« L’Europe doit aller à Moscou, pas à Washington » : L’attaque explosive d’Orbán contre la stratégie de l’UE en Ukraine

Dans une intervention qui résonne comme un coup de tonnerre à Bruxelles, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a livré une critique au vitriol de la politique de l’Union Européenne concernant la guerre en Ukraine, appelant à un renversement stratégique radical. Sa déclaration choc, « L’Europe ne devrait pas être exilée à Washington, mais devrait aller à Moscou », résume une vision à contre-courant qui dénonce non seulement l’échec de la stratégie occidentale, mais accuse également les élites européennes de mener le continent à sa propre destruction économique et militaire.
Cette analyse, tranchante et sans concession, déconstruit méthodiquement le narratif dominant, en commençant par ce qu’il identifie comme le péché originel de l’Occident dans ce conflit.
L’échec de la stratégie américaine : “Poutine doit échouer”
Orbán ancre sa critique dans les premiers jours de la guerre, rappelant un discours du président américain Joe Biden à Varsovie. « Un président américain nommé Biden […] est allé à Varsovie et a prononcé un discours », rappelle Orbán. « Il a dit : ‘Poutine doit échouer’. » Pour le dirigeant hongrois, cette phrase n’était pas anodine. Elle signalait un changement d’objectif catastrophique : l’Occident ne cherchait pas la paix ou la défense de l’Ukraine, mais un changement de régime à Moscou.
« Les Américains ont ouvertement annoncé qu’ils voulaient créer un autre régime politique en Russie », affirme-t-il. C’est cette ambition, selon lui, qui a transformé un conflit régional en une confrontation existentielle, fermant la porte à toute négociation rapide et menant à la « situation dans laquelle nous nous trouvons maintenant ».
Cette situation, il la décrit comme une « compétition de financement » absurde où « l’Union Européenne finance la guerre et la Russie finance également la guerre ». Un duel économique que, selon Orbán, l’Europe est en train de perdre. « Les Russes sont actuellement en tête », lance-t-il, soulignant que cette politique affaiblit l’Europe tout en impliquant le continent de plus en plus profondément dans un conflit qui n’est pas le sien.
L’Ukraine “divisée” : une réalité déjà consommée
L’un des points les plus controversés de son analyse est son affirmation brutale que l’intégrité territoriale de l’Ukraine est déjà une illusion. « Aujourd’hui, si nous regardons les développements et comprenons ce qui se passe là-bas avec sang-froid, nous devons dire que l’Ukraine est en train d’être divisée en ce moment même », déclare-t-il.
Il décrit la situation d’avant-guerre comme celle d’un « État concurrent », une zone tampon où Russes et Occidentaux exerçaient une influence à 50/50. Cette situation, dit-il, s’est « effondrée ».
Aujourd’hui, Orbán voit une nouvelle réalité émerger, que les Européens masquent sous le terme élégant de « garanties de sécurité ». Mais pour lui, « une garantie de sécurité signifie en fait la division de l’Ukraine ». Il détaille sa vision d’un pays scindé en trois zones distinctes :
-
Une zone russe : « Le premier pas a déjà été fait », affirme-t-il. « Les Occidentaux ont accepté qu’il y ait une zone russe. » Il estime cette zone à environ 20% du territoire ukrainien. « C’est le passé, il n’y a plus de débat à ce sujet. »
Une zone démilitarisée : Le seul débat restant, selon lui, est de savoir quelle sera la profondeur de cette zone tampon. « 40 km, 50, 100, 200 ? Nous ne savons pas. »
Une zone occidentale : Une partie restante de l’Ukraine dont « nous ne pouvons rien dire de certain sur son orbite et ses conditions pour le moment ».
Cette partition de fait, martèle-t-il, est le résultat direct de l’échec de la stratégie occidentale.

Le véritable objectif de l’UE : la “taxe ukrainienne”
Là où l’analyse d’Orbán devient particulièrement explosive pour ses partenaires européens, c’est lorsqu’il aborde les motivations internes de l’UE. Il accuse les « chefs de l’Union Européenne » de voir la guerre non pas comme une tragédie, mais comme une opportunité.
« Ils pensent que la taxe commune […] est l’objectif le plus facile et le plus acceptable pour lequel une énorme quantité d’impôts peut être prélevée. C’est la guerre ukrainienne elle-même, c’est-à-dire la sécurité », dénonce-t-il. En clair, Orbán accuse Bruxelles d’utiliser la peur de la guerre pour justifier la création d’une nouvelle taxe européenne massive, un pas de géant vers un fédéralisme fiscal que la Hongrie a toujours rejeté.
L’adhésion de l’Ukraine : le “cheval de Troie” pour la guerre
Dans cette optique, l’adhésion de l’Ukraine à l’UE, poussée avec tant de ferveur par la Commission, n’est pas un acte de solidarité pour Orbán, mais la conséquence logique de ce plan fiscal. « L’adhésion de l’Ukraine à l’UE est la conséquence nécessaire de cette taxe commune », affirme-t-il.
Mais il s’agit d’un piège mortel. « En réalité, l’adhésion ukrainienne amène l’Union Européenne dans la guerre. » Son raisonnement est simple et terrifiant : « Nous ne pouvons pas imaginer qu’il y ait des États membres de l’Union Européenne et qu’un des États membres soit attaqué de l’extérieur […]. Il est impossible que dans une telle situation, les autres États membres de l’UE ne se précipitent pas au secours de celui qui est sous attaque militaire. »
Puisque l’Ukraine est déjà sous attaque militaire et dans un conflit frontalier qui « ne sera jamais décidé par l’Ukraine, mais toujours par la Russie », l’intégrer reviendrait à importer la guerre au sein même de l’Union. « Nous sommes déjà dans la guerre », conclut-il sombrement.
Le “suicide économique” d’une Europe en déclin
Au-delà du risque militaire, Orbán dépeint un continent en plein « suicide économique ». Il rappelle que les performances de l’UE sont en déclin, que le continent manque de fonds pour restaurer sa propre compétitivité face aux États-Unis et à la Chine.
« Nous n’avons pas assez d’argent pour restaurer notre propre compétitivité, et nous voulons prendre l’argent que nous avons pour l’Ukraine », s’indigne-t-il. « Nous détruisons donc l’Union Européenne en termes économiques également. »
La solution radicale : négocier avec Moscou

Face à ce qu’il décrit comme une stratégie “totalement perdue”, le Premier ministre hongrois propose un renversement complet de la diplomatie européenne. La solution n’est pas à Washington, qui poursuit ses propres intérêts, mais à Moscou.
« L’Europe ne devrait pas être exilée à Washington, mais devrait aller à Moscou, et un accord de sécurité entre l’Union Européenne et la Russie devrait être signé. »
Cet accord, précise-t-il, ne concernerait pas seulement l’Ukraine, mais établirait un nouveau cadre de sécurité pour l’ensemble du continent. Il devrait stipuler clairement que « l’Ukraine ne sera pas membre de l’OTAN ou de l’Union Européenne ».
Cependant, Orbán insiste sur le fait qu’il n’est « pas contre l’Ukraine ». Il suggère une voie alternative pour Kiev : « Il pourrait y avoir, et je pense que la Hongrie pourrait le soutenir, un accord de coopération stratégique entre l’Ukraine et l’Union Européenne. » Une manière d’arrimer l’Ukraine à l’Ouest, sans pour autant franchir les lignes rouges qui, selon lui, garantissent la pérennité du conflit.
Enfin, il lie la guerre en Ukraine à l’isolement stratégique de l’Europe. Tant que la guerre durera, l’UE ne pourra pas « s’ouvrir à la Chine et à l’Inde », car ces puissances sont accusées par l’Occident de « financer la guerre » en achetant de l’énergie russe. Cette situation « exclut le fait que nous ayons un accord de coopération économique avec ces pays ».
Pour Viktor Orbán, la conclusion est sans appel. La poursuite de la stratégie actuelle, dictée par Washington et exécutée par Bruxelles, n’est pas seulement un échec : c’est une impasse totale qui sacrifie la sécurité, l’économie et l’avenir géopolitique de l’Europe.
News
Complotto al Quirinale? Belpietro Svela il Piano Segreto: “Vogliono un Governo Tecnico per ‘Salvarci’ dal Voto”
BELPIETRO RIVELA: “AL QUIRINALE COMPLOTTANO PER FAR CADERE IL GOVERNO DI GIORGIA MELONI” I NOMI Roma – Ci sono momenti…
“Dovrebbero vergognarsi”. Gemelle Kessler, l’attacco del politico italiano
“Dovrebbero vergognarsi”. Gemelle Kessler, l’attacco del politico italiano C’è una storia che attraversa l’Italia come una lama sottile, scatenando tempeste…
JD Vance fa una dichiarazione incredibile su Marine Le Pen!
JD Vance fa una dichiarazione incredibile su Marine Le Pen! Washington, D.C. – In un mondo dove la diplomazia è…
🤯 Bufera su Amici: Asia De Figlio è FIGLIA DI… lo hanno nascosto fino ad ora!
🤯 Bufera su Amici: Asia De Figlio è FIGLIA DI… lo hanno nascosto fino ad ora! Luci, Ombre e Piroette:…
Il crollo della doppia morale: Paragone asfalta la Lorenzin e svela l’ipocrisia della sinistra in diretta TV
Il crollo della doppia morale: Paragone asfalta la Lorenzin e svela l’ipocrisia della sinistra in diretta TV L’Arena Mediatica e…
ENRICO MACIAS EN LARMES : IL ABANDONNE SA VILLA DE SAINT-TROPEZ ET LÂCHE UNE BOMBE SUR SA VIE PRIVÉE ! « Je n’ai plus le choix… » : Le chanteur au cœur brisé vient de signer l’acte qui va DÉCHIRER ses fans ! Sa mythique demeure varoise, témoin de ses plus grands amours et de ses pires désillusions, est officiellement À VENDRE !
ENRICO MACIAS EN LARMES : IL ABANDONNE SA VILLA DE SAINT-TROPEZ ET LÂCHE UNE BOMBE SUR SA VIE PRIVÉE !…
End of content
No more pages to load






