Le chanteur Amir dans une situation inquiétante, ce que l’on sait

Après une parenthèse sur les planches, Amir a annoncé une tournée dans tout l’hexagone. Hélas, depuis plusieurs mois, il enchaîne les critiques. Dire que l’ancien candidat de The Voice subit des pressions est une évidence. Du reste, sa venue dans plusieurs villes de France est contestée par des confrères, ainsi que des élus locaux. Pour la première fois, son producteur brise le silence et tente d’apaiser les tensions. On va vous raconter l’enfer du décor !

Retour sur la carrière en dents de scie d’Amir

Il y a presque 20 ans, Amir participe à son tout premier télé-crochet. A l’époque, ce passionné de musique réside en Israel avec sa famille. A l’époque, lorsque cet étudiant en médecin s’inscrit à la mouture israélienne de l’émission Nouvelle Star, il est loin de se douter que son quotidien va vaciller. De surcroit, il va figurer dans le peloton de tête.

 

Deux ans plus tard, le tout premier album d’Amir s’est vendu comme des petits pains. Cerise sur le gâteau, il contient des revisites de deux chansons cultes françaises. Certes, il ne s’est jamais reposé sur ses lauriers puisqu’il a obtenu son diplôme de dentiste.

Retour en France

A l’été 2013, la production de The Voice a contacté Amir. Séduite par ses vidéos postées sur les réseaux sociaux, elle lui propose de s’inscrire au casting. La suite, on la connaît. Lors des auditions à l’aveugle, il est parvenu à convaincre les quatre coachs de la promotion. Cependant, le chanteur choisit d’intégrer l’équipe de Jenifer. Encore une fois, il n’a pas à rougir de ses prestations dans l’émission musicale mythique de TF1. Figurant dans le carré final, il a salué la victoire de son ami Kendji Girac. Désormais consacré comme une personnalité incontournable de la scène française, il a pris une grande décision. Fermer son cabinet de dentiste et se consacrer à la musique. Du reste, grâce à Nathalie André, il devient le représentant de la France à l’Eurovision. A la surprise générale, Amir glace 257 points et finit en sixième position.

2025, une année compliquée

Les Francofolies de Spa

Quelques jours avant le démarrage des Francofolies belges, un collectif de dix artistes a jeté un pavé dans la mer. Colt, Lovelace, Nicou, Lauravioli, Isaac, Libra Romea, CHOSE, SMR, Nkey et Mado se « désolidarisent fermement de la décision de programmer Amir ». Du reste, pour appuyer leurs propos, ils ont pointé du doigt les « associations militantes » de l’interprète de J’ai cherché. Comme l’indique l’image ci-dessus, la chanteuse franco-suisse a été encore plus loin. Et pour cause, elle a décidé d’annuler sa venue au festival belge. « Mes convictions sociales, politiques et humanistes vont à l’encontre du fait de partager la scène avec un artiste qui ne reconnaît pas le génocide en cours en Palestine, et ayant participé à des événements organisés en soutien à l’armée israélienne »

Un moment suspendu

Après avoir pesé le pour et le contre, et malgré les craintes de son entourage, Amir a choisi de ne pas changer ses plans. Par contre, une fois qu’il est monté sur scène, il a été submergé par l’émotion. Souhaitant évoquer la polémique à son encontre, il a joué la carte de la transparence. « Je respecte ceux qui s’opposent à moi, mais je pense que pour pouvoir avancer, il faut savoir s’écouter, pour pouvoir avancer vers la paix, il faut savoir dialoguer (…) Je ne connais qu’une seule réponse à la haine, c’est l’art. L’art, c’est nous, c’est vous, c’est ici, c’est maintenant, c’est la musique. Puisqu’on est tous là, réunis ce soir, je voudrais que l’on ne chante que d’une seule voix et que ce chant s’élève beaucoup plus fort que le tumulte« . Quelques tubes plus tard, il a terminé ainsi son tour de chant pas comme les autres. Face à son triomphe, il a dressé un constat sans appel. « C’est la première fois que j’ai une appréhension ce soir. Mais vous venez de m’apprendre que la vraie vie, elle est ici et pas sur les réseaux sociaux »

La rentrée difficile d’Amir

En découvrant les prochaines dates d’Amir, l’association Urgence Palestine a tiré la sonnette d’alarme. « Nous refusons que nos villes soient une vitrine pour la propagande colonialiste. Interpellons massivement les institutions qui l’accueillent dans nos villes (…) pour exiger l’annulation de ces évènements Dans son malheur, le chanteur a pu compter sur le soutien du maire de la ville de Nice, Christian Estrosi. Sur son compte Twitter, ce dernier a déclaré avoir « immédiatement saisi la police nationale et la préfecture ». Aux yeux du mari Laura Tenoudj, son devoir d’élu de la République est de se mobiliser contre les « attaques injustifiables dont Amir est victime.» Depuis quelques heures, Amir est dans le collimateur d’une élue La France Insoumise du Finistère. Sur Internet, elle a partagé sa « honte » et son « déshonneur » et a demandé aux internautes de relayer son communiqué.

Le droit de réponse glaçant du producteur d’Amir

Dès le début de l’entretien, Antoine Gouyffes-Yann a dévoilé son inquiétude « Un jour, il va y avoir un drame et ces personnes en porteront l’entière responsabilité ». Aussi, lorsque nos amis du Parisien lui ont demandé de réagir à cet énième boycott, il n’a pas mâché ses mots. « De la colère, du dégoût. J’ai eu un vrai malaise en le lisant (…) Pourquoi préciser Haddad, si ce n’est pour bien souligner la judéité de l’artiste, d’insister sur son nom hébraïque ? Ce n’est pas possible qu’un parti politique qui se dit de gauche ait autorisé un tel texte.» Qui aura le dernier mot ? Le mystère demeure entier !