“Aucun juge ne nous arrêtera” : Le discours de feu de Giorgia Meloni qui défie les règles de l’UE sur la migration et son identité

C’est une Première ministre italienne au sommet de sa rhétorique, à la fois pragmatique et incendiaire, qui a sonné l’alarme à Bruxelles. Dans une intervention qui restera dans les annales, Giorgia Meloni n’a pas seulement revendiqué le “rôle pragmatique et volontariste” de l’Italie ; elle a dressé le portrait d’une Union européenne “condamnée à l’insignifiance géopolitique”, tout en lançant un défi direct à l’autorité même des institutions qui oseraient entraver sa politique migratoire.
Avec une ironie mordante, celle qui fut la principale opposante à Mario Draghi s’est amusée de son nouveau surnom de “Draghi de fer”, se demandant dans quelle “case” les journaux allaient la mettre cette fois. Mais derrière la boutade se cache le cœur de son message : la réalité lui donne raison.
“Je m’intéresse aux problèmes qui ont été soulevés”, a-t-elle déclaré, affirmant partager bon nombre des critiques formulées aujourd’hui contre l’UE. “Ce sont des critiques que j’ai très souvent formulées au fil des ans. Et pour cette raison, j’ai été durement critiquée par beaucoup de ceux qui lèvent la main aujourd’hui”. Pour elle, la crise actuelle, marquée par des “autocraties cyniques qui nous défient chaque jour”, n’est pas une fin en soi, mais une “grande opportunité”.
Mais pour saisir cette chance, l’Europe doit opérer une révolution copernicienne. Et celle-ci ne sera pas technocratique. “La bureaucratie ne nous sortira pas de la tempête. C’est la politique qui le peut”, a-t-elle martelé. “Les règlements ne nous rendront pas plus forts. Ce sont les idées qui le peuvent”.
Cette révolution passe, selon elle, par une reconnexion profonde avec ce que l’Union a “coupablement nié” il y a des années : son “âme” et ses “racines”, y compris “culturelles” et “religieuses”. “Car si vous ne savez pas qui vous êtes, vous ne pouvez même pas définir votre rôle dans le monde, votre mission dans l’histoire”, a-t-elle affirmé.
Cette quête d’identité n’est pas qu’un concept philosophique ; elle a des implications stratégiques directes. La première est la défense. Giorgia Meloni a fustigé des décennies de dépendance européenne. “Nous devons être prêts à payer le prix de notre liberté et de notre indépendance”, a-t-elle lancé, rappelant que l’Europe avait “confié aux États-Unis la sécurité européenne au prix d’une inévitable dépendance politique”.
Elle a dénoncé l’hypocrisie de “ceux qui revendiquent aujourd’hui la nécessité de s’émanciper des États-Unis” tout en s’étant “toujours opposés à une politique d’indépendance en termes de défense et de sécurité”. Pour elle, les deux sont incompatibles. Sa famille politique, a-t-elle rappelé, parle d’un “pilier européen de l’OTAN” depuis des années.
Sa vision pour l’Europe n’est pas “plus d’Europe ou moins d’Europe”. Le véritable défi, selon Meloni, est “une Europe qui fait moins, et le fait mieux”. Une Europe qui “ne suffoque pas les États nations mais respecte les rôles et les spécificités”, qui “n’annule pas l’identité mais la complète”. Citant T.S. Eliot, elle a redéfini son conservatisme : non pas “construire avec de vieilles briques”, mais “construire avec de nouvelles briques pour continuer à bâtir une maison que vous n’avez pas commencée”.

Cette “maison”, c’est l’Occident. Un Occident qu’elle ne définit pas comme un “lieu physique” mais comme “un système de valeurs”, né de la “synthèse humaine et chrétienne”, où “les hommes naissent égaux et libres”, où “la vie est sacrée”.
Forte de cette vision, elle a détaillé le “modèle italien” qu’elle entend exporter. D’abord en Afrique, avec le “Piano Mattei”. Elle oppose son approche aux modèles “paternalistes” ou “prédateurs” du passé. L’Italie, assure-t-elle, ne cherche pas à “usurper le continent africain pour les riches matières premières qu’il possède”. L’objectif est de “faire prospérer l’Afrique avec nous”, en traitant ses ressources sur place, en formant sa jeunesse, et en construisant un “nouveau pacte entre nations libres”.
C’est sur le front de la migration, conséquence directe de ce partenariat, que Giorgia Meloni a livré la partie la plus explosive de son discours. Elle a d’abord posé une distinction claire : “L’immigration régulée et légale peut représenter une richesse”, mais “l’immigration illégale et incontrôlée est un dommage pour toute société”.
Rejetant l’idée d’une immigration subie pour obtenir de la “main-d’œuvre à bas prix”, elle a revendiqué une ambition plus haute : “codifier et défendre le droit de ne pas avoir à immigrer”. Elle a affirmé que c’est le “courage” et la “détermination” de l’Italie qui ont forcé l’Europe à changer d’approche, en priorisant enfin “la défense des frontières extérieures” et “le renforcement de la politique de rapatriement”.
Une politique qui, selon elle, porte ses fruits : “une réduction drastique des entrées irrégulières”, mais surtout, “une réduction du nombre de morts et de disparus en mer”.
C’est alors qu’elle a lancé son avertissement le plus direct, une véritable déclaration de défi à l’ordre établi. “Je veux le dire clairement : toute tentative de nous empêcher de gérer ce phénomène avec sérieux et détermination sera rejetée”, a-t-elle prévenu, la voix dure.
“Il n’y a pas de juge, de politicien ou de bureaucrate qui puisse nous empêcher de respecter la loi de l’État italien, de garantir la sécurité de nos citoyens, de combattre les esclaves du troisième millénaire, de sauver des vies humaines”.
Cette phrase est une bombe. C’est une remise en cause frontale de la primauté du droit européen ou des décisions de justice, nationales ou internationales, qui viendraient contraindre son action. C’est le “No More Rules” (Plus de règles) qui a fait titrer la presse : la politique, et la volonté populaire qu’elle incarne, doivent primer sur la “bureaucratie”.
Pour Meloni, cette reprise en main n’est pas seulement extérieure. Elle se joue aussi à l’intérieur de l’Italie. Elle a longuement évoqué la reconquête de territoires “coupablement abandonnés par l’État et laissés à la dégradation et aux mafias”, citant l’exemple de Caivano. “Nous avons montré que l’État peut tenir sa parole”, a-t-elle dit, affirmant vouloir étendre ce modèle pour offrir des “alternatives concrètes” à la criminalité.
Cette reconquête passe aussi par “les nouvelles briques de la vérité”. Le courage de dire des choses “que des idéologies déraisonnables ont tenté de nier”. Par exemple ? “Que la drogue, ça craint. Elle détruit la vie. Elle vous promet quelque chose que vous ne pouvez pas obtenir. Et pendant qu’elle le fait, elle vous réduit en esclave”. Un message “courageux”, accompagné d’investissements “record” dans la prévention et le soutien aux communautés de sevrage.
Enfin, Giorgia Meloni a ouvert son dernier front : la démographie. Face à un déclin qui “semble inéluctable” à beaucoup, elle oppose une volonté farouche. “Le déclin n’est pas le seul scénario possible. Le déclin est toujours un choix”, a-t-elle proclamé. “Combattre ce déclin est notre choix”. Son gouvernement, promet-elle, fera “tous les efforts nécessaires pour reconstruire une société amie de la famille” où la parentalité est un “droit socialement reconnu, protégé et soutenu”.
De la géopolitique à la drogue, de l’Afrique à la famille, Giorgia Meloni a livré un discours total, brossant le portrait d’une dirigeante qui se veut la voix de la “réalité” contre les “idéologies”. Une dirigeante prête à défier les juges et les règlements pour sauver ce qu’elle définit comme l’âme de l’Europe.
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