“J’ai perdu…” : cette étonnante confidence d’Eric Dupond-Moretti sur sa nomination ministérielle

J'ai perdu beaucoup d'argent en devenant ministre" : Éric Dupond-Moretti  confie avoir gagné "15 fois plus" en tant qu'avocat

Eric Dupond-Moretti dévoile les dessous méconnus de son entrée au gouvernement en 2020. L’ancien avocat star a accepté une perte salariale colossale pour endosser la fonction de garde des Sceaux.

Le parcours d’Eric Dupond-Moretti fascine autant qu’il interroge le paysage politique et judiciaire français contemporain. Cet avocat pénaliste de renom a accepté en juillet 2020 une proposition qui allait bouleverser radicalement son existence. Par conséquent, il a troqué sa robe d’avocat contre le costume de ministre de la Justice. Invité récemment dans l’émission Un dimanche à la campagne sur France 2, l’ancien garde des Sceaux a levé le voile sur un aspect méconnu de cette transition spectaculaire. En effet, ses confidences révèlent un sacrifice financier considérable et une réflexion profonde sur l’engagement républicain. Ainsi, derrière la nomination d’un des plus célèbres pénalistes de France se cachent des renoncements et des questionnements intimes.

Des dîners avec le couple Macron qui en disent long

Eric Dupond-Moretti a entretenu une proximité certaine avec le couple présidentiel avant même son entrée au gouvernement. « Il faut qu’on arrête de les emmerder », a déclaré l’avocat avec sa franchise habituelle lors d’une intervention médiatique. De fait, il a dîné à plusieurs reprises avec Emmanuel et Brigitte Macron dans leur intimité. Ces moments privilégiés lui ont permis d’observer des scènes révélatrices du quotidien présidentiel. « Moi, je vais vous dire, j’ai dîné avec eux à plusieurs reprises », a-t-il confié sans détour. D’ailleurs, il a plusieurs fois été témoin de recadrages discrets de Brigitte Macron envers son époux. « Mais enfin, Emmanuel, tu ne peux pas dire ça », rapporte-t-il avoir entendu de la bouche de la Première dame. « Ça, moi, je l’ai vu », a insisté le pénaliste de carrière avec conviction. Néanmoins, ces confidences sur l’intimité présidentielle soulèvent des questions sur les frontières entre vie privée et fonction publique. Ces révélations préfigurent d’ailleurs les questionnements qui allaient accompagner sa propre entrée dans les cercles du pouvoir.

Eric Dupond-Moretti et le sacrifice financier derrière sa nomination ministérielle

J'ai perdu…" : cette étonnante confidence d'Eric Dupond-Moretti sur sa  nomination ministérielle

Les dessous de la nomination d’Eric Dupond-Moretti au ministère de la Justice révèlent un renoncement économique spectaculaire. Ce dimanche 9 novembre 2025, l’ancien ministre a évoqué avec franchise ce moment charnière de son existence professionnelle. Lorsqu’Emmanuel Macron lui a proposé d’endosser la fonction de garde des Sceaux en juillet 2020, sa réponse a fusé. « Je lui dis oui sans l’ombre d’une hésitation », a confié Eric Dupond-Moretti à Frédéric Lopez avec une émotion palpable. Toutefois, à peine sorti de l’Élysée, le doute a commencé à s’insinuer dans son esprit pourtant si déterminé. « Je me dis quand même que tu as peut-être été un peu vite », a-t-il reconnu avec lucidité. En effet, son salaire de ministre représentait environ quinze fois moins que ses revenus au barreau parisien. « J’ai perdu beaucoup d’argent », a lancé l’ancien avocat avec un mélange d’humour et de pragmatisme assumé. Néanmoins, cette perte colossale n’a jamais entamé sa conviction profonde d’avoir fait le bon choix pour servir.

Un engagement républicain forgé dans les épreuves familiales

Le compagnon d’Isabelle Boulay a justifié son acceptation par une vision exigeante du devoir républicain et citoyen. « Avoir les clés du camion et ne pas monter dedans, c’est pour moi une forme de lâcheté absolue », a affirmé Eric Dupond-Moretti avec cette conviction qui le caractérise tant. Par ailleurs, l’émission Un dimanche à la campagne a permis de comprendre les racines profondes de cet engagement viscéral. Son enfance dans le nord de la France a été marquée par des drames qui ont forgé sa personnalité. « Mon père est mort d’un cancer à 25 ans », a confié l’ancien ministre avec une voix empreinte d’émotion difficile à contenir. Cette perte précoce a façonné sa vision du monde et son rapport à la justice comme institution républicaine. « Avec le recul, mon père mort est mieux qu’un père absent », a ajouté l’avocat avec une lucidité désarmante. En outre, sa mère d’origine italienne a tout sacrifié pour lui offrir une chance d’ascension sociale par l’éducation. « Je vais découvrir très vite les différences sociales et je vais en faire un moteur », a expliqué celui qui deviendra l’un des avocats les plus célèbres de France.