Sophie Marceau recadrée par sa progéniture : Juliette lui demande expressément d’”arrêter de juger” !

A l’occasion de la sortie de son ouvrage “La souterraine”, Sophie Marceau s’est livrée comme jamais dans les colonnes du magazine “ELLE” dévoilé ce jeudi 27 avril 2023. Outre ses projets, la comédienne a aussi évoqué sa progéniture. Notamment sa fille Juliette avec qui elle peut parfois avoir des débats animés…

Sophie Marceau est sur tous les fronts ! Celle qui a enchaîné les projets à l’écran ces dernières années vient de surprendre son public en dévoilant un livre baptisé “La souterraine”(Ed. Seghers). Via cette œuvre, la comédienne de 56 ans mêle à la fois des fables, des contes et des poèmes avec sa plume. Ce jeudi 27 avril 2023, le magazine “ELLE” a mis à l’honneur son actualité dans ses colonnes. “J’ai d’abord écrit pour essayer d’expliquer des choses que je ne comprenais pas. Après, quand je suis devenue connue, l’écriture a continué de m’accompagner, mais comme un petit monde à moi“, a expliqué l’ex-compagne de Cyril Lignac à nos confrères.

De fil en aiguille, Sophie Marceau a également rebondi sur d’autres sujets beaucoup plus intimes. Comme sa perception quant à sa féminité. Pour elle, les mentalités ont évolué lorsqu’elle évoque le regard actuel des femmes sur leur corps. Pour appuyer ses dires, l’artiste s’est remémorée l’époque de sa maman. “On l’a beaucoup brimé, interdit, corseté, utilisé, jeté en pâture le corps des femmes. Finalement, cela fait très peu de temps qu’il nous appartient“, a analysé l’actrice.

“J’ai appris qu’on avait le droit de se sentir belle…”

Sur cette question, Sophie Marceau n’est pas toujours d’accord avec sa fille Juliette, fruit de son histoire d’amour passée avec le producteur américain Jim Lemley. “C’est vrai que parfois ma fille de 20 ans me reprend : Maman, arrête de juger !“, a souligné la principale concernée et de préciser : “Je ne juge pas, le corps des gens me parle ! C’est ce que disait Freud de manière plus radicale : l’anatomie, c’est le destin. Le corps influence le destin, j’en suis sûre“.

Alors que sa génitrice a toujours fait fi des “codes” de la féminité, Sophie Marceau a su s’approprier les siens avec philosophie : “Ne souligner aucun signe de féminité chez moi était aussi une façon de me protéger. Plus tard, quand je suis devenue actrice […] j’ai appris qu’on avait le droit de se sentir belle, qu’on en avait même parfois besoin pour jouer certains rôles“. Avant de conclure : “Le physique, je ne peux pas dire que je m’en suis foutue, mais ce n’est pas là-dessus que je me suis construite“.

Dans cette interview touchante et profonde, Sophie Marceau se livre à cœur ouvert sur des aspects très personnels de sa vie, en particulier sa relation avec sa fille Juliette, qui semble avoir un regard très différent sur certains sujets. Leurs échanges reflètent non seulement les tensions générationnelles, mais aussi l’évolution des mentalités, notamment en ce qui concerne la perception du corps et de la féminité. Ce dialogue entre mère et fille devient ainsi le symbole d’une époque en pleine transformation.

D’un côté, Sophie Marceau, figure emblématique du cinéma français, incarne une liberté totale dans son rapport au corps et à la beauté. En évoquant sa carrière, elle rappelle qu’elle a toujours refusé de se conformer aux codes traditionnels de la féminité. C’est peut-être cette indépendance d’esprit qui a fait sa force sur le grand écran, mais aussi sa fragilité. Un équilibre délicat entre se protéger et se livrer, comme elle le confie dans ses réflexions sur son corps : “Le physique, je ne peux pas dire que je m’en suis foutue, mais ce n’est pas là-dessus que je me suis construite.”

Pourtant, aujourd’hui, Sophie reconnaît qu’elle a appris à accepter, voire à apprécier, certains aspects de sa féminité, particulièrement dans le cadre de son travail d’actrice. “Apprendre à se sentir belle”, un message qu’elle semble adresser à la jeune génération, tout en nuançant ses propos. Car, même si la beauté est un outil dans son métier, elle rappelle que cela ne définit en rien l’essence d’un individu. “On a le droit de se sentir belle”, mais cette beauté, selon elle, ne doit jamais être un fardeau.

Face à cela, Juliette, sa fille de 20 ans, semble avoir une vision plus contemporaine de la féminité. Elle incarne les préoccupations d’une jeunesse qui veut se libérer des jugements extérieurs, tout en acceptant la diversité des corps et des apparences. Juliette invite sa mère à ne pas juger, à ne pas se laisser enfermer dans des clichés, comme le rappelle Sophie avec humour : “Maman, arrête de juger !” Un appel à la tolérance et à l’ouverture d’esprit qui résonne comme une prise de conscience générationnelle.

Les deux femmes, bien que très différentes, partagent néanmoins un amour incommensurable et une complicité rare. Elles montrent qu’il est possible de s’opposer, tout en respectant les choix et les opinions de l’autre. L’une, avec son héritage de la liberté féminine des années 80 et 90, l’autre, avec la fraîcheur d’une vision moderne et décomplexée de la femme. Ensemble, elles traversent les époques avec un regard sur la beauté et la féminité qui se transforme mais qui reste néanmoins profondément humain.

Ce passage de témoin, à travers les générations, est un message d’espoir et de renouveau pour toutes les femmes, quel que soit leur âge. Il rappelle que l’évolution des mentalités n’est pas une chose figée, mais un mouvement qui se nourrit des échanges, des confrontations, et de l’acceptation des différences. Dans cette dynamique, Sophie Marceau et sa fille Juliette incarnent à leur manière la beauté de cette évolution : un regard neuf sur le corps, sur l’image de soi, et sur la liberté d’être soi-même.