À 21 et 17 Ans, Jade et Joy Hallyday RÉVÈLENT la Vérité sur David Hallyday et Laura Smet !

Pendant six longues années, elles sont restées dans l’ombre, muettes, observant en silence la tempête médiatique et judiciaire qui déchiquetait le nom qu’elles portent. Six ans à écouter les accusations, les insinuations et les “horreurs” visant leur mère, Laeticia. Aujourd’hui, Jade et Joy Hallyday, âgées de 21 et 17 ans, ont décidé que le temps du silence était révolu. Dans une prise de parole spectaculaire, d’abord dans “Sept à Huit” puis dans “Paris Match” en décembre 2023, les deux filles cadettes de Johnny Hallyday ont livré leur version de l’histoire. Une vérité crue, douloureuse, qui secoue à nouveau le clan Hallyday et jette une lumière implacable sur la fracture irréparable de la famille la plus célèbre de France.

Leur témoignage n’est pas celui d’observatrices lointaines. C’est le cri du cœur de deux jeunes femmes qui étaient des enfants lorsque le drame s’est noué. Joy n’avait que 9 ans, Jade 13, lorsque leur père, l’idole d’une nation, s’est éteint dans leur résidence de Marnes-la-Coquette. Elles se souviennent de ce moment terrible, des infirmières affolées, de la perte d’un “papa” avant celle d’une star. Elles se souviennent aussi de ces images aux obsèques, où les quatre enfants de Johnny, unis dans le chagrin, fixaient le cercueil blanc. Une unité de façade qui, selon elles, volera en éclats en quelques jours à peine.

Au cœur de leur prise de parole, un mot résonne avec une force dévastatrice : trahison. Jade et Joy accusent sans détour leur demi-frère et demi-sœur, David Hallyday et Laura Smet, d’avoir trahi la mémoire de leur père et brisé leur famille. La cause ? La tristement célèbre bataille pour l’héritage.

Peu après la mort de Johnny, un testament rédigé en Californie est révélé. Il exclut David et Laura, désignant Laeticia comme unique héritière universelle, et par extension, ses filles. Pour les aînés, c’est un séisme. En février 2018, Laura Smet décide d’attaquer le testament devant les tribunaux français, arguant que la loi française interdit de déshériter ses enfants. Elle est rapidement suivie par David.

Pour Jade et Joy, cet acte est le début de la guerre. Une guerre qu’elles vivent comme une agression directe, alors qu’elles sont au plus profond de leur deuil. “On aurait aimé partager des moments avec notre grand frère et notre grande-sœur pour parler de notre père, plutôt que de les voir nous assigner en justice alors qu’on ne leur a rien fait”, confie Joy avec une émotion palpable. Cette phrase simple résume le drame : quatre enfants qui auraient dû se soutenir mutuellement se sont retrouvés à se déchirer sur la place publique.

Jade, plus âgée, porte un regard encore plus dur sur cette période. “Après la disparition de papa, on a cru qu’on aurait un lien plus fort, que ça allait tous nous rapprocher,” explique-t-elle dans Paris Match. “Comment peut-on se comporter ainsi quand on est censé faire partie de la même famille ?”. La blessure est si profonde qu’elle ajoute, avec une franchise brutale : “Même si je suis passé à autre chose, je n’oublierai jamais ce qu’ils ont fait”.

Cette prise de parole lève aussi le voile sur des relations familiales qui étaient, semble-t-il, complexes bien avant la mort de Johnny. Interrogée sur les moments passés avec David et Laura du vivant de leur père, Jade décrit des instants “compliqués”, des liens qui semblaient “forcés, pas sincères”. Une distance préexistante que le deuil n’a fait qu’exacerber.

Les deux sœurs touchent également à ce qui est peut-être la racine la plus profonde du conflit : la différence de relation que Johnny entretenait avec ses enfants. Avec une lucidité désarmante, elles reconnaissent : “Papa a été présent pour nous, et pas trop pour eux”. David et Laura ont grandi avec un père souvent absent, pris par ses tournées et ses excès, tandis que Jade et Joy ont connu un Johnny plus posé, plus présent, désireux de “rattraper le temps”. Cette différence de traitement, qu’elle soit réelle ou perçue, a créé un “terreau fertile pour les ressentiments” qui ont explosé au grand jour. Pour les aînés, au-delà de l’argent, la bataille du testament était peut-être une quête désespérée de reconnaissance paternelle.

Mais si Jade et Joy parlent aujourd’hui, c’est aussi pour défendre leur mère, Laeticia. Pendant des années, elles l’ont vue être “traînée dans la boue”, accusée par des proches du rockeur, d’Eddie Mitchell à Sylvie Vartan, d’avoir manipulé Johnny pour obtenir ce testament. Elles dénoncent ces accusations comme étant des “mensonges”, des “horreurs” injustes qui ne correspondent en rien à la réalité des derniers mois de leur père.

En juillet 2020, un accord a mis fin à la bataille judiciaire. Laura Smet a obtenu une compensation financière et des objets personnels, tandis que David s’est retiré, affirmant se battre pour le principe. Mais si la guerre légale est terminée, la guerre émotionnelle fait toujours rage. Les déclarations de 2023 le prouvent : les rancœurs sont “aussi vives qu’au premier jour”.

La rupture semble totale, et peut-être définitive. Le mot de Jade est sans appel : “Je crois qu’on ne pourra jamais leur pardonner”. Une phrase terrible, prononcée par une jeune femme dont l’adolescence a été marquée par ce conflit. Cette fracture s’étend même à la génération suivante. Joy confirme ne plus avoir de contact avec son neveu Cameron, le fils de David, qui a pourtant presque le même âge qu’elle.

Aujourd’hui, les quatre enfants de Johnny vivent dans des “mondes parallèles qui ne se croisent jamais”. David et Laura poursuivent leurs carrières en France. Jade étudie la mode à Los Angeles, et Joy se prépare à passer son baccalauréat au lycée français de la ville. Elles tentent de se construire, de mener une vie “la plus normale possible”, malgré le poids du nom. Un nouveau drame les a d’ailleurs frappées en janvier 2025, lorsque la villa familiale de Pacific Palisades a été entièrement détruite par les incendies qui ont ravagé la Californie, emportant maison et souvenirs.

Sept ans après la mort de Johnny, la réconciliation semble être une utopie. Les mots de Jade, “on ne pourra jamais leur pardonner”, résonnent comme un glas sur l’avenir de cette famille. Les blessures sont trop profondes, le ressentiment trop ancré. En choisissant de parler, Jade et Joy n’ont pas cherché à apaiser les tensions, mais à affirmer leur vérité. Une vérité qui confirme que le nom Hallyday, synonyme de gloire pour des millions de fans, restera, pour ceux qui le portent, synonyme de guerre et de division.