CHOC: 45 ans après, le fils de Joe Dassin lâche la vérité sur sa mort : « Ce qui l’a tué, c’est…

Joe Dassin: Con trai ông, Jonathan, đã phá vỡ sự im lặng về cái chết bi thảm và ít được biết đến của ông

45 ans après la disparition de Joe Dassin, les rumeurs subsistent, et certains fantasmes entourant ses dernières années ressurgissent régulièrement. Rien d’illogique au regard de l’aura de l’artiste, décédé prématurément, et qui a laissé derrière lui un patrimoine musical immense… Mais pour autant, son fils Jonathan a tenu à faire une mise au point claire et nette. Qui ne laisse plus de place au doute.

Le 20 août 1980, à seulement 41 ans, Joe Dassin rendait son dernier souffle du côté de Tahiti, où il avait une demeure. Cette crise cardiaque a longtemps fait parler, donnant lieu à quelques rumeurs et fantasmes. Mais pour Jonathan Dassin, fils du chanteur, l’heure est venue de réaffirmer la réalité et de tordre le cou à ces ragots. Invité de “Buzz TV” récemment, il a ainsi recadré sans détour :

« J’imagine que ce n’était pas un prêtre. Après, comme j’ai l’habitude de dire, je n’étais pas là pour regarder ce qu’il se passait. Il y a des choses qui se sont dites. D’après moi, comme beaucoup d’artistes, il a profité de la vie. Ceci dit, ce qui l’a tué, et je tiens vraiment à insister là-dessus parce qu’évidemment il y a des rumeurs, c’est bien son cœur. »

Beaucoup associent encore la mort du chanteur à une consommation de drogue ou à un mode de vie trop extrême. Oui, Joe Dassin a connu une période plus agitée, et oui, il a goûté à la cocaïne dans les dernières années de son existence. Mais son fils s’est chargé de clarifier le point qui, selon lui, ne doit plus être déformé.

« Il est né avec un cœur fragile, il a eu plusieurs alertes et il est mort alors qu’il pensait que la vie lui ouvrait les bras. Ça n’a rien à voir avec une quelconque consommation de stupéfiant »

Une manière appuyée de laisser les fantasmes dans le caniveau, et de respecter la mémoire de Joe Dassin. Car indépendamment des conditions de sa mort, c’est surtout un artiste et une personnalité hors-normes que les Français ont perdu en ce funeste jour d’août 1980. Et alors que le demi-siècle de sa disparition approche, l’interprète de « L’Amérique » reste encore dans toutes les mémoires.

Plus de quatre décennies après sa mort, Joe Dassin continue d’occuper une place à part dans le cœur du public français. Ses chansons, intemporelles et lumineuses, résonnent encore à la radio, dans les mariages ou les soirées nostalgiques. De L’Été indien à Et si tu n’existais pas, en passant par Les Champs-Élysées, ses mélodies évoquent une époque dorée de la chanson française. Pourtant, derrière le sourire éclatant et le costume blanc, l’homme cachait une santé fragile et des blessures intimes que le succès ne parvenait pas à effacer.

Né à New York en 1938, fils du réalisateur américain Jules Dassin et de la violoniste Béatrice Launer, Joe grandit entre les États-Unis et l’Europe, avant de s’installer durablement en France, pays dont il tombera éperdument amoureux. Ce citoyen du monde, polyglotte et cultivé, n’était pas prédestiné à devenir chanteur. C’est presque par hasard, après quelques enregistrements modestes, que le public découvre ce crooner au charme discret et à la voix douce. En quelques années, Joe Dassin devient l’un des artistes les plus populaires de son temps, enchaînant les tubes et remplissant les plus grandes salles.

Joe Dassin: 44 năm sau khi ông qua đời, con trai ông là Jonathan tiết lộ nguyên nhân cái chết của ông - YouTube

Mais la célébrité a un prix. Derrière les sourires et les apparitions télévisées, Joe Dassin menait une vie de plus en plus épuisante. Les tournées, les obligations médiatiques et les pressions du métier ont peu à peu affaibli son cœur, déjà fragile depuis sa jeunesse. Comme l’a rappelé récemment son fils Jonathan, ce n’est pas l’excès ou la démesure qui ont eu raison de lui, mais bien une défaillance cardiaque que rien n’aurait pu véritablement prévenir.
« Mon père n’était pas un saint, mais il n’était pas non plus l’homme que certains décrivent. Il aimait la vie, la fête, la musique… mais il restait profondément humain, sensible et vulnérable », confie Jonathan Dassin.

Cette fragilité, Joe l’assumait à demi-mot. Ses proches évoquent un homme parfois mélancolique, nostalgique d’un bonheur simple qu’il avait du mal à retrouver malgré la gloire. Ses chansons en témoignent : derrière la légèreté apparente de ses textes, une certaine tristesse affleure, une quête d’amour et de paix intérieure. Et si tu n’existais pas, chanson phare de 1975, en est l’illustration parfaite : une déclaration d’amour universelle mais teintée d’une profonde solitude.

En août 1980, Joe Dassin se rend à Tahiti pour des vacances censées lui permettre de souffler après une période de surmenage. Il rêve d’un nouveau départ, d’une vie plus calme. Mais le destin en décide autrement : le 20 août, au cours d’un déjeuner avec des amis, il est terrassé par une crise cardiaque. Il avait 41 ans. La nouvelle fait l’effet d’un choc en France et dans le monde francophone. L’artiste, au sommet de sa popularité, s’en va au moment même où il projetait de se réinventer.

45 ans après, le fils de Joe Dassin lâche la vérité sur sa mort : « Ce qui  l'a tué, c'est…

Quarante-cinq ans plus tard, la légende Joe Dassin reste intacte. Ses chansons continuent d’être reprises par toutes les générations, ses disques se vendent encore, et sa voix n’a rien perdu de sa chaleur. Pour Jonathan, il est essentiel de préserver cette image lumineuse et fidèle :
« Ce que je veux, c’est que les gens se souviennent de lui comme d’un homme bon, généreux, passionné. Pas comme d’un mythe déformé par les rumeurs. Mon père a vécu intensément, et c’est son cœur, au sens propre comme au figuré, qui l’a emporté. »

En définitive, si Joe Dassin a quitté ce monde trop tôt, son héritage, lui, n’a jamais cessé de battre. Et à chaque fois que résonnent les premières notes de L’Amérique, c’est comme si, le temps d’une chanson, son cœur fragile reprenait vie à travers la mémoire collective.