leçon. Les adolescents, souvent tentés par la jalousie ou l’envie, réfléchissaient à ces mots.

 Sarah devenait une figure inattendue, non pas une femme admirée pour son apparence, mais respectée pour sa sagesse. Elle ne parlait pas avec colère ou amertume, mais avec une sincérité qui faisait écho. Même les plus sceptiques finissaient par l’écouter, touché par son courage d’affronter son passé.

 Maman Sarah, voyant ce changement, retrouvait un peu d’espoir. Elle venait souvent au marché aidant sa fille à vendre. Elle était fière de voir Sarah transformer sa douleur en leçon pour les autres. “Tu es devenu plus forte que moi,” lui disait-elle, les larmes aux yeux.

 Sarah, elle, savait qu’elle ne retrouverait jamais son ancienne vie, mais elle découvrait une forme de paix en aidant les autres à éviter ses erreur. Elle apprenait à sourire malgré les cicatrices et à trouver du sens dans sa nouvelle vie. Le village changea aussi. Les moqueries diminuèrent, remplacé par du respect. On ne parlait plus de Sarah comme la fille maudite mais comme la femme qui enseigne.

Les anciens disaient que sa malédiction était devenue une bénédiction pour la communauté. Sarah, en partageant son histoire, rappelait à tous que l’envie est une prison et que le bonheur vient de l’acceptation de soi. La sorcière Naomi, bien qu’absente, avait laissé une marque, mais Sarah en avait fait un avertissement vivant.

 Ne désirez jamais ce qui ne vous appartient pas, car le prix peut être votre âme. Ces paroles simples mais puissantes raisonnaient au-delà du marché porté par ce qu’il écoutaient. Ainsi Sarah, autrefois prisonnière de son envie, devint un symbole d’espoir et de rédemption, prouvant que même les pires erreurs peuvent mener à une nouvelle lumière. N’oubliez pas de vous abonner à la chaîne afin de ne pas rater nos histoires.