Michel Sardou sans filtre face à Audrey Crespo-Mara sur TF1

Le chanteur a prouvé une fois de plus son tempérament rebelle, ce dimanche dans le portrait de «Sept à huit» qui lui est consacré.

Un artiste qui assume ses opinions. Certains diront que Michel Sardou  est un bon client pour Audrey Crespo-Mara  qui propose son portrait ce dimanche 2 novembre dans «Sept à huit». Le chanteur n’a pas hésité à jouer franc-jeu tandis que la journaliste de TF1 évoque sa carrière, son soutien à Nicolas Sarkozy ou encore son opposition contre les féministes.

Un bilan de vie qu’Audrey Crespo-Mara tente de creuser auprès du chanteur de 78 ans qui ne se laisse pas faire. «Il y a des questions emmerdantes quand même», commente-t-il. Point d’affront entre les interlocuteurs complices. Preuve en est, le rire hors-champ de la journaliste. Dans ses souvenirs marquants de sa vie, Michel Sardou cite son mariage avec la journaliste Anne-Marie Périer. Leur union est célébrée en 1999 à la mairie de Neuilly-sur-Seine par un certain Nicolas Sarkozy.

«Un homme qui voulait se battre»

L’entretien est l’occasion pour le chanteur de renouveler son soutien à l’ancien président de la République, incarcéré depuis le 21 octobre à la prison de la Santé, à Paris. «Je l’ai eu au téléphone, j’ai eu un homme qui voulait se battre», témoigne Michel Sardou avant d’exprimer le fond de sa pensée sur l’affaire : «Cela ne m’a pas plu du tout qu’on mette en prison un président de la République. Cela ne se fait pas.»

«Il y en a eu deux avant lui. Louis XVI et Pétain. Lui, c’est le troisième. La justice fait son boulot. Qu’elle ait raison ou tort, je ne suis pas compétent et je ne vais pas me lancer là-dedans. Mais, intérieurement, ça m’a gêné, fait de la peine. J’ai dit “on est mal barré si on commence à mettre les présidents en prison”», ajoute-t-il.

Une amitié affirmée et assumée. Aux antipodes de son sentiment envers les féministes «qui ont toujours tort». Certaines femmes engagées critiquent les paroles de ses chansons. «C’est comme au théâtre, je joue un rôle. Je ne dis pas qui je suis. Je peux avoir une position dans une chanson et être le contraire dans la chanson qui suit. Pour moi, c’est un métier de menteur. Les féministes qui prennent ça au pied de la lettre sont des connes», conclut-il «carrément», comme le souligne Audrey Crespo-Mara.