Meloni incontra Macron al G7 e anticipa il rientro in Italia per seguire la  crisi maltempo

Un tremblement de terre d’une magnitude inédite vient de frapper l’Europe, et son épicentre se trouve à Paris. L’Élysée vacille, la République retient son souffle. Ce 21 juillet 2025, sur le plateau de la chaîne italienne RAI1, la Première ministre Giorgia Meloni, figure de proue de la droite souverainiste, n’a pas seulement critiqué un partenaire européen. Elle a lancé une déclaration de guerre politique, une charge frontale d’une violence inouïe contre Emmanuel Macron.

Face caméra, le regard dur, la voix posée mais tranchante, Meloni a accusé le président français de “détourner les rouages de l’Union européenne pour servir des intérêts privés”. Mais elle ne s’est pas arrêtée là. Elle a évoqué des “ententes obscures” conclues dans le dos du peuple français, citant nommément le cabinet de conseil McKinsey et des “lobbies internationaux”. Brandissant ce qu’elle présente comme un rapport interne de Bruxelles, elle a peint le portrait d’un dirigeant qui “ne défend pas l’Europe, mais en est le fossoyeur”, enrichissant des multinationales tout en imposant des “coupes budgétaires brutales” à sa propre population.

L’effet est immédiat. En quelques minutes, la nouvelle traverse les Alpes et fait l’effet d’une bombe dans une France déjà à genoux, transformée en véritable poudrière sociale et politique.

Car pour comprendre l’impact dévastateur de cette sortie, il faut remonter un peu plus d’un an en arrière. Le 9 juin 2024, au soir d’une déroute historique de son camp aux élections européennes face au Rassemblement National (33%), Emmanuel Macron prend tout le monde de court. D’un revers de main, il dissout l’Assemblée nationale, plongeant le pays dans l’inconnu. Les législatives anticipées de juillet qui s’ensuivent ne débouchent sur aucun miracle : l’hémicycle est un puzzle ingouvernable. Renaissance sauve 150 sièges, le RN en rafle 130, suivi de près par la NUPES, tandis que Les Républicains grapillent 80 bancs. Le “monde” titre sur un “parlement totalement éclaté”.

La conséquence est directe : la France devient ingouvernable. Impossible de voter un budget cohérent pour 2025. La crise institutionnelle s’envenime. Le 4 décembre, le fragile gouvernement de Michel Barnier est renversé par une alliance de circonstance entre l’extrême droite et la gauche radicale. Le 13 décembre, un vieux routier du centre, François Bayrou, est appelé à la rescousse à Matignon.

À peine installé, il sort l’artillerie lourde. Face à un déficit public abyssal, que Les Échos évaluent à 110 milliards d’euros d’ici 2027, Bayrou annonce un plan d’austérité XXL : 60 milliards d’euros d’économies pour 2026. Le remède est d’une brutalité que les Français, déjà éprouvés, reçoivent comme une gifle.

La liste des mesures est un catalogue de colère : les pensions de 15 millions de retraités, dont beaucoup vivent avec à peine 1000 euros par mois, sont gelées. Deux jours fériés mémoriels, le 8 mai et le 11 novembre, sont supprimés au nom de la productivité. 10 000 postes d’enseignants sont rayés d’un trait de plume, 50 hôpitaux de proximité ferment leurs portes, et près d’un tiers des lignes TGV régionales sont sacrifiées.

G7 Zirvesi'nde Meloni ve Macron arasında "kürtaj" gerilimi - Haber Ekspres-  İzmir Haberleri- Son Dakika Haberleri

Ces annonces, relayées massivement sur X (anciennement Twitter), ravivent les braises des colères de 2023. Mais la situation est pire. L’inflation, selon l’INSEE, flambe à 45% en cette année 2025. Le gaz a pris 20% en un an. L’insécurité explose, avec +12% de violences recensées en 2024. L’industrie nationale s’effondre : Renault est dévoré par Tesla et le géant chinois BYD, tandis qu’Alstom est sous la menace directe de la concurrence chinoise. La désindustrialisation n’est plus un concept, c’est une réalité quotidienne.

C’est dans ce climat insurrectionnel qu’une étude Toluna Harris Interactive, en mars 2025, sonne le glas de la légitimité présidentielle : à peine 4% des Français font encore confiance à Emmanuel Macron. Pire, 67% le désignent comme le “principal responsable du chaos ambiant”. Sur X, un utilisateur résume le sentiment général : “Macron vend la France à Bruxelles. Nos hôpitaux liquidés, nos retraites en solde.”

C’est sur cette poudrière que Giorgia Meloni a sciemment jeté son allumette. Sa déclaration n’est pas une simple critique. C’est une accusation de corruption et de trahison. La réponse de l’Élysée, un simple communiqué dénonçant des “propos mensongers” visant à “fragiliser la République”, est inaudible. Trop faible, trop tard.

Le feu couvre déjà. Mediapart, Le Canard Enchaîné et Valeurs Actuelles publient des fuites troublantes, insinuant que Meloni n’aurait pas agi seule. On parle d’acteurs influents d’Europe de l’Est, hostiles à Macron, qui auraient “soufflé sur les braises” pour affaiblir la France avant les élections européennes de 2026.

Sur X, c’est le déferlement. En quelques heures, les hashtags #MacronTrahit, #MéloniExplose, #FranceEnColère, et #ElyséeFini envahissent les tendances. La colère devient virale, incontrôlable. “Meloni arrache le masque de Macron. Il liquide la France pour le compte des lobbies”, tonne un compte très suivi. Un autre ajoute : “Meloni a dit tout haut ce que tout le monde pense. Macron est une marionnette.” Des vidéos de l’interview tournent en boucle, montrant une Meloni impassible, documents à la main. Les mèmes fleurissent : Macron en pantin de McKinsey, Meloni en Jeanne d’Arc des temps modernes.

L’incendie est alimenté par de nouvelles “fuites vérifiées”. Un document, présenté comme un rapport confidentiel de l’UE, met directement en cause l’Élysée. Il y est question de contrats opaques signés avec McKinsey pour un montant hallucinant de 2 milliards d’euros depuis 2017, visant à “orienter la politique d’austérité française”. Des extraits suggèrent même que Macron aurait incité Bruxelles à appliquer ces “recettes néolibérales” à tout le continent. La défiance est totale.

emmanuel macron - HuffPost Italia

Le 22 juillet, le chaos numérique devient un chaos politique réel. À l’Assemblée nationale, en plein débat retransmis sur LCP, Jordan Bardella bondit. “Ce que Meloni a révélé, on le murmurait depuis longtemps ! Macron brade la France à des puissances étrangères ! Il doit dégager !”, clame-t-il. C’est un tumulte indescriptible. La séance est interrompue.

Quelques minutes plus tard, Marine Le Pen enfonce le clou sur X : “Macron est devenu un danger public pour la France et pour l’Europe.” À gauche, la réaction est tout aussi virulente, bien que teintée d’amertume. Manon Aubry (LFI) salue le “courage” de Meloni tout en précisant : “Oui, Macron est un problème, mais ne nous trompons pas, Meloni n’est pas la solution.” François Ruffin réclame une commission parlementaire sur les contrats McKinsey, tandis que Jean-Luc Mélenchon dégaine : “Nous sommes face à un scandale d’État.”

Dans la majorité présidentielle, c’est la panique. Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, tisse sa toile, voyant l’Élysée vaciller. Des confidences relayées par Le Manteau le citent : “Macron est seul. Meloni l’a déshabillé.” François Bayrou, le Premier ministre, tente une défense désespérée sur France Inter, parlant de “manœuvre populiste”. Son plaidoyer est faible, il peine à convaincre et récolte moqueries et critiques.

La crise est désormais internationale. The Guardian s’alarme : “L’attaque choc de Meloni contre Macron déclenche une crise européenne.” Politico souligne la “fracture grandissante” entre Paris et Rome. Fox News encense Meloni en “héroïne de la lutte antiglobaliste”, tandis que De Welt s’inquiète d’une “UE ébranlée”.

Mais le plus grave, c’est la rue. La colère, jusqu’ici contenue, explose. Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Nantes, Toulouse… Des manifestations spontanées éclatent. Les pancartes sont sans équivoque : “Macron le banquier”, “Meloni dit la vérité”, “Sauver la France”. Des vidéos d’affrontements violents avec les forces de l’ordre circulent, montrant des barricades en flammes. “Macron démission !” est hurlé partout.

La CGT et FO appellent à une grève générale dès le 23 juillet. Les transports sont paralysés (80% d’arrêt à la SNCF), les écoles et les hôpitaux tournent au ralenti. Les étudiants bloquent les campus. Les agriculteurs, inspirés par les blocages de 2024, investissent X avec le mot-dièse #RetraitDeColère.

La tempête économique suit. Moody’s et S&P placent la France sous surveillance stricte, menaçant de dégrader sa note souveraine. À la Bourse de Paris, le 22 juillet, c’est le plongeon : -4%. Total Energies, LVMH, Airbus… tout est dans le rouge.

Pourquoi Meloni a-t-elle fait cela ? Et pourquoi maintenant ? Les analystes parlent d’un coup stratégique pour affaiblir la France et positionner l’Italie en leader souverainiste. D’autres y voient un calcul diplomatique : mise sous pression par Bruxelles sur le dossier migratoire, Meloni aurait “sacrifié” Macron pour calmer ses alliés populistes. Florian Philippot, sur X, résume une opinion répandue : “Meloni joue le jeu de Bruxelles pour faire tomber Macron. Mais sur le fond, elle a raison. Il nous trahit.”

Les retombées sont imminentes. Le RN et la NUPES ont déposé une motion de censure contre François Bayrou, accusé de “couvrir les dérives” de l’Élysée. Le Conseil constitutionnel est saisi pour examiner les contrats McKinsey. Macron envisagerait une allocution télévisée, qui pourrait tout aussi bien calmer le jeu qu’enflammer davantage la colère.

Dans l’ombre, Gérald Darmanin manœuvre pour écarter Bayrou. Des rumeurs d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée circulent. La France, prise entre les grèves, les manifestations et un exécutif totalement délégitimé, menace de sombrer dans une implosion nationale.

Cette affaire dépasse largement le duel Macron-Meloni. Elle cristallise le grondement d’un peuple qui se sent trahi par une classe dirigeante jugée déconnectée. Comme l’a résumé Meloni elle-même sur X : “Les Européens méritent la vérité, pas des dirigeants qui les trahissent.” Marine Le Pen et Jordan Bardella appellent désormais à une “révolution citoyenne”. L’avenir d’Emmanuel Macron, et peut-être de la Vème République, se joue dans les prochaines heures.