« Please Donald, Don’t Do That » : L’humiliation d’Emmanuel Macron face à Trump révèle l’impuissance européenne

« Please Donald, Don’t Do That » : L’humiliation d’Emmanuel Macron face à Trump révèle l’impuissance européenne

Le Mythe de l’« Europe Puissance » Écrasé par les Droits de Douane

L’Europe s’est construite sur la promesse d’une force économique et politique unie, capable de rivaliser avec les superpuissances mondiales. Pourtant, le récit de la rencontre entre Emmanuel Macron et Donald Trump, rapporté en direct, démolit ce mythe avec une violence inouïe. La réalité est celle d’une soumission diplomatique, où le chef de l’État français s’est retrouvé contraint de quémander devant son homologue américain. Cette anecdote, soigneusement occultée par une grande partie de la presse française, révèle la véritable nature du rapport de force qui lie l’Union Européenne aux États-Unis.

Le contexte est celui des velléités françaises et européennes de taxer les géants du numérique (GAFAM), un projet jugé vital pour rééquilibrer la concurrence. Face à cette menace de taxation, la riposte de Donald Trump a été immédiate, foudroyante et diaboliquement ciblée. Le président américain a menacé d’imposer des droits de douane de 100 % sur les vins et spiritueux français. L’impact de cette mesure aurait été dévastateur, frappant de plein fouet l’industrie du luxe, et plus particulièrement le groupe LVMH, un acteur majeur de l’économie française. Face à ce chantage économique, Emmanuel Macron, qui s’était montré offensif en public, a dû se résoudre à une capitulation verbale, résumée par les mots de Trump lui-même : « Macron m’a dit : No, please Donald, don’t do that. »

Ce moment, digne d’une comédie, a été un « grand moment de solitude » pour la France sur la scène internationale, exposant l’impuissance réelle de l’Europe face aux mesures unilatérales américaines.

Les Vrais « Tôliers » du Pouvoir en France : LVMH et la Presse

Pour comprendre l’intensité de cette capitulation, il faut décrypter les mécanismes du pouvoir et l’influence des acteurs économiques majeurs en France. Si la menace de Trump visait les vins et spiritueux, c’était pour atteindre le cœur de l’empire LVMH, dirigé par Bernard Arnault.

Le groupe LVMH ne détient peut-être qu’une fraction limitée de la presse française (notamment Le Parisien et Les Échos), mais son pouvoir réside dans son budget publicitaire colossal. La publicité émanant de marques de luxe comme Zenith, Tag Heuer ou Hublot, toutes appartenant à LVMH, est vitale pour l’équilibre financier des journaux. Couper cette publicité reviendrait à mettre en péril l’existence de nombreux titres. La presse française survit principalement grâce à deux piliers : les subventions de l’État (décidées par le politique) et la publicité (dominée par des groupes comme LVMH). Ce duo de dépendance explique pourquoi la presse mainstream a systématiquement évité de relater l’humiliation de Macron et, plus largement, a souvent été complaisante envers le pouvoir.

Bernard Arnault, le « vrai Tôlier », a d’ailleurs une compréhension du pouvoir qui transcende la politique. Une anecdote des années 60, rapportée par Idriss Aberkane, est révélatrice : le jeune Bernard Arnault, apprenant la mort du président George Pompidou, s’est étonné que son chauffeur de taxi à New York ne sache pas qui il était. Mais le chauffeur savait en revanche qui était « Christian Dior ». Ce déclic a mené Arnault à privilégier le pouvoir économique durable (celui d’une marque mondialement connue) sur le pouvoir politique éphémère (celui d’un président). Ce choix de la pérennité et de l’influence globale est ce qui lui confère aujourd’hui un poids supérieur à celui de l’exécutif. Il est d’ailleurs notable que lors de l’inauguration de Donald Trump, ce n’est pas le président français qui était présent, mais Bernard Arnault, signifiant clairement qui est l’interlocuteur de poids.

Thierry Breton : Le Symbole de l’Incompétence Bureaucratique

L’impuissance européenne ne s’arrête pas au rapport de force transatlantique ; elle est incarnée par ses propres dirigeants, à l’instar de Thierry Breton, Commissaire européen et chantre de la réglementation.

Ce dernier s’est affiché comme celui qui allait « faire filer droit » Elon Musk et mettre au pas les géants technologiques. Cependant, l’analyse de son propre bilan est un réquisitoire accablant. Ancien PDG d’Atos, Thierry Breton a laissé derrière lui une entreprise dont l’action a perdu 99,62 % de sa valeur depuis son passage. Il est l’homme qui a endetté Athos pour des acquisitions hasardeuses visant à gonfler artificiellement les chiffres, à l’image d’autres « Mozarts de la finance » de triste mémoire. Son bilan est celui d’une « Grande Faucheuse » qui a coulé toutes les entreprises qu’il a dirigées.

Qu’un homme ayant un tel passif économique se permette de défier Elon Musk – l’homme qui contrôle les deux tiers des satellites lancés, qui dirige la plus grande usine jamais construite en Europe (la Giga Factory de Tesla à Berlin) et qui détient de facto le bouton « on/off » du programme spatial européen (Ariane est désormais dépendante des lanceurs de SpaceX) – est une illustration parfaite du décalage entre l’arrogance bureaucratique et la réalité du pouvoir. Les menaces de Breton sont risibles, car une coupure des services Starlink ou une simple décision de Musk de délocaliser la Giga Factory suffirait à paralyser l’effort de guerre ukrainien ou à déstabiliser l’économie allemande.

L’Urgence du Journalisme Citoyen Face à la Manipulation

Toutes ces révélations et ces analyses cruciales sont restées le plus souvent l’apanage du journalisme citoyen. La complaisance de la presse établie, liée par les subventions de l’État et les publicités des grands groupes, l’a rendue incapable de remplir son « premier devoir » : dire la vérité à ses lecteurs, quelles qu’en soient les conséquences.

Le rôle du journaliste citoyen, souvent incarné par des figures comme Julian Assange, Edward Snowden, ou même des reporters qui ont quitté les grandes rédactions, est devenu essentiel pour débusquer :

Le « Presque Vrai » : La stratégie des médias et du pouvoir visant à manipuler l’opinion en utilisant des informations tronquées ou falsifiées. Un fait « presque vrai » est faux, mais l’imbécile ne peut pas faire la différence sans l’aide d’une vérification méticuleuse.
Le Service Rendu à la Macronie : Les titres de presse qui ont glorifié le nettoyage de la Seine (un projet à 1,4 milliard d’euros) en assurant que l’eau était potable, même si les analyses factuelles démontraient le contraire. Ce type de « service » est rendu en échange de subventions ou d’avantages politiques.
La Faillite Morale : Le contraste entre les journalistes traditionnels qui craignent de perdre leur poste, et ceux qui, comme Assange ou Snowden, ont fini en prison ou en exil pour avoir révélé des crimes de guerre ou des programmes d’espionnage illégaux (Prisme), accomplissant ainsi leur devoir de vérité.

La faillite de l’Europe est donc triple : une faillite d’innovation (rongée par la bureaucratie), une faillite géopolitique (soumise au chantage américain) et une faillite informationnelle (muselée par ses propres dépendances). La seule force restante pour dénoncer cette situation et amorcer un changement est la voix indépendante et incorruptible des citoyens.