Il y a les ovations des Zéniths, les disques de platine et la reconnaissance de toute une industrie. Et puis, il y a les trésors inestimables, ceux qui ne s’achètent pas mais se fabriquent avec de la colle, des paillettes et un amour infini. Pour la fête des Pères en juin dernier, Vianney a rappelé au monde que son plus grand succès ne se mesure pas en chiffres de ventes, mais dans les yeux de son fils, Edgar. Le chanteur, habituellement si pudique quant à sa vie de famille, a offert à ses fans un rare et précieux aperçu de son bonheur en dévoilant les cadeaux confectionnés par son petit garçon de trois ans. Un moment de pure tendresse qui a ému la toile.

Loin de l’agitation des tournées et des studios d’enregistrement, c’est dans le cocon de sa vie de famille que l’artiste puise sa plus grande inspiration. Une vie qu’il protège farouchement, aux côtés de sa femme, la violoncelliste Catherine Robert, de sa belle-fille, et bien sûr, de leur petit Edgar, né en octobre 2021. Mais pour célébrer ce rôle qui a bouleversé sa vie, Vianney a fait une petite entorse à sa discrétion légendaire. Sur ses réseaux sociaux, il a partagé une photo qui en dit long sur la complicité qui l’unit à son fils.

Sur le cliché, on pouvait découvrir les œuvres d’un artiste en herbe : un adorable bricolage, fruit de l’imagination et de l’application d’un enfant de trois ans. Un objet coloré, peut-être un peu de travers, mais porteur d’une valeur sentimentale incalculable. À côté, une carte de vœux où l’on pouvait lire, écrit d’une main d’adulte mais guidé par le cœur d’un enfant : “Bonne fête papa. Mon roi”. Quelques mots simples qui ont résonné avec une puissance folle dans le cœur du chanteur et de tous ceux qui ont vu cette publication.

“Mon roi”. Cette formule, touchante de sincérité enfantine, illustre parfaitement la place qu’occupe Vianney dans la vie de son fils. Pour le petit Edgar, son père n’est pas la star aux millions d’albums vendus, mais un héros du quotidien, un pilier, un roi. En partageant ce moment, Vianney ne s’est pas contenté de montrer des cadeaux ; il a partagé une émotion universelle. Celle d’un père qui découvre avec des yeux émerveillés l’amour inconditionnel de son enfant, matérialisé dans un bout de carton coloré.

Ce rôle de père, et de beau-père, Vianney l’a embrassé avec une maturité et une sensibilité qui transparaissent dans ses chansons. Lui qui a dédié le titre “Beau-papa” à sa belle-fille, avant même la naissance d’Edgar, sait la responsabilité et la beauté de la transmission. Il a souvent évoqué comment la paternité l’avait ancré, lui avait donné un nouveau cap, un nouveau sens des priorités. “L’enfant nous ramène à l’essentiel, à des considérations que j’avais peut-être un peu perdues de vue”, confiait-il.

Cette fête des Pères 2025 est donc venue confirmer ce que ses fans pressentaient : derrière l’auteur-compositeur-interprète se cache un homme simple, un “papa gâteau” qui trouve son équilibre dans les joies simples de la vie. Le temps d’une story Instagram, il a invité son public dans les coulisses de son bonheur, un bonheur fait de rires d’enfants, de matins câlins et de cadeaux qui brillent plus fort que n’importe quel trophée.

Ce partage, bien que fugace, a une résonance particulière. Il montre un artiste en phase avec ses valeurs, qui n’a pas besoin d’exposer sa famille pour exister, mais qui sait, à l’occasion, partager une étincelle de sa vie privée pour célébrer ce qui compte vraiment. En dévoilant ces précieux cadeaux, Vianney a offert bien plus qu’une anecdote : il a offert une bouffée d’authenticité et de tendresse, rappelant à chacun que les plus belles déclarations d’amour sont souvent les plus simples. Le roi, ce jour-là, n’était pas sur scène, mais bien à la maison, comblé par son petit prince.