Star Academy 2025 : Marine explose ! Elle dénonce une pratique qui met les élèves sous pression

Les murs du château de Dammarie-lès-Lys vibrent à nouveau d’une tension palpable. En ce lundi 10 novembre 2025, alors que la “semaine des anciens” bat son plein, l’atmosphère est électrique. Les élèves de la nouvelle promotion de la Star Academy, déjà soumis au rythme effréné des répétitions et à l’angoisse des évaluations, s’apprêtent à vivre un moment qui pourrait bien redéfinir leur aventure. Car celle qui a franchi les portes du château ce matin-là n’est pas une simple invitée. C’est Marine Delpl, la grande gagnante de l’édition 2024, revenue en tant que marraine bienveillante, mais surtout en tant que témoin lucide d’un système qu’elle a elle-même connu. Et elle n’a pas l’intention de garder le silence.

Cette semaine est particulière. Les candidats actuels auront l’immense privilège de partager la scène du prime de vendredi prochain avec des figures emblématiques qui ont marqué l’histoire de l’émission. Une opportunité en or, mais aussi une source de stress supplémentaire. Avant les duos et les collégiales, il y a l’étape redoutée : les évaluations. Et c’est pour les préparer à ce test crucial que Marine est venue, distillant conseils et encouragements dès les premières heures de la journée.

L’ancienne académicienne observe, écoute, et son regard bienveillant se teinte rapidement d’une pointe d’agacement. La pression, elle la connaît. Elle l’a vécue dans sa chair. Mais ce qu’elle voit ce matin-là semble réveiller en elle une frustration qu’elle ne peut contenir. L’étincelle qui va mettre le feu aux poudres provient d’Anou, l’une des élèves les plus prometteuses de cette saison.

Pour son évaluation, Anou a fait un choix artistique audacieux. Sur “Boule au ventre” d’Elena B, une chanson qui explore les méandres de l’anxiété et de la solitude nocturne, elle a décidé de se présenter… en pyjama. Une tentative de mise en scène symbolique, une volonté de coller au plus près du texte et de l’émotion brute de la chanson. Mais ce choix, si pertinent soit-il, devient une source de tourment pour la jeune artiste. A-t-elle bien fait ? Le jury, composé de professeurs exigeants, comprendra-t-il sa démarche ? La peur de l’incompréhension, la peur du jugement, la paralyse.

C’est à ce moment précis que Marine choisit d’intervenir. D’abord amusée par la situation, elle saisit rapidement l’enjeu qui se cache derrière l’anxiété d’Anou. Prenant un ton plus grave, elle lâche ce qui ressemble à un véritable coup de gueule, une dénonciation en règle d’une habitude qui, selon elle, gangrène l’esprit même des évaluations.

“Déjà moi je trouve qu’il faut arrêter ce truc d’il faut être hyper bien sapé en éval, sauf si on te demande une mise en scène ou quoi,” lance-t-elle avec une franchise désarmante. L’agacement est palpable dans sa voix. Elle ne s’arrête pas là. “Ça y est, c’est une évale ! Ce n’est pas un prime !”

La phrase résonne comme un coup de tonnerre dans la salle de répétition. En quelques mots, Marine vient de mettre le doigt sur une dérive qu’elle juge absurde. Pour elle, les candidats se fourvoient. Ils se mettent une pression “complètement inutile” à vouloir soigner leur apparence dans les moindres détails, à transformer un exercice de travail en un défilé de mode. L’évaluation, martèle-t-elle, doit rester un laboratoire, un espace de vulnérabilité où seule la performance vocale et l’intention émotionnelle devraient compter.

“C’est une pression de devoir choisir comment s’habiller,” ajoute-t-elle. Cette simple remarque révèle toute la charge mentale qui pèse sur les épaules de ces jeunes artistes. Dans un environnement où chaque détail est scruté, où la menace de la nomination plane en permanence, la peur de déplaire, même par un choix vestimentaire, devient une distraction. Une énergie précieuse, qui devrait être entièrement consacrée à l’art, se retrouve gaspillée dans des considérations superficielles.

Le message de Marine est clair : elle plaide pour un retour à l’essentiel. Elle dénonce cette tyrannie de l’image qui s’infiltre jusque dans les salles de classe du château. En rappelant la distinction fondamentale entre une évaluation (un processus d’apprentissage) et un prime (un spectacle), elle tente de libérer les élèves d’un fardeau qu’ils se sont eux-mêmes imposé, peut-être par mimétisme ou par une mauvaise interprétation des attentes.

Mais le “coup de gueule” de Marine ne s’est pas limité à cette question vestimentaire. Son intervention a pris une tournure plus profonde, plus intime, lorsqu’elle a partagé sa propre expérience d’artiste. Au-delà de l’agacement, c’est la coach et l’artiste accomplie qui a parlé, ouvrant son cœur aux élèves avec une sincérité touchante.

Profitant de ce moment d’échange, elle a confié ses propres difficultés passées, celles qui l’ont forgée en tant que gagnante. “Quand je chantais,” a-t-elle avoué, “on me reprochait d’envoyer, mais de ne pas interpréter.” Une critique récurrente pour de nombreux chanteurs à la technique irréprochable, mais qui peinent à fendre l’armure. “Maintenant j’interprète mieux, mais c’est un truc où j’avais du mal avant. C’est dur de montrer ce que tu ressens. Il y a un truc intime quand tu chantes.”

Cette confession est peut-être la leçon la plus précieuse de sa visite. En admettant sa propre vulnérabilité, Marine a créé un lien instantané avec les élèves. Elle leur a montré que la Star Academy n’est pas seulement une question de justesse ou de puissance vocale. C’est une école de l’émotion. Le véritable défi, le véritable travail, ne réside pas dans le choix d’une tenue, mais dans la capacité à puiser au fond de soi pour partager une histoire, une émotion, une vérité.

Son message a fait écho. En liant sa critique sur les tenues à cette leçon sur l’interprétation, elle a redonné tout son sens à l’aventure : pourquoi s’épuiser sur l’apparence, quand le véritable combat se situe au niveau du cœur ?

L’intervention de Marine, à la fois coup de gueule et masterclass d’humanité, n’a pas manqué de faire réagir. Les élèves, d’abord surpris par sa franchise, ont semblé visiblement touchés par la sincérité de ses mots. Quant aux internautes, qui suivent assidûment les péripéties du château, ils ont massivement salué ce discours “authentique” et “rafraîchissant”. Beaucoup y ont vu une “bouffée d’air frais”, louant la sagesse de celle qui, il y a un an à peine, était à leur place.

Marine Delpl n’est pas revenue au château uniquement comme une star venue faire une apparition. Elle est revenue en tant que grande sœur, en tant que mentor, en tant que gardienne d’un certain esprit “Star Ac”. Son passage aura, sans aucun doute, marqué un tournant. Elle a rappelé à tous, élèves comme téléspectateurs, que la musique, avant d’être une image, est avant tout une affaire de “cœur” et de “sincérité”. Reste à savoir si cet électrochoc salutaire suffira à apaiser les angoisses des académiciens avant le prime fatidique de vendredi. Une chose est sûre : le pyjama d’Anou aura eu le mérite de provoquer une remise en question essentielle.