Laurent (“L’amour est dans le pré”) : un cœur meurtri qui renaît doucement grâce à Laurence

Il avait bouleversé des millions de téléspectateurs lors de la diffusion de son portrait. Laurent, éleveur de brebis en Auvergne, avait ému par sa sincérité, sa douceur, et surtout son histoire marquée par le deuil. Marié pendant 36 ans à Françoise, la femme de sa vie, il avait dû affronter l’impensable : son décès en 2023.
Un an plus tard, c’est un homme cabossé mais courageux qui a décidé de tendre à nouveau la main à l’amour, en participant à la vingtième saison de “L’amour est dans le pré”.

« Après la mort de Françoise, j’ai vécu un grand vide, confiait-il à Karine Le Marchand dans son portrait. Mais la vie continue. Et quelque part, je crois qu’elle aurait voulu que je retrouve le sourire. »

Ces mots simples, chargés de pudeur et de vérité, avaient touché en plein cœur les téléspectateurs. Beaucoup ont vu en lui un symbole d’espoir : celui d’un amour fidèle qui, malgré la douleur, laisse une place à la lumière.

Deux prénoms, deux destins : Françoise et Laurence

Lors des speed-dating à Paris, Laurent avait rencontré plusieurs prétendantes. Parmi elles, deux femmes ont immédiatement attiré son attention : Françoise, un clin d’œil troublant au prénom de son épouse disparue, et Laurence, au regard doux et à la voix posée.
« J’ai eu un petit coup de cœur pour Françoise, avouait-il après les rendez-vous, mais quelque chose chez Laurence m’a apaisé, comme une présence tranquille. »

Il décide donc de convier les deux femmes à sa ferme, en plein cœur de l’Aubrac. Une décision audacieuse, mais fidèle à l’esprit du programme : se donner le temps de découvrir, de ressentir, sans précipitation.
Dès leur arrivée, les différences de caractère se font sentir. Françoise, dynamique et expansive, n’hésite pas à exprimer son intérêt. Laurence, plus réservée, observe, écoute, et laisse parler son naturel.

Les jours passent, et la tension monte doucement. Les regards se croisent, les gestes se devinent, les rivalités s’installent. Françoise multiplie les tentatives pour capter l’attention de Laurent :

« J’ai essayé de tendre des perches, confie-t-elle face caméra. Mais parfois, j’ai l’impression qu’il a encore des barrières autour de lui. »

Une rencontre bouleversante : le fils de Laurent, témoin d’un nouveau départ

C’est lors d’un déjeuner particulièrement émouvant que tout bascule. Ce jour-là, Guillaume, le fils de Laurent, vient rendre visite à son père et fait la connaissance des deux prétendantes. Dans la salle à manger, l’atmosphère est d’abord légère, jusqu’à ce que Laurence, avec une douceur sincère, pose une question délicate :

« Est-ce que vous êtes prêt, vous aussi, à voir une autre femme entrer dans la vie de votre père ? »

Un silence s’installe. Guillaume baisse les yeux. Laurent, lui, serre les poings, les larmes au bord des paupières. En évoquant la défunte Françoise, l’émotion submerge la pièce. Les deux hommes pleurent, incapables de retenir ce trop-plein de souvenirs.

« Pardon, murmure Laurence, mal à l’aise. Je ne voulais pas raviver la douleur… »

Mais contre toute attente, Laurent ne lui en veut pas. Au contraire.

« Ce n’était pas un moment facile, admet-il plus tard face caméra, mais je suis content qu’elle ait abordé le sujet. C’est important de poser les choses pour pouvoir avancer. »

Ce moment sincère devient un tournant émotionnel. Alors que Françoise critique la maladresse de sa rivale – « pour moi, il ne faut pas parler du passé, il faut aller de l’avant » –, Laurent, lui, semble touché par la sensibilité de Laurence.
Pour la première fois depuis des années, il parle à cœur ouvert, sans peur, sans honte. Une brèche s’est ouverte dans son armure de silence.

Quand l’amour renaît doucement

Les jours suivants, la complicité entre Laurent et Laurence s’affirme naturellement. Ils partagent les tâches à la ferme, rient ensemble, échangent sur leurs vies, leurs blessures.

« Avec elle, je me sens apaisé, confie-t-il à un ami. Ce n’est pas un feu d’artifice, c’est une chaleur douce. »

La caméra capte ces moments suspendus : un regard échangé au détour d’un enclos, une main posée sur une épaule, un sourire silencieux au petit déjeuner. Pendant ce temps, Françoise s’impatiente, sentant le vent tourner.
La rivalité entre les deux femmes devient palpable, mais sans éclats : ici, les blessures du cœur s’expriment par des silences plus que par des cris.

Le fils de Laurent, témoin discret, confiera plus tard :

« Je crois qu’elle lui fait du bien. Et c’est tout ce que je souhaite pour mon père. »

Une promesse de vie

Si l’amour n’est pas encore officiellement déclaré, tout semble indiquer que Laurence a su rallumer une flamme que Laurent croyait éteinte à jamais.

« Je ne veux pas trahir le souvenir de Françoise, dit-il un soir face à la caméra. Mais aimer à nouveau, ce n’est pas oublier. C’est honorer ce qu’on a vécu, en acceptant d’écrire une autre histoire. »

Ces mots, simples et puissants, résument à eux seuls l’esprit de cette saison : l’amour après le deuil, la tendresse après les larmes, la lumière après l’hiver.

Pour les téléspectateurs, Laurent est devenu bien plus qu’un candidat : il est le symbole d’un courage tranquille, celui de ceux qui osent aimer, même quand le passé pèse encore sur le cœur.

Et quand, dans le prochain épisode, il confiera à Karine Le Marchand qu’il commence “à ressentir quelque chose de fort pour Laurence”, on sait déjà que toute la France retiendra son souffle.