Julia Roberts : L’avalanche de révélations. Après 30 ans de silence, elle confesse l’amour interdit avec Richard Gere qui a défini sa vie.

Pendant trois décennies, elle a été l’incarnation du sourire d’Hollywood, la “Pretty Woman” de l’Amérique. Julia Roberts, avec sa cascade de boucles rousses et son rire contagieux, a représenté le conte de fées moderne. Un conte de fées dont le prince charmant avait le visage argenté et le charisme tranquille de Richard Gere. Leur alchimie à l’écran était si parfaite, si palpable, qu’elle a défini le genre de la comédie romantique. Le monde entier a voulu y croire. Mais aujourd’hui, à 57 ans, le silence qui entourait cette icône s’est fissuré, laissant échapper une vérité bien plus complexe, plus passionnée et plus tragique que n’importe quel scénario.
Une confession stupéfiante, un monologue de 30 ans, vient de faire surface, et ce qu’elle révèle choque le monde. Julia Roberts brise l’image lisse et parfaite, parlant enfin d’un nom qu’elle a “longtemps évité de prononcer” en dehors des sourires de façade : Richard. Non pas l’acteur, mais l’homme. Elle parle d’un amour qui n’a pas supporté la lumière du jour, d’une histoire qui a “mieux vécu dans l’ombre”, et qui, malgré les années, les mariages et la distance, refuse de mourir.
Tout a commencé bien avant la légende, dans une “pièce trop froide” lors d’une simple audition. Nous sommes en 1989. Julia n’a que 22 ans, elle est “pleine d’incertitude”. Lui en a 40, “sûr de tout, surtout de lui”. Le réalisateur, Garry Marshall, les réunit. Richard Gere est déjà là, son assurance emplissant tout l’espace. Le regard qu’il pose sur elle n’est pas celui d’un collègue. “C’était celui d’un homme qui voit au-delà de la caméra”, confesse-t-elle.
Sentant que son destin se joue en un instant, la jeune Julia ose un geste fou. Sur un bout de papier, elle griffonne trois mots qui n’appartiennent pas au script : “S’il te plaît, dis oui”. Ce n’était pas une requête pour le rôle, mais un appel “à son cœur”. Il lit le mot, un léger sourire se dessine, et il prononce la phrase qui scellera leur destin : “D’accord, gamine”. Ce jour-là, elle ne savait pas qu’elle venait “d’entrer dans le film de sa vie”.
Le tournage de Pretty Woman devient le théâtre de cette connexion “instinctive, invisible, presque dangereuse”. Le monde croit voir une fiction, mais la vérité est tout autre. “Derrière chaque sourire, chaque baiser filmé, il y avait une vérité que ni lui ni moi ne pouvions avouer”, explique-t-elle. Quand il lui prenait la main, ce n’était plus du jeu. Quand il lui disait “Tu es belle”, ce n’était plus du texte. Le film a fait d’elle une star planétaire, oui, mais il l’a aussi “liée à un homme qu’elle n’a jamais pu vraiment quitter”.
Le conte de fées officiel s’arrêtait au mot “FIN”. Le leur commençait. La confession détaille une nuit précise, à New York, après une projection. Épuisée par le succès qui l’étourdit, elle est dans sa chambre d’hôtel. On frappe. C’est lui. “Il m’a simplement dit : ‘Je voulais dire que tu as été incroyable ce soir’”. Ces mots brisent ses barrières. Elle s’effondre en larmes. Il la serre dans ses bras. “Cette nuit-là, la fiction s’est effacée. Ce n’était plus Viviane et Edward. C’était Julia et Richard. C’est là que tout a commencé”.
Commence alors un amour clandestin, un “jeu dangereux” dans les coulisses d’Hollywood. Leurs rencontres sont “calculées, furtives, presque irréelles”. Ils réservent des chambres côte à côte dans les hôtels de Beverly Hills. “Dès que les portes se fermaient, le monde disparaissait”. Elle vit dans la peur constante d’être découverte, et dans le “besoin désespéré de le voir encore”.

Puis vient l’été 1991, le moment où la réalité et la fiction entrent en collision de la manière la plus brutale. Le monde connaît Julia Roberts comme la “Runaway Bride” (la mariée en fuite) du cinéma, mais la confession révèle qu’elle l’a d’abord été dans la vraie vie. À trois jours de son mariage très médiatisé avec Kiefer Sutherland, elle fuit. “Littéralement”, précise-t-elle. “Les journaux avaient raison. J’ai couru. Non pas par lâcheté, mais parce que mon cœur appartenait ailleurs”.
Cette nuit-là, “incapable de parler, secouée de larmes”, elle l’appelle. Richard. Il dit juste : “J’arrive”. Quelques heures plus tard, il est là, sur une plage de Californie. Dans le silence, face à l’océan, il lui prend la main et murmure les mots qui agissent comme une “délivrance et une condamnation” : “Tu n’as pas fui, Julia. Tu as couru vers la vérité”. Cette nuit-là, l’amour avait gagné. Mais à quel prix ?
Le scandale est immense. Le monde la juge. Et lui, “fidèle à lui-même, gardait le silence”. Ce même silence qui l’apaisait autrefois commence à la blesser. Leur amour, désormais impossible à nier mais impossible à vivre, devient “à la fois sublime et toxique”.
La douleur s’intensifie. En décembre 1991, Richard Gere épouse le mannequin Cindy Crawford. Le “mariage parfait” selon la presse. Julia, elle, est seule dans une chambre d’hôtel, fixant leur photo dans un magazine. Elle l’appelle. Sa voix est calme. “Tu sais Julia, tout cela n’a pas d’importance”. Mais le silence qui suit est, pour elle, “plus cruel que n’importe quelle trahison”.
Pour l’oublier, elle commet ce qu’elle appelle une folie. En 1993, elle épouse le chanteur Lyle Lovett. Un mariage “précipité, insensé”. “Dès la nuit de noces, j’ai su que j’avais tort. Je regardais mon alliance et tout ce que je voulais, c’était entendre à nouveau sa voix”.
Les années suivantes sont un “labyrinthe de mensonges”. Un tabloïd publie une photo volée, floue, de deux silhouettes : “La rencontre secrète de Julia Roberts et Richard Gere”. Une dispute éclate entre eux, la plus violente de leur histoire. Elle, à bout de nerfs, lui reproche son calme olympien. “Tu étais tranquille quand je me suis enfuie, tranquille quand on m’a humiliée, tranquille encore maintenant !” Et lui, avec “des yeux pleins de tendresse”, de lui répondre : “Parce que si je bouge, tout s’écroule”. Elle l’a “aimé davantage à cet instant”, et ce fut, dit-elle, “la plus grande tragédie”.
Puis, en 1999, le destin frappe à nouveau, avec un “sens de l’humour cruel”. Garry Marshall, le même réalisateur, leur propose un nouveau film : Runaway Bride. Le titre est une ironie mordante.

Quand elle revoit Richard, après tant d’années, “ses cheveux avaient grisonné, son regard n’avait pas changé”. Elle redevient la jeune fille de 22 ans. Le tournage est électrique. Ils se disputent “pour des détails, comme si chaque mot cachait une vérité” qu’ils refusaient d’admettre.
Vient la scène du mariage. Elle, en robe blanche. Lui, en costume. “Une répétition du passé”. Quand leurs yeux se croisent, elle comprend qu’ils ne jouent plus. “Quand nos lèvres se sont touchées, le monde a disparu. Ce n’était plus du cinéma. C’était une confession”. Et c’est là qu’il murmure, presque imperceptiblement : “Tu me manques”. Le public croyait voir une comédie romantique ; ils assistaient à “une tragédie douce”.
Aujourd’hui, les années ont passé. Julia Roberts a trouvé une vie paisible avec le caméraman Danny Moder, une “vraie maison, des enfants, des rires sincères”. Richard, lui aussi, s’est remarié et a trouvé la paix. Mais la confession se termine sur une note d’une mélancolie infinie. La nuit, quand tout est calme, elle sent encore la trace de ce regard. Elle n’a pas un regret amer, mais un “regret tendre, comme une cicatrice qu’on effleure”.
“On dit que le temps efface tout. Je ne crois pas”, conclut-elle. “Mon amour pour Richard ne fut ni parfait, ni raisonnable, mais il fut vrai… Il ne meurt pas, il se transforme. Il dort dans le silence des souvenirs, prêt à se réveiller au moindre mot”. Cette confession de 30 ans ne cherche pas le pardon, mais laisse enfin la vérité “respirer un peu”. Une vérité incandescente, celle d’un amour caché, peut-être plus éternel que tous ceux vécus au grand jour.
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