EXPLOSIF : “J’en ai fini !” – La fureur de Meloni fait trembler l’UE et annonce une guerre totale contre la “tyrannie” de Von der Leyen

The political cost of Meloni snubbing von der Leyen

Un rideau de fer est en train de se fracturer. Mais cette fois, ce n’est pas à Berlin ; c’est à Bruxelles, et la fissure provient de l’intérieur. “J’en ai fini !” Ces trois mots, lancés comme une grenade verbale par la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, ne sont pas un simple coup de colère. C’est une déclaration de guerre.

Dans un discours sismique prononcé devant le Sénat italien fin octobre 2025, la “guerrière de Rome” a pulvérisé la façade fragile de l’unité européenne. Sa cible ? Pas l’Union Européenne en tant qu’idée, mais sa représentante la plus puissante : Ursula von der Leyen. Meloni a tonné contre un “sabotage démocratique”, un “vol de souveraineté” et une “bureaucratie suffocante qui dévore les nations”.

Ce n’est plus de la politique. C’est une révolte. Une révolte qui couvait depuis des années et qui menace aujourd’hui de faire s’effondrer le trône de Bruxelles. La fureur d’une seule femme pourrait-elle vraiment redéfinir le continent ? Pour le comprendre, il faut remonter aux origines de ce duel titanesque.

Cette querelle ne date pas d’hier. Elle mijote comme une rage volcanique depuis que Giorgia Meloni a pris d’assaut le pouvoir en 2022, promettant de reprendre l’Italie des griffes de ce qu’elle appelle les “technocrates sans visage de Bruxelles”. Face à elle, Ursula von der Leyen, la puissante et glaciale Allemande, arrivée à la présidence de la Commission en 2019 à la suite de “murmures de tractations en coulisses”. Von der Leyen, l’architecte d’une “autonomie stratégique” européenne, a toujours considéré Meloni non comme une partenaire, mais comme une épine.

Le premier sang a coulé en 2024. Le “rapport sur l’État de droit” de la Commission, tombant comme une guillotine, a épinglé l’Italie pour des “préoccupations” sur la liberté de la presse et l’indépendance judiciaire. Meloni, furieuse, avait explosé lors d’une tirade parlementaire, qualifiant le rapport d’”inspection coloniale” menée par un “organe non élu”.

La revanche fut personnelle. En juillet 2024, lors de la réélection de Von der Leyen, le groupe ECR de Meloni s’est abstenu. Ce fut une humiliation. Von der Leyen a dû se contenter d’une “majorité minuscule”, son sourire lors de la conférence de presse d’après-vote décrit comme “pur givre”. La mèche était allumée.

Le discours d’”octobre 2025″ est donc l’explosion. “J’en ai fini avec cette charade”, a-t-elle déclaré, les yeux flamboyants. “L’UE de Von der Leyen n’est pas une union d’égaux, c’est un vasselage où Rome doit s’incliner devant les caprices de Berlin”. Ce n’est pas une remarque improvisée ; c’est une furie scénarisée, conçue pour rallier sa base avant les batailles budgétaires.

Au cœur de cette guerre, deux fronts principaux : la migration et l’économie.

Le premier champ de bataille est la migration. C’est le fantôme qui hante chaque sommet de l’UE, le spectre qui a transformé Meloni d’une marginale en sauveur national. Depuis 2014, l’Italie a absorbé plus d’un million d’arrivées, mettant à rude épreuve ses hôpitaux, ses écoles et son tissu social.

La réponse de Meloni ? La “Forteresse Europe”, incarnée par l’accord Italie-Albanie à 600 millions d’euros pour traiter les demandes d’asile en dehors de l’UE. Une solution radicale.

La réponse de Von der Leyen ? Le “Nouveau Pacte sur la migration et l’asile”. Adopté en 2024, il est devenu une arme en 2025. Il impose des “contributions de solidarité” : soit vous prenez votre part de migrants, soit vous payez une amende de 20 000 € par tête refusée. Pour l’Italie, c’est une facture potentielle de 10 milliards d’euros par an.

“Ce n’est pas partager le fardeau”, a rugi Meloni dans son message, “c’est nous l’enfoncer dans la gorge pendant que l’Allemagne construit des clôtures plus hautes !”. Le conflit est total. Des câbles divulgués révèlent que l’équipe de Von der Leyen aurait fait pression sur Rome, liant le respect de ce pacte à des concessions commerciales, menaçant sournoisement les exportations lucratives d’huile d’olive italiennes. Un chantage pur et simple, selon Rome.

Analysis: Von der Leyen's electoral overture to Meloni could pay dividends  – or totally backfire | Euronews

Le deuxième front est l’étranglement économique. Le “plan de relance” de 191,5 milliards d’euros post-COVID devait être une bouée de sauvetage. Il s’est transformé en “laisse”. Les étapes à franchir sont devenues des chaînes. Des bureaucrates de la Commission ont rejeté 17 des plans de dépenses de l’Italie en 2024.

C’est là que la fureur de Meloni devient existentielle. “Von der Leyen retient notre propre argent pour nous forcer à obéir”, a-t-elle lancé. “Ce n’est pas de l’aide, c’est de l’extorsion”. L’accusation la plus grave vient de sources proches de la délégation italienne : Von der Leyen aurait menacé de retenir les 200 milliards d’euros de fonds NextGenerationEU si Meloni ne se pliait pas à la redistribution des migrants.

C’est un “fédéralisme hybride”, accuse Meloni, une “prise de pouvoir sournoise” par une présidente non élue par le peuple, dont les pouvoirs “éclipsent ceux des parlements nationaux”. La Commission aurait même riposté en retardant 10 milliards d’euros de fonds de cohésion, citant des “risques de gouvernance”.

Mais le coup de génie de Meloni, c’est qu’elle n’est plus seule. Son cri de ralliement a magnétisé les nationalistes de toute l’Europe. C’est la cavalerie qui arrive. Viktor Orbán, le “renard” hongrois, a été le premier à tweeter sa solidarité. Marine Le Pen en France a fait écho. Geert Wilders aux Pays-Bas a promis de bloquer le budget 2026 de Von der Leyen si les quotas de migration ne sont pas supprimés.

Analysis: Von der Leyen's electoral overture to Meloni could pay dividends  – or totally backfire | Euronews

C’est une “alliance de l’ombre”. Le groupe “Patriots for Europe” compte désormais 84 députés européens. C’est le caucher de Von der Leyen : un bloc capable d’exercer un veto, coordonné via des applications cryptées, planifiant déjà un sommet à Venise pour exiger une réforme des traités.

Nous assistons à la concrétisation de ce que Meloni prépare depuis des mois : une “internationale” des souverainistes pour démanteler la machine fédérale.

Alors que l’hiver 2025 s’installe, les lignes de faille s’approfondissent. Une motion de censure contre Ursula von der Leyen, déposée par l’extrême gauche mais soutenue, selon les rumeurs, par le groupe de Meloni, se profile pour décembre. Si elle passe, c’est le chaos : commission par intérim, aide à l’Ukraine gelée, effondrement des marchés.

Même si elle échoue, le froid s’est installé. La Pologne hésite, l’Espagne s’inquiète. Ce pourrait être le “point de bascule”. Le moment où l’Europe passe du “fantasme fédéral” à une “réalité confédérée”, où les nations reprennent leurs trônes.

Von der Leyen, l’impératrice inflexible, s’accroche à sa vision. Meloni, le prophète populiste, utilise la fureur comme son épée. Les conséquences sont en cascade : des frontières renforcées, des fonds fracturés, et une UE qui vacille, prise entre les tarifs de Trump et l’ombre de la Chine.

Le message de “J’en ai fini” n’était pas la fin. C’était l’allumage. La question n’est plus de savoir si l’Europe va changer, mais à quel point l’incendie sera destructeur.