Nicolas Sarkozy fustige “la tyrannie des minorités”, l’ex-président met la France en garde

Nicolas Sarkozy fustige la "tyrannie des minorités" que sont "les lycéens",  "les zadistes" et "les casseurs" | Les Inrocks

Alors que le thème identitaire continue d’enflammer les débats en France, l’ex-président de la République Nicolas Sarkozy a un avis bien tranché sur les minorités… Et tant pis si cela divise !

Au lendemain de sa libération de la prison de la Santé, où il a passé 21 jours derrière les barreaux, Nicolas Sarkozy a progressivement repris certaines de ses anciennes habitudes. En plus de son footing matinal, l’ancien chef d’État de 70 ans a déjeuné le 11 novembre dans une célèbre brasserie parisienne.

Nicolas Sarkozy sous contrôle judiciaire malgré sa libération, son procès en appel prévu pour 2026

En effet, c’est au Flandrin, un restaurant niché dans le XVIe arrondissement de Paris, non loin de son domicile, que Nicolas Sarkozy s’est restauré accompagné de son épouse Carla Bruni, qui n’a cessé de le soutenir dans cette épreuve. S’il semblait amaigri en raison du régime stricte qu’il se serait imposé en prison, celui qui attend désormais son procès en appel prévu pour 2026, n’a pas manqué de saluer toutes les personnes qui semblaient heureuses de le croiser.

“Le triomphe des minorités” dans son viseur, l’ex-président de la République ne mâche pas ses mots

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Avant d’être président de la République de 2007 à 2012, l’ancien maire de Neuilly-sur-Seine a aussi été ministre de l’Intérieur. À savoir que le papa de Pierre, Jean, Louis et Giulia s’est toujours montré ferme sur les questions d’identité et de sécurité. Alors que le débat identitaire continue de faire rage dans l’Hexagone, il y a neuf ans, à Lille, devant près 800 personnes, Nicolas Sarkozy a ouvertement fustigé “la tyrannie des minorités qui fait chaque jour davantage reculer la République”.

“La France, c’est un corps, c’est un esprit, c’est une âme”

À ses yeux, la France serait avant tout un “pays chrétien dans sa culture et dans ses mœurs, un pays ouvert, accueillant, tolérant“. “Un pays que doivent respecter ceux qui veulent y vivre“, avait lâché Nicolas Sarkozy devant la foule en liesse, comme l’a notifié Le Monde. Le ton fut donné dès les premières secondes de son discours. “Je suis français, vous êtes français, nous sommes français, c’est une chance, c’est un privilège !”, avait martelé l’ex-ennemi juré de François Hollande tout en vantant “l’amour charnel de la patrie”. “La France, c’est un corps, c’est un esprit, c’est une âme“.

Un discours sans filtre sur l’identité française qui divise

Selon ses dires, il est impératif de “nommer les choses sans détour. Nommer le réel. Dire que la France est un pays d’empreinte et de tradition chrétiennes. (…) L’immigration massive et le communautarisme ont créé une prise de conscience du fait qu’il y avait quelque chose qui ne tournait plus rond en France“. Et si “cela ne gêne pas nos prétendus progressistes, cela gêne le peuple“, avait ajouté Nicolas Sarkozy qui estimait que “chaque communauté défend ses propres intérêts“. Un sujet brûlant qu’il avait ouvertement exposé sur les ondes d’Europe 1 et qui lui avait valu de vives critiques.