SÉISME EUROPÉEN : L’ESPAGNE AU BORD DE L’« EU-EXIT » – LE COUP FATAL QUI MENACE DE FAIRE S’EFFONDRER BRUXELLES.

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L’Europe traverse une période de turbulences politiques sans précédent, mais le tremblement de terre qui frappe actuellement l’Espagne est d’une nature et d’une intensité que personne n’avait anticipées. En l’espace de quelques jours, l’impensable est devenu une réalité concrète : l’Espagne, l’un des plus grands États membres, se retrouve au bord du précipice, menaçant de basculer vers un « Spanexit » qui porterait un coup potentiellement fatal à l’ensemble du projet de l’Union Européenne. Tandis que la France reste engluée dans des querelles de coalition et des débats budgétaires interminables, un tournant historique est en train de se jouer dans le sud du continent, secouant les fondations mêmes de Bruxelles et annonçant un printemps politique de souveraineté.

 

Le Coup de Tonnerre qui a Fait Chuter Sánchez

 

Le détonateur de cette crise spectaculaire n’est pas venu d’une élection majeure, mais d’un retrait de confiance qui a exposé la fragilité d’un pouvoir aux abois. Le gouvernement minoritaire socialiste de Pedro Sánchez a vu son socle s’effriter lorsque le parti séparatiste catalan Junts, mené par Carles Puigdemont, a retiré son soutien. Ces mots, prononcés depuis la France par l’homme que Madrid avait autrefois pourchassé, ont résonné comme un coup de tonnerre : « Un pacte qui n’est pas respecté n’est plus un pacte ». Avec ça, les voix décisives des députés de Junts s’envolent, privant Sánchez de sa majorité et provoquant l’effondrement des fondations de son gouvernement.

L’Espagne est désormais dans une impasse politique, bloquée, face à la menace d’élections anticipées ou d’un arrêt total de l’appareil gouvernemental. Cette situation n’est pas un simple conflit interne ; elle est l’expression d’une règle historique qui semble se répéter immuablement sur le continent : quand un gouvernement de gauche échoue, reniant ses promesses et sacrifiant l’ordre national, les forces défendant la sécurité, l’identité et la souveraineté prennent le relais.

 

Le Virage Radical : Sécurité, Ordre et « Adieu » à l’Idéologie

Les sondages post-crise sont sans appel et dessinent le paysage d’une Espagne prête à un virage radical. Le Parti Populaire (PP) conservateur d’Alberto Núñez Feijóo est nettement en tête, s’imposant comme la première force politique. Et pour la troisième force, le parti Vox agit comme le miroir espagnol du Rassemblement National en France : une « voix de la raison » contre les dérives migratoires, les oukases de Bruxelles et l’hypocrisie politique.

L’alliance entre le PP et Vox, désormais plus probable que jamais, disposerait d’une majorité absolue. C’est cette perspective qui fait trembler les murs à Bruxelles, car le langage de Feijóo est d’une clarté déconcertante et sans équivoque. Il a brisé un tabou idéologique en affirmant : « Le modèle selon lequel tous les humains sont bons a échoué ». Cette déclaration tombe alors que l’arrivée de migrants explose aux Baléares, illustrant parfaitement la déconnexion entre les principes humanistes de Bruxelles et la réalité du terrain.

Feijóo a annoncé un plan radical qui tranche avec la politique actuelle :

Des frontières claires et une souveraineté totale.
Une politique d’expulsion conséquente ciblant ceux qui viennent commettre des crimes.
Un droit de séjour lié au travail et à la responsabilité personnelle, et non aux subventions sociales ou à la bureaucratie européenne.

Ce langage, que beaucoup de citoyens en Europe regrettent, est celui de la raison, de la réalité et du respect national. Il s’agit de reprendre le contrôle de son territoire et de son identité, un sentiment qui résonne avec force de l’Italie à la Pologne.

 

La Panique à Bruxelles : L’Espagne, le « Château de Cartes » de l’UE

 

Dans les couloirs de la Commission Européenne, c’est la panique la plus totale. L’idée même qu’un pays de l’envergure de l’Espagne envisage de quitter l’UE est un cauchemar existentiel pour les élites. Une Espagne conservatrice et souverainiste détruirait l’équilibre politique du continent, car, comme le reconnaissent les observateurs, « sans l’Espagne, l’UE s’effondre comme un château de cartes ». Un départ de Madrid ne serait pas une simple secousse économique ; ce serait le coup fatal porté au projet européen tel qu’il a été conçu, centralisé et bureaucratique.

L’inquiétude est d’autant plus grande que ce mouvement n’est pas isolé. La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, mène une offensive concertée, ralliant une alliance de huit États, dont le Danemark, la Pologne et l’Autriche, contre la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH). Son accusation est claire : la CEDH entrave l’expulsion des étrangers criminels et sape la souveraineté des États-nations. Le message est le même, de Rome à Madrid : l’Europe a besoin de lois modernes pour des problèmes modernes, et non de dogmes obsolètes. Pendant que ces nations agissent, une grande partie du continent, notamment la France, s’enlise dans l’inaction.

 

Le Miroir Français : Immobilisme et Désintégration

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Alors que l’Espagne bascule dans une crise décisive, la France donne l’image d’un pays paralysé par son propre immobilisme. La majorité présidentielle se dispute sur des postes, des projets et des querelles d’argent, tandis que le pays, aux yeux de beaucoup de ses citoyens, se désintègre.

Le bilan exposé est un acte d’accusation cinglant contre la gestion actuelle :

Dette exponentielle : Emmanuel Macron aurait ajouté plus de trois cents milliards d’euros à la dette publique en sept ans, un gouffre financier.
Explosion fiscale : Les impôts et taxes (TVA, impôt sur le revenu) ont augmenté de plus de cent vingt-sept milliards d’euros, vidant les poches des Français.
Crise du pouvoir d’achat : Le prix du panier moyen a bondi de plus de vingt-deux pour cent en trois ans, étranglement direct pour les familles.
In-sécurité en hausse : Des chiffres terrifiants révèlent une augmentation de sept pour cent des tentatives d’homicide et de violences sexuelles, et de six pour cent du trafic de drogue en une seule année.

Selon un sondage Ipsos, une part significative des Français estiment que la politique migratoire sous le gouvernement actuel va empirer. Cette perte de confiance massive et le sentiment de trahison économique et sécuritaire alimentent un mouvement de fond, celui-là même qui est en train de s’imposer en Espagne.

 

Le Printemps Politique et la Fissure du Front Républicain

 

Face à ce désarroi, le Rassemblement National écrit l’histoire en France. Le parti atteint pour la première fois le seuil symbolique de quarante pour cent en Nouvelle-Aquitaine et s’installe solidement au niveau national, devenant la première force politique devant la majorité présidentielle.

Plus significatif encore, le « Front Républicain », cette alliance idéologique visant à exclure le RN du jeu démocratique, commence à craqueler. Un cadre d’un parti de centre-droit déclare désormais : « Si une loi est bonne sur le fond, peu importe qui vote pour ». L’impensable d’il y a quelques années est prononcé. Même le secrétaire général des Républicains reconnaît que l’exclusion du RN l’a renforcé au lieu de l’affaiblir. Une députée LR exige même ouvertement d’accorder au RN des droits démocratiques, à l’image des régions (présidence de commission, vice-présidence).

Ce ne sont pas des hasards. C’est un changement d’humeur, un printemps politique qui a commencé dans le sud de l’Europe et qui se propage de manière inexorable. Les citoyens en ont assez d’être gouvernés par des élites coupées des réalités, qui accumulent gaffes financières (des centaines de milliers d’euros pour des services photos et vidéos au ministère des Finances), tout en planifiant de nouvelles taxes (impôts sur les successions et le patrimoine) qui pénaliseront ceux qui font tourner le pays.

 

L’Éveil des Nations : Si Madrid Tombe, Bruxelles Tombe

 

Le drame espagnol est le miroir de l’Europe. Il démontre ce qui arrive lorsque les gouvernements nationaux ignorent la voix de leurs citoyens et bradent leur souveraineté au profit d’une bureaucratie centralisée à Bruxelles. Les peuples veulent reprendre le contrôle, ils veulent la sécurité, l’identité et des frontières clairement définies. Ils sont prêts à virer les vieux partis, comme les Espagnols qui se lèvent en ce moment même pour dire : « Assez, c’est assez ».

Le « Spanexit » est bien plus qu’un slogan ; c’est le symbole puissant de l’éveil des nations européennes. L’Union Européenne, qui a commencé comme un projet de paix, s’est transformée en un appareil de pouvoir centralisé qui prive de pouvoir les parlements nationaux et cherche à détruire les identités. Mais la vague de souveraineté dit STOP.

Si Madrid confirme son basculement et sa sortie de l’UE, le choc sera immense pour les marchés, mais ce sera surtout un appel au réveil retentissant pour la démocratie. Cela prouvera que le temps de la marche forcée idéologique est révolu. Les peuples ne veulent plus payer pendant que d’autres profitent. Ils ne veulent plus être infantilisés par des commissaires non élus. Ils exigent ce que le Rassemblement National réclame en France : autodétermination, sécurité, identité.

L’histoire s’écrit actuellement en Espagne, et le même mouvement, lent mais inexorable, commence à prendre forme en France. L’avenir de l’Europe, semble-t-il, ne se décidera plus à Bruxelles, mais à Paris, Madrid, Rome et Budapest, là où le pouvoir appartient légitimement aux nations. Le printemps politique est là, et il a un goût de souveraineté retrouvée.