Marine Le Pen fait taire les lâches avec un argument implacable :« Les masques sont tombés, et les agriculteurs savent désormais qui les défend. »

Euh mes chers collègues, une fois de plus, une partie de l’hémicycle a donné de lui une image totalement déplorable. Euh vous indiquez vouloir défendre les agriculteurs. Manifestement, ça leur a échappé hein, parce qu’ils vous considèrent comme étant les pires députés pour la survie de leur activité.

 Il considère que vous défendez l’intégralité des propositions de loi qui les empêchent de pouvoir gagner correctement leur vie. Il considère qu’à chaque fois qu’il s’agit de les défendre contre la concurrence des loyales, vous n’êtes jamais du bon côté. Monsieur cher collègue Fugit, puisque vous nous avez donné à nouveau des leçons de morale.

Marine Le Pen n'a reçu ni traitement de faveur ni de défaveur »

J’adore ça moi les leçons de morale. Donc je vais vous ramener à la réalité. Vous connaissez madame Virginie Joron très certainement qui est eurodéputée et bien elle a déposé à de multiples reprises des amendements en commission IMCO pour permettre précisément aux États membres d’obliger l’étiquetage national et ce sont les euros députés macronistes qui ont systématiquement voté contre au prétexte de la libre circulation dans le marché unique.

Alors, je vais pas utiliser les termes qui ont été utilisés tout à l’heure de manière un poil récurrente quand même, hypocrite, mais le moins qu’on puisse dire, c’est que ça manque tout de même cohérence. Voilà, dirons-nous. Et je me limiterai à ce reproche qui est plutôt qui est plutôt sympathique et euh et bienveillant. C’est ça.

 C’était la bienveillance, me semble-t-il, la ligne de conduite. Entre-temps, ça a été très largement oublié. Il faut bien l’admettre. Donc nous défendons l’étiquetage et nous défendons la possibilité pour nos producteurs de pouvoir indiquer très clairement la provenance de leurs produits parce qu’ils font un travail formidable, parce que ils mettent toute leur énergie euh dans euh ces productions et que ils n’ont pas le sentiment d’en tirer un bénéfice.

 Moi je pense que le simple fait de mettre élevé en France et bien c’est précisément un avantage pour l’exportation comme vous avez eu d’ailleurs l’occasion de l’admettre tout à l’heure. Monsieur le ministre, c’est vous qui avez indiqué cela et je m’en réjouis. Et je suis donc très heureuse que les masques soient tombés aujourd’hui pour démontrer qui soutient l’étiquetage de français pour nos agriculteurs qui ne soutient pas l’étiquetage français et donc cherche en réalité à plomber nos agriculteurs. Ha.