Mort du petit Tiago : “Il n’est pas mort en tombant des escaliers”… L’avocat du père et de la tante de l’enfant sort du silence et charge la mère de Tiago

Alors qu’une nouvelle expertise sur le corps de Tiago a été ordonnée, l’avocat du père et de la tante de l’enfant de deux ans, mort des suites de ses blessures à Toulouse, sort du silence.
Alors qu’une nouvelle expertise sur le corps de l’enfant a été ordonnée, l’avocat du père et de la tante de Tiago, décédé à l’âge de deux ans à Toulouse, prend la parole pour exprimer l’attente et la frustration de ses clients face à l’enquête.
“Je trouve que ça n’avance pas vite”, se désole d’entrée Me Philippe Pressecq au sujet de l’instruction ouverte après la mort du petit garçon.
La phrase est courte, brutale, et elle résonne comme un coup de tonnerre dans le silence du deuil et de l’enquête. « Il n’est pas mort en tombant des escaliers ». Ces mots ne viennent pas de l’accusation, ni d’un témoin extérieur. Ils émanent de l’avocat du père et de la tante du petit Tiago. En une seule déclaration publique, la stratégie de défense des parents de l’enfant de deux ans, mort dans des conditions suspectes à Noyon, vient de voler en éclats.
C’est plus qu’une fissure, c’est une fracture ouverte. Un séisme qui redessine entièrement le paysage de cette affaire tragique.
Jusqu’à présent, l’affaire Tiago, bien que sordide, suivait un schéma judiciaire relativement classique. Un enfant de deux ans décède. L’autopsie révèle des lésions compatibles avec le syndrome du bébé secoué (SBS). Les parents, présents au moment du drame, sont mis en examen pour “violences volontaires ayant entraîné la mort”. Face à la justice, le couple semblait faire bloc, niant les violences et plaidant pour une autre cause, une cause accidentelle ou médicale.

Cette union sacrée, ou du moins ce front commun judiciaire, vient d’être publiquement dynamité.
L’implosion de la défense
En sortant du silence, l’avocat du père et de la tante de Tiago ne se contente pas de défendre ses clients ; il attaque frontalement la version défendue par la mère. La précision de sa déclaration – “Il n’est pas mort en tombant des escaliers” – est chirurgicale. Elle vise à détruire une thèse bien précise : celle de l’accident domestique.
Pourquoi cette phrase est-elle si dévastatrice ? Parce qu’elle révèle que l’hypothèse d’une chute dans les escaliers était, sinon la version officielle, du moins une piste centrale de la défense. C’était une explication alternative plausible que les avocats pouvaient opposer aux experts qui concluaient au secouement. C’était la carte maîtresse pour tenter de semer le doute dans l’esprit des juges.
En affirmant publiquement que cette thèse est fausse, l’avocat du père fait plusieurs choses à la fois. D’abord, il se coupe radicalement de la mère de l’enfant. Il crée deux camps distincts : d’un côté, ses clients (le père et la tante), de l’autre, la mère. Ensuite, il signale au juge d’instruction que ses clients possèdent une autre version des faits, une version où “l’accident” n’existe pas.
Une stratégie à quitte ou double
Cette déclaration intervient dans un contexte judiciaire très particulier et d’une importance capitale. Il y a peu, la justice a ordonné une nouvelle expertise médicale collégiale, justement pour trancher le débat sur les causes de la mort. Cette nouvelle expertise avait été demandée pour explorer des alternatives au syndrome du bébé secoué, notamment la possibilité qu’une pathologie antérieure, combinée à une chute (peut-être mineure), ait pu causer les lésions fatales.
Le coup de théâtre est donc total. Au moment même où la justice accepte d’explorer scientifiquement la piste d’une chute combinée à une maladie, l’avocat du père balaie cette même piste d’un revers de main !
C’est une stratégie à quitte ou double. Soit l’avocat estime que la thèse de la chute est de toute façon intenable et qu’elle va se fracasser sur les conclusions de la nouvelle expertise, et il préfère prendre les devants pour “sauver” ses clients. Soit il dispose d’éléments que personne n’a encore, peut-être des aveux ou des témoignages au sein même de la famille, qui innocentent le père et la tante, mais accablent la mère.
En chargeant la mère, il la désigne implicitement comme la seule dépositaire de la vérité, ou du mensonge, concernant la thèse de l’escalier. Il la place en première ligne, seule, face aux accusations de l’autopsie.

La mère, désormais seule contre tous ?
Pour la mère de Tiago, cette déclaration est un cataclysme. Elle se retrouve non seulement face au système judiciaire, qui la suspecte déjà lourdement, mais aussi face à sa propre famille. Le père de son enfant, son compagnon, se désolidarise publiquement de sa version des faits par la voix de son conseil.
L’omerta familiale, si elle existait, vient de céder. Le père et la tante ont-ils décidé de parler pour ne pas “payer” pour des actes qu’ils n’auraient pas commis ? Estiment-ils que la mère les entraîne dans sa chute avec une histoire d’accident à laquelle ils ne croient pas ?
Les questions sont vertigineuses. Si Tiago n’est pas mort en tombant des escaliers, que s’est-il passé ? L’avocat du père ne le dit pas. Mais en niant l’accident, il ne laisse que peu d’alternatives. La première autopsie parlait de syndrome du bébé secoué. En écartant la seule autre explication plausible (l’accident), l’avocat du père réoriente, malgré lui ou volontairement, les soupçons vers l’hypothèse des violences volontaires.
Mais il ajoute une nuance de taille : “Regardez la mère”.
L’affaire est totalement relancée
Nous ne sommes plus dans une affaire “les parents contre la justice”, mais dans un drame familial qui se joue désormais sur la place publique et dans le bureau du juge. Le magistrat instructeur va devoir naviguer dans ces eaux troubles, avec des versions qui s’opposent au sein même du couple mis en examen.
Chaque mot, chaque silence du père, de la tante et de la mère sera désormais scruté à travers ce nouveau prisme. Le père a-t-il été témoin de quelque chose ? La tante a-t-elle des informations ? Pourquoi cette prise de parole maintenant, alors que l’enquête est à un tournant avec la nouvelle expertise médicale ?
Cette nouvelle expertise, d’ailleurs, devient encore plus cruciale. Si les experts concluent que les blessures de Tiago ne peuvent pas provenir d’une chute dans les escaliers, ils viendront confirmer la déclaration de l’avocat du père. Mais s’ils concluent que c’est une possibilité (même infime), alors la stratégie du père apparaîtra comme un pari bien étrange.
Au milieu de cette guerre stratégique et de ces accusations, il y a la mémoire d’un enfant de deux ans. Un petit garçon dont la mort tragique est devenue l’enjeu d’une bataille judiciaire où les alliances se font et se défont. La vérité que cherche la justice n’est pas seulement médicale ; elle est désormais piégée dans les décombres d’une famille qui vient de s’autodétruire en public.
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